Les émotions

Selon le Petit Robert, une émotion est définie comme « Un état affectif intense, caractérisé par une brusque perturbation physique et mentale où sont abolies, en présence de certaines excitations ou représentations très vives, les réactions appropriées d'adaptation à l'environnement. »

Etymologiquement, le substantif « émotion » est formé du verbe latin movere, qui veut dire « mouvoir » et du préfixe ex, qui suggère un mouvement vers l’extérieur. On pourrait donc en déduire que les émotions nous mettent en mouvement, nous incitent à agir.

La peur, la colère, la joie, la tristesse sont des émotions de base qui se complètent par des sentiments en rapport avec la culture à laquelle on appartient. Par exemple la honte, l’impatience, l’ennui et la timidité.

Depuis des décennies, les émotions sont au cœur de nombreuses théories menées sur le comportement humain.

Mes recherches sur la psychologie des émotions, m’ont permis de recenser l’existence de courants permettant de définir, étudier, et expliquer les émotions.

J’ai retenu le courant de Charles Darwin (1809/1882). Ce philosophe a posé les fondements de la théorie de l’évolution par la sélection naturelle, ainsi que le courant de William James (1842/1910) psychologue et philosophe américain, pour dresser une approche historique des émotions. Chacun de ces courants possède ses propres hypothèses sur la nature et les causes et conséquences de l’émotion.

Tout d’abord je vais vous présenter la théorie de Charles Darwin. Selon lui l’être humain est apparu après une lente évolution des espèces vivantes celle de la « sélection naturelle » où les espèces ont dû « s’adapter » pour survivre, évoluer.

Il défend l’idée que les émotions sont « universelles (on peut les trouver dans toutes les cultures et tous les pays) et adaptatives (elles auraient favorisé la survie de l’espèce en permettant aux individus de répondre de façon appropriée aux exigences environnementales. ») et qu’elles nous ont aidés à survivre.

Cette théorie essaie d’expliquer la provenance de la diversité des êtres vivants. Personnellement, je suis en accord avec cette théorie, car je pense que l’évolution des espèces humaines et végétales est due au fait que l’être humain et les plantes ont su s’adapter aux changements environnementaux. Un des points de vue de Darwin est : « Elles ont étés sélectionnées au cours de l’évolution de notre espèce, comme de véritables organes mentaux, et continuent de se transmettre par l’hérédité. »

Nos émotions nous sauvent dans beaucoup de situations. Il est remarquable de voir comment un nouveau-né est capable à travers ses émotions telles que « la joie, la colère » de se faire comprendre, peut-on penser à une transmissions génétique ? « Nous sommes émus parce que c’est dans nos gènes. »

J’ai ensuite étudié la théorie de William James qui lui, reconnaît que les émotions sont une interprétation de nos réactions corporelles face à une situation, combinant de ce fait les facteurs cognitifs et physiologiques.

On peut penser que nous pleurons car nous sommes tristes, selon William James « c’est le fait de pleurer qui nous rend tristes. »

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