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Sociologie du travail

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Par   •  15 Mars 2016  •  Fiche  •  2 305 Mots (10 Pages)  •  1 238 Vues

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Sociologie du travail :

I-Introduction :

1/ Rappel :

Durkheim : fait social.
La famille et le travail sont un fait social. Quand il y a un fait sociale, c’est qu’il y a quelque chose qui s’implique a l’individu. On ne peut pas échapper a la famille et donc au fait social. Le travail est donc aussi un fait social, car il exerce
une contrainte sur moi.  Quand on était dans les sociétés anciennes, le travail ne se serait pas imposer à nous car il n’existe pas dans ces sociétés.

Ce fait social, s’impose à moi et fonctionne avec de la coercition. Ce n’est pas forcement de la fonction, mais on exerce un contrôle. Cette coercition peut déboucher sur des sanctions positives ou négatives. Dans le travail c’est pareil : sanctions négatives : (parler avec le directeur) mais sanctions positives : augmentations de salaires. Le travail produit des gratifications symboliques (renforce l’idée que j’ai de moi) ; matérielles (être plus ou moins payé). Le travail peut occuper une grande partie de notre temps, une plus grande partie de nos occupations. Le chômage a des effets destructeurs (psychologiques). Notre travail, nous identifie, nous positionne dans la société. Avec le travail, on relie d’autres dimensions. Le travail comme fait social a une dimension historique. Le travail de manière général, n’est pas le même que en France auparavant (car transformations historiques importantes comme le développement du salariat (je serais a tel poste, ce n’est pas moi qui le décide cependant en compensation je touche un salaire). Ces développée maintenant, des prestations, des ensembles de règles qui sont des institutions pour protéger les individus. Développement des règles sociales qui ont été le résultat de luttes sociales. Donc c’est une transformation historique très importante. Le salariat fondamentalement existe depuis 150 ans dans nos sociétés. Le travail comme fait social est aussi un phénomène spatial cad que les formes du travail varient d’une société à l’autre ou d’un type d’économie à l’autre. Le développement du capitalisme n’a pas atteint le même niveau que dans nos sociétés. Tous les pays vivent à des degrés divers sous l’emprise de la société capitaliste et marchande cad pour avoir un bien/ services il faut que je rentre dans un échange marchand. La plupart des choses qu’on consomme, on l’obtient par un échange marchand. Le travail dans nos sociétés est l’Object d’un échange marchand. Je veux ma capacité de travail. Marx appelle ça la force de travail : je vends ma force de travail. Historiquement, le salariat est un salariat industrielle (les mineurs vendaient leurs forces physiques). Dans des bcp de pays (chine), il y a des salariés qui vendent leurs capacités physiques.

Le travail a donc ces 5 dimensions. Le travail c’est imposé à nous des l’école, on a donc accepté dès le primaire un certains nombre de contraire (intériorisé le fait de rester assis pour prendre des note. Le travail fait l’objet de la socialisation. Je rentre progressivement dans le monde du travail : école, job d’été, travail permanent. J’accepte un rapport social, j’accepte que des autres personnes autres que ma famille me donne des ordres.

 Pour comprendre le travail, je vais faire appel également à Weber. Max Weber réfléchis comme Durkheim, ils réfléchissent tous les 2 sur la transformation durable sur 2 pays qui sont proches tous les 2 (France/Allemagne), connaissent le même processus du capitalisme, de bouleversements de règles sociales. Weber réfléchit sur les rationalités qui sont en œuvre dans les sociétés occidentales. Il va définir 4 types de rationalités.

La question que se pose Weber : Pourquoi les individus agissent comme ça et pourquoi ils le font ?

Les individus agissent selon différents types de rationalités. Ils sont rationnels.

  1. rationalité traditionnelle : j’agis selon la routine, la répétition, j’agis en reproduisant ce que j’ai appris a faire et en le répétant en permanence. Dans ma vie quotidienne il y a bcp d’activités qui reproduis ce type de rationalité (je me lève/lave). Dans le travail, il y a toujours une rationalité de routine qui traduit les mêmes gestes. (ex : métier de caissière : beaucoup de répétitions). Une grande partie du travail relève de la routine, de la répétition, « je le fais sans trop réfléchir ». Cette dimension de routine est économique au sens ou je dépense le moins d’énergie possible pour y réfléchir.
  2. Rationalité affectuelles : Ce sont mes pulsions, mes passions qui déterminent la manières dont je me comporte. Nombres de choses que je fais par amour/haine. (exemple : je peux tuer par amour : meurtre passionnel). Dans le travail, cette dimension de passion qui apparemment peut être étrangère au travail. Dans le travail, il y a une dimension de passion. On l’a retrouve dans certain métier, quand les individus s’investissent dans leurs travail (sans y être forcé, car leur travail c’est leur passion). Beaucoup de couples se font et se défont sur le lieu de travail car sur le lieu de travail on y passe du temps. Cette dimension d’affect est très importante car cela produit des réseaux d’amitié qui vont durer.
  3. Rationalité en valeur : C’est quand mon action est déterminé par les valeurs que je privilégie. C’est ce qui définit le bien et le mal. Hiérarchie des jugements : Jugement esthétique (beau/moche), jugement entre le bien et le mal. La famille est un lieu très important, car il nous ont appris ce qui était bien/mal, ce qui faut faire et ne pas faire. Le monde du travail est un monde ou on peut définir des valeurs morales : ne pas voler, être solidaire. Ces valeurs morales peuvent avoir des effets. Quand il y a des mouvements sociaux (exemple : manifestations, pétitions : il va y avoir des gens qui se mettent en grève avec d’autres car ils sont d’accord ensemble, mais ils peuvent se mettre également en grève par solidarité pour leurs amis.) Cette rationalité peut déboucher sur l’éthique de la conviction, j’agis en fonction de mes convictions quelques soit les conséquences pour moi ou pour les autres. (exemple je vais faire grève même si je risque d’être licencié).
  4. Rationalité instrumentale : C’est celle qui est la plus proche de la rationalité économique (coût/avantage). Je mesure en permanence quels sont les avantages et les coûts, pour prendre des décisions.  Ce type de décision se discute, il peut y avoir une pure décision en rationalité économique, mais d’autre entreprise peuvent discuté en rationalité politique.

Le monde du travail est marqué par les arguments qui s’échangent, rythmé par ce type de rationalité.

Ces 4 rationalités dans le monde du travail s’interpénètrent, joue une sur l’autre. Les directions d’entreprise ne prennent pas décisions par la pure décision économique, elles prennent des décisions pour des raisons politiques. La difficulté c’est de comprendre la rationalité qui prédomine (cela peut changer).

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