Macroéconomie

Macroéconomie

Introduction

Qu’est ce que la macroéconomie ?

L’économie une science sociale.

L’économie n’est ni une science dure, ni une science humaine, c’est une science social :

• Elle ne s’intéresse pas aux choses (sciences dures), ou aux hommes (sciences de l’homme)
• Elle s’intéresse aux relations des hommes entre eux et aux relations des hommes avec les choses
• C’est une discipline animée par un souci scientifique (la volonté de prouver, d’aboutir à des résultats rigoureusement démontrés)
• C’est aussi une discipline animée d’un souci politique, dans un sens très positif : améliorer le monde

Le propre de l’économie

Définition nominaliste

, c’est ce qui est désigné comme tel par la communauté des économistes (organisée, hiérarchisée, internationale)

Définition substantialiste

La seule science sociale qui se préoccupe d’efficacité et de choix dans tous les domaines  (Choix de consommation d’un ménage ; Choix de technologie ou d’organisation d’un producteur ; Choix d’une politique par un Gouvernement, une banque centrale).

• Donc, l’analyse économique n’est pas l’analyse de l’économie

Ce qu’est la macroéconomie

La macroéconomie étudie les relations entre les grands agrégats économiques, Exemple : Inflation, Inégalités, croissance, chômage, … ; on s’intéresse surtout sur l’évolution de ces agregats

Exemple : le lien entre l’inflation et la croissance, entre les salaires et le Chômage, entre la croissance et les inégalités, …

La distinction court terme-long terme en économie

La finalité : guider les politiques économiques

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Chapitre 1 : Mesurer la crise

C’est une rupture de croissance. Mesurer la crise c’est un savoir mesurer la croissance.

Définition

La croissance : la mesure de la croissance économique est donnée  par la variation relative du PIB

PIB en 2008 en France : 1907,1 milliards d’euros

PIB en 2009 en France : 1867,9 milliards d’euros

• Croissance des prix : + 0.5
• Croissance de l’économie (en volume) : -2,6 %
• Croissance en valeur : -2,1 %

PIB = Y = P0 x Q0

Gval = Gp + Gvol

⬄ ((p1q1/p1q1) -1) = ((p1q0/p1q0) -1) + ((p1q1/p0q0) -1)

EX : -2,1% = + 0,5% - 2,6%

Le PIB est un flux

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Les trois définitions du PIB :

Optique dépense (demande)

Equilibre emplois-ressources

PIB +M = CF + FBCF + DS + X

FBCF = Investissement

CF = Consommation Finale des ménages et des APU

M = importations    X = Exportations

DS = Variation de stocks soit encore : PIB = DI + (X-M)

PIB =  demande intérieure et balance commerciale avec DI = CF + FBCF + DS

Consommation 80% du PIB (conso privée et conso état (adm public), investissement 20%, environ nul la variation de stock.

Optique valeur ajoutée (production)

PIB = Somme VA + impôts – subventions sur les produits

Salaire représente 2/3 du PIB et EBE 1/3,

Optique répartition (revenu)

PIB = Rémunérations des salariés

+Excédent brut d'exploitation et revenu mixte brut

+Impôts sur la production et les importations

- Subventions

BC=X-M

Exportation représente environ 25% du PIB, importation 25%

Degré d’ouverture d’une économie : X+M :2 sur PIB

Revenus sont consommés ou investis

La notion de circuit (à court terme)

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Le PIB  est une mesure ce n’est pas le bien-être

PIB certaine mesure de l’activité économique, mesure production de B et S marchands mais ne mesure pas le bien-être, bonheur. Ex : augmenter B et S ne signifie pas que le bien-être général augmente : embouteillage augmente conso essence mais pas bien-être.

Quand pas d’échange marchands, pas pris en compte dans le PIB (ex : dons, travail au noir)

Croissance du PIB n’est pas synonyme de développement

Chapitre 2 : Cycles et chocs

La tendance : évolution du niveau du PIB en France

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PIB peut être représenté en niveau : montant du PIB, flux de val ajouté produite, et l’évolution du PIB en taux de croissance : variation relative.

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Evolution du PIB LT en niveau et en volume : tendance croissante, idée d’une régularité, augmente de façon régulière, crise : recule du niveau du PIB, crises compensées par croissance générale du PIB.  

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