Synthèse du livre "Initiation à l'économie internationale"
Commentaire de texte : Synthèse du livre "Initiation à l'économie internationale". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ImaneAL • 4 Décembre 2017 • Commentaire de texte • 4 791 Mots (20 Pages) • 593 Vues
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Nom du livre : Initiation à l’économie internationale
Préface de Bernard LASSUDRIE-DUCHENE.
Auteur : Gérard LAFAY
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Synthèse :
L’espace économique est partagé en 3 trois grands ensembles continentaux : l’Amérique, l’Eurafrique et l’Asie-Océanie.Au niveau des trois ensembles, on constate que la répartition de la population n’a pas été modifiée de façon importante entre 1960 et 2005, il faut signaler toutefois que le Japon, la chine et les NPI ont limité l’accroissement démographique.Grâce au progrès de l’Asie-Océanie Le PIB réel mondial et le PIB/habitant ont augmenté, tandis que l’Amérique et l’Eurafrique ont reculé.On distingue 9 trajectoires des économies nationales, obtenues en représentant le prix (taux de valorisation) en fonction du volume (PIB réel/habitant) sur une période donnée (ici 1960-2000).
Concernant la monnaie, le monde est segmenté en espaces monétaires par nation ou groupe de nations, La monnaie n’est pas neutre, et chaque monnaie a sa place déterminante jugée par les niveaux relatifs des prix selon les opérations, par son pouvoir d’achat interne et externe ainsi que par sa position par rapport à une norme de change et au taux de change d’équilibre extérieur. En plus, chaque monnaie possède des caractéristiques déduites de l’évolution des taux de change réels et du calcul des écarts de ces taux, ces distorsions de change entraînent l’aggravation des coins monétaires et affectent la nature de la concurrence internationale aussi bien celle qui provient de la montée des pays émergents que celle qui se manifeste entre les pays industriels.
Au niveau de la relation entreprise-nations, la théorie ancienne de l’échange international ne prenait en considération que les nations en négligeant l’importance du rôle des entreprises. Par contre, ce sont évidemment celles-ci qui effectuent et qui produisent l’essentiel des relations économiques entre les territoires. Leur internationalisation se manifeste en trois formes différentes ce qui donne lieu à deux logiques distinctes dans l’espace mondial. En plus, la fonction des entreprises est essentielle pour la compréhension de la fonction d’échanges courants ainsi que celle des mouvements de capitaux.
Actuellement, les nations sont soumises à de nouveaux défis apportés par la mondialisation. Cette dernière renforce le pouvoir des entreprises et soumet les nations aux contradictions du libéralisme. Les changements mondiaux influencent aussi le développement et les taux de chômage des pays industriels qui agissent face à ces défis selon trois modèles fondés tous sur différentes stratégies de taux de change et de politiques internes : Le modèle anglo-saxon,le modèle de l’Europe continentale et le modèle japonais. En outre, une régulation du système économique internationale accompagnée d’une réglementation intérieure concernant la démocratie, la solidarité, les infrastructures et la recherche s’avère nécessaire pour chaque nation afin de limiter le pouvoir des entreprises et groupes multinationales et d’aboutir à un libéralisme raisonnable.
La politique commerciale d’une économie s’explique par la protection de son marché intérieur en tenant compte des relations naturelles de proximité. Alors, après la 2ème guerre mondiale, un mouvement de régionalisation s’est déclenché, dont la construction européenne a donné l’exemple par l’Union Européenne, et depuis les années 90 la mondialisation a libéralisé le commerce entre les grandes régions du monde et il est devenu l’objet principal des négociations multilatérales.
Chapitre 2 : les poids respectifs des nations
L’espace économique mondial était depuis toujours hétérogène, il a connu une recomposition selon trois grands ensembles continentaux : l’Amérique, l’Eurafrique et l’Asie-Océanie, cette dernière a subi une métamorphose économique.
Au niveau des trois ensembles, on constate que la répartition de la population n’était pas sujet de changement important de 1960 à 2005.
En Amérique, et particulièrement aux états unis, la population a diminué. Le même scénario s’est produit au niveau de l’Union Européenne ainsi que les autres pays d’Europe sauf la Méditerranée orientale (Turquie). Cet affaissement démographique est un défi inquiétant. Par contre, la population de l’Afrique et du Moyen Orient a progressé globalement.
En Asie-Océanie, les évolutions varient d’une zone à une autre : le Japon, la chine et les NPI ont freiné l’accroissement démographique. Par contre, dans les autres pays asiatiques (par exemple l’Inde) la poussée démographique demeure importante.
Les poids respectifs des pays dans la production mondiale doivent être mesurés dans un système homogène de prix en remplaçant les taux de change courants par des PPA (parité de pouvoir d’achat).
Calculé à PPA, le PIB réel mondial a augmenté suite au progrès de l’Asie-Océanie, et en contrepartie le recul de l’Amérique et l’Eurafrique.
En effet les états unis présentaient le quart du PIB mondial réel en 1960 avant de fléchir. Par ailleurs, le Mexique, l’Amérique du sud, et le Brésil étaient victimes de l’endettement excessif, tandis que le Chili et la Colombie ont progressé et le Canada se contentait de la stabilité.
L’UE a subi un recul remarquable et continu depuis 1960 qu’elle a essayé de masquer à travers les vagues successives d’élargissement.
Les autres pays d’Europe ont connu la même régression. Par contre, l’Afrique et le Moyen Orient connaissent des évolutions modestes.
Au niveau de l’Asie-Océanie, le Japon a abandonné l’expansionnisme militaire pour reconstituer sa puissance industrielle à travers la conquête des marchés extérieurs. Par conséquent, il a excellé en doublant sa contribution au PIB réel mondial. La Corée du Sud, l’Indonésie, et la Grande Chine ont suivi le même processus, cette dernière est devenue la 2ème puissance économique de planète et particulièrement Hong Kong, tandis que la zone autres Asie et Océanie a stagné ou reculé.
Le niveau du développement est évalué par le rapport entre la production réelle et la population, cet indice a permis d’établir 6 groupes de pays selon le PIB, calculé durant les années 1960, 80 et 2005(avec une moyenne mondiale=100).
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