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Sociologie Du Travail

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Par   •  10 Janvier 2014  •  8 822 Mots (36 Pages)  •  1 278 Vues

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Sociologie du travail

Lectures :

- Bruno Flacher travail et intégration sociale (Pour Chapitre 1)

- Michel Gollac et Serge Volkoff : Les conditions de travail (Pour Chapitre 3)

- Françoise Piotet : Travail et emploi : le grand écart (Pour Chapitre 2 et 3)

- Avril, Cartier et Serre : Enquêter sur le travail (Pour Chapitre 1 et 4)

Chapitre 0 : Etudier sociologiquement le travail

1- Les quatre principes de l’approche sociologique, appliqué au travail

Rompre avec les prénotions (Durkheim) : Ce qui est difficile car on a tous une idée de ce qu’est le travail. Selon Durkheim, les prénotions sont très importantes dans notre vie quotidienne. Elles sont formées par la pratique (et pour elle). Elles sont un problème pour analyser un sujet et prendre de la distance car elles ne sont pas totalement justes. Pour lui il y a deux types :

les représentations schématiques et sommaires

les passions, les valeurs

Ainsi, pour le travail, il est très difficile de «penser le travail» à domicile. De même il est complexe pour les personnes vivant sur le lieu de travail de marquer la séparation (maison/travail).

Il s’agit donc d’avoir une démarche réflexive.

Adopter une démarche empirique : Le sociologue fonde ses enquêtes sur les analyses grâce à plusieurs méthodes :

quantitative : établis les caractéristiques principales de la population étudiée.

qualitative : Plus précis qui renvoie soit à l’observation soit à l’entretien.

Expliquer le social par le social : Chercher l’explication du phénomène observé dans la réalité sociale. La trajectoire sociale peut être une explication très importante.

Comprendre le point de vue des individus : Il ne faut pas oublier les acteurs et ne pas prendre en compte comment eux «vivent» et «voient» leur travail.

Exemple : sont ils investis ? Intéressés ? ...

Il y a donc une grande prise en compte de la perception du travail par les individus. Exemple : les «clients chiants» dans les travaux liés aux services

2 - Définir le travail ?

Les anthropologues définissent le travail comme :

«Une activité qui consiste à produire ses moyens d’existence en produisant des biens et des services».

Or on constate que ce qu’on appelle «travail» ne correspond pas forcément à cette définition : d’une société à l’autre la façon de penser le travail varie socialement.

Exemple : «en quête de respects» de Philippe Bourgois : analyse des vendeurs de cracks. Selon lui ce sont des «vendeurs de bases» qui répondent à aux critères dit «normaux».

Le choix des sociologues mis en place par Friedman est de ne pas partir d’une définition du travail mais plutôt de considérer ce que les individus définissent comme leur travail.

Ainsi les sociologues travailleront sur les phénomènes sociaux qui naissent de cette activité (inégalités, reconnaissance...).

Par ailleurs, le travail est défini selon 5 termes :

- la situation de travail (l’environnement et la façon dont les individus vont se positionner par rapport à ce dernier)

- Les pratiques de travail (ce que font les travailleurs : gestes, outils ...)

- Le rapport au travail (comment les individus perçoivent leur travail)

- La division du travail (répartition du travail : Problème d’échelle)

- Les relations de travail

Chapitre 1 - Aliénation et autonomie au travail

Sociologie du travail principalement ouvrier qui s’explique par l’importance du monde ouvrier à l’époque. (Dans les années 1970: 1/3 d’ouvriers dans la population française).

C’est aussi une sociologie du progrès technique avec l’instauration du Taylorisme :

Dans quelle mesure les travailleurs sont ils contraints par leurs objets techniques ?

Sont-ils contraints aux restrictions ou ont ils une marge de manoeuvre ?

1- L’évolution du travail ouvrier face aux changements techniques: Georges Friedman 1902-1977

Friedman est la figure de la sociologie de ces années là en France, il a fondé la revue «sociologie du travail» en 1958. Il a incité les nouveaux sociologues, inspiré par le Marxisme, à aller sur le terrain.

Ce qui les intéresse dans la pensée Marxiste est que les rapports sociaux sont définis par l’économie, le travail. Par ailleurs, il s'intéresse à la technique.

A- Le travail en miettes

a- le travail

Il n’y a pas d’enquête sur une usine mais une enquête générale sur plusieurs lieux entre les années 1930 et 1950. Il note l’importance de l'émergence du travail en miettes: travail qui s’oppose du travail de l’artisan (qui fabrique un produit de A à Z).

Le travail en miettes est un découpage de l’activité : Division du travail.

Cela implique une dégradation du savoir faire : déqualification du travail ouvrier (moins de tache avec moins de savoir faire).

Il y a deux causes pour Friedman :

- le progrès technique: déplacement du savoir vers le technicien pour fabriquer les machine

- l’organisation Taylorienne du travail: enlève l’autonomie de l’employé

Le Taylorisme est un ensemble de principes d’organisation du travail mis en place par F. Taylor (principe de direction scientifique

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