La société Générale.
Compte Rendu : La société Générale.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 19 Novembre 2013 • 736 Mots (3 Pages) • 988 Vues
I. La crise de Janvier 2008
Le jeudi 24 janvier 2008 la Société Générale diffuse un communiqué de presse qui fait l’effet d’une bombe. La banque annonce une perte de 7 milliards d’euros parmi lesquels 4,9 milliards sont dus aux agissements frauduleux d’un trader nommé Jérôme Kerviel. Avec ses 4,9 milliards de perte, l’affaire de la Société Générale représente sans doute la plus importante perte financière à laquelle ait du faire face une banque.
Les 2 milliards d’euros de pertes restant sont la conséquence de la crise des crédits immobiliers américains qui a débuté durant l’été 2007. Mais c’est surtout la perte de près de 5 milliards d’euros qui retient l’attention. Cette fraude est une crise de contrôle interne, des dispositifs n’ont pas été respectés.
La Société Générale commence par envoyer une lettre à ses clients et aux actionnaires. Le PDG Daniel Bouton organise également une conférence de presse. La première réaction de la Société Générale a été de se poser en victime bien que les vraies victimes soient les clients et les collaborateurs.
En décidant de dévoiler elle-même la fraude, la banque n'a joué la transparence qu'à moitié dans la mesure où personne n'avait été mis au courant au départ. Les concurrents de la banque ne se sont pas gênés pour accuser ce manque de transparence de faute professionnelle grave. Ce n'est que plus tard que le gouvernement ainsi que le ministère de l'économie et des finances sont contactés.
Le 11 février 2008, la Société Générale lance une recapitalisation de 5,5 milliards d’euros pour faire face à la perte de 4,9 milliards d’euros et ainsi revaloriser le capital.
Trois semaines après la découverte de la fraude, Daniel Bouton affirme que le moral des troupes est bon, et l’entreprise est « plus soudée que jamais ». Les clients soutiennent la banque qui fait preuve de solidité.
II. Analyse de la communication de crise de la Société Générale
Dans cette seconde partie, nous analyserons la communication de crise que la banque a mise en place pour gérer le problème.
La banque a tout à fait maîtrisé sa communication et a su adapter un discours pour chaque cible. Toutefois, une trop grande maîtrise peut éveiller des suspicions, c’est trop parfait. Et les rumeurs s’enchaînent, les scénarios sont différents.
On a du mal à croire que quelqu’un puisse faire perdre autant d’argent sans que personne ne se doute de quelque chose et tente de stopper ses gestes. Il est d’ailleurs difficile d’imaginer que les systèmes de gestion de la banque n’aient pas détecté d’erreur. Ici, c’est toute la confiance en la banque qui est sur le fil du rasoir.
1. Ce que la Société Générale a bien fait
La Société Générale n’a pas nié sa responsabilité. Le PDG a même proposé sa démission qui lui a été refusée. Il a également décidé de ne pas recevoir de salaire pendant 6 mois
• Elle a su détecter la fraude avant que les medias ne s’emparent de l’affaire et diffusent des informations qui seraient plus scandaleuses si ce sont
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