Chapitre 1: les fondateurs de la sociologie du travail

Chapitre 1 les fondateurs de la sociologie du travail

1. Généralité sur la sociologie.

1. Définition de la sociologie :

C’est une science humaine et sociale qui se consacre à l‘étude des groupes humains. Cette science analyse les formes d’organisation, et les relations que les personnes entretiennent avec la société. C’est donc l’étude de la vie sociale humaine des groupes et des sociétés. Les domaines de la sociologie sont très vastes, très étendus. Ca peut aller des études d’une simple rencontre dans la rue (ex : dire bonjour), et aussi des études qui comprennent des dizaines de millions de personnes comme la crise financière. Cela balaye des champs très larges. D’un point de vue méthodologique, la sociologie a deux grandes catégories d’analyse : les analyses qualitatives et quantitatives. La méthode quantitative s’intéresse aux statistiques, aux questionnaires, et elle base son analyse sur deux grands échantillons. L’analyse qualitative repose sur de longs entretiens, sur des observations participantes. On ne cherche pas la quantité, mais la qualité. Ex : je cherche à faire une étude sur la violence dans les récréations. Quantitative : on va faire une enquête sur une échelle de 10 000 collégiens et poser des questions pour savoir quelles-sont les violences. On aura donc une grosse  masse de quantité, mais très quantitatif. On peut également faire une observation, être embaucher comme surveillant, et analyser les violence ; ici, c’est un recueil qualitatif.

1. Les 3 grands courants fondamentaux :

1/ La pensée atomiste :

Elle explique des comportements sociaux uniquement à partir de l’individu. La société n’a pas d’influence sur l’acte des personnes. Cela est par exemple la vision de Marc WEBER dans son explication du suicide qui dit que cette attitude dépend du comportement de la personne.

2/ La pensé holiste :

Elle considère à l’inverse que les comportements des individus sont uniquement déterminé par la société. DURKHEIM explique le suicide uniquement à cause de la pression sociale sur l’individu.

3/ La pensé constructiviste :

C’est la synthèse des deux. Elle fait donc la synthèse de l’individualisme et du holisme. Cela veut dire qu’on a une réciprocité, la société est le produit des comportements humains, et les comportements humains sont les produits, le résultat du fonctionnement de la société.

Ex :BOURDIEU dit que les inégalités scolaires  sont liés aux statut sociales des parents. A l’inverse BOUDON dit que la société n’a rien à voir la dedans.

Pour terminer, on va faire le lien entre la sociologie et les différentes disciplines universitaires. La sociologie est donc parfois proche de l’histoire, mais aussi de la géographie, de l’économie, de la philosophie, de la psychologie, de l’ethnologie, des statistiques et des sciences politiques.

1. Les fonctions de la sociologie :

La sociologie cherche  à comprendre les relations entre les individus, entre les groupes sociaux, entre les institutions, et les nations de manière générale (Etat, sociétés, etc.). Elle s’intéresse aux individus en tant qu’êtres socialisés qui appartiennent à des groupes en interaction. Ses gens d’études sont très larges ; sociologie rurale, urbaine, de la santé, du handicap, de la déviance, de la criminalité, de l’éducation, etc.  Elle cherche aussi à comprendre les bonnes raisons qui poussent chacun d’entre nous à agir.

1. Utilité de la sociologie :

Comme pour beaucoup de sciences sociales et humaines, la sociologie est souvent considérée comme une discipline inutile. Elle n’est pas toujours comprise et appréciée à sa juste valeur. Les sociologues s’affrontent pour ce qui est de son utilité sociale. Certains pensent qu’elle ne doit servir qu’à décrire la société, un peu comme l’histoire. Dans cette logique là, tous les sujets se valent. A l’inverse, d’autres sociologues considèrent que la sociologie a une utilité sociale. Elle doit aider à mieux comprendre des problèmes sociaux importants tels que l’exclusion des personnes handicapées, la violence dans les quartiers populaires, les inégalités scolaires, les suicides dans les grandes entreprises. La sociologie doit aborder des sujets importants qui ont des enjeux sociaux. D’un point de vue personnel, la sociologie permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure, aussi bien pour ce qui est de la société en général, que pour mieux lire notre vie quotidienne, dans nos familles, dans la vie associative locale, étudiante, etc. La société invite à ne pas juger d’emblée, à ne pas se précipiter dans l’analyse. Elle prône la distanciation et la prise de recul.

Enfin d’un point de vue professionnel, la sociologie permet de comprendre et d’améliorer les conditions de vie des individus, des groupes sociaux, institutions. Au niveau du travail, elle permet d’améliorer les conditions de travail, les relations, l’organisation, elle permet de résoudre les luttes sociales, les conflits, quelques soient leurs tailles. Les sociologues sont parfois chercheurs, universitaires, etc.

1. Les penseurs du travail au 19ème siècle.

1. Définition de la sociologie du travail : 

L’émergence de la sociologie se concrétise au 19ème siècle avec l’avènement de la résolution industriel. C’est à cette époque que les premières études sur le travail commence à se développer. La sociologie du travail et la révolution industrielle sont implicitement liées. Elle s’intéresse à la division et à l’organisation du travail. Elle étudie les transformations du salariat, mais aussi les conditions de travail des individus et les relations professionnelles, elle explore tous les champs de l’activité professionnelle.

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