Les Filles réussissent Mieux à L'école
Commentaire d'oeuvre : Les Filles réussissent Mieux à L'école. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clairema9 • 11 Novembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 958 Mots (4 Pages) • 628 Vues
Il est prouvé que les filles ont de meilleurs résultats scolaires que les garçons et pourtant elles choisissent moins des filières sélectives menant vers de grandes carrières professionnelles. Alors comment se fait-il encore aujourd’hui, qu’à niveau scolaire égal voir supérieur, les filles n’accèdent pas aux mêmes carrières professionnelles que les garçons ? Et l’école joue-t-elle un rôle dans ce phénomène ? C’est ce à quoi nous tenterons de répondre dans ce dossier consacré aux inégalités Homme-Femme au travail.
Longtemps les filles ont été sous-représentées dans les filières scientifiques et techniques mais depuis une dizaine d’années, avec la montée de l’échec des garçons et le succès fulgurant des filles cette observation a pris un tout autre tournant. Alors que des inégalités importantes entre les situations des femmes et des hommes persistent, l’école serait-elle devenue l’école de l’égalité ou « le sexe dominant » serait «dominé » ?
Des filles plus nombreuses
Toutes les sources statistiques révèlent un avantage quantitatif des filles. Elles effectuent des études plus longues que les garçons, et obtiennent donc un diplôme plus élevé. Elles sont d’ailleurs plus nombreuses que les garçons à obtenir le baccalauréat avec 76% contre 67% en 2009.
Mais après le bac, les filles font des études moins souvent sélectives : On compte d’ailleurs une majorité de garçons en classes préparatoires aux grandes écoles avec 57% de garçons et en écoles d’ingénieurs avec 74% les chiffres sont plus équilibrés en école de commerce avec 51% de garçons. Même si les filles font des études plus longues, la sélectivité des études reste un gage de prestige et de débouchés professionnels. Toutes les autres filières sont sexuées, comme dans les formations industrielles ou techniques où on compte quand même 3% de filles. Les écoles paramédicales sont rarement mixtes avec 82% de filles, de même pour les IUFM avec 75% de filles.
L’avantage quantitatif, un « privilège » ?
Les filles sont donc durant les premières années de scolarité plus à l’aise à l’école que les garçons, elles ont par exemple moins de difficultés que les garçons à apprendre à lire. On peut dire que les filles ont un certain privilège car elles accèdent à un niveau de formation générale plus élevé que les garçons. Mais elles ne sont pas si privilégiées si on y réfléchit davantage car leur niveau d’études générales leur donne
un accès limité aux formations professionnelles les plus rentables. De plus les filles ont un nombre de filières et de spécialités beaucoup plus restreint. Ces différences de choix de spécialité ne sont pas dues à leur niveau académique mais plutôt au manque de confiance en elles qui les empêche de s’engager dans des filières scientifiques qui écartent trop souvent les filles. Ce manque de confiance et ces prédestinées remonte au cercle familial mais aussi à l’école.
L’école des stéréotypes
L’école est un lieu où les enfants adoptent des attitudes et des idées reçues sur les disciplines et les métiers futurs auxquels on les forme déjà. Au quotidien,
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