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Les limites de l'intervention publique

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Par   •  15 Mars 2021  •  Dissertation  •  2 398 Mots (10 Pages)  •  679 Vues

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Les limites de l’intervention publique

Introduction :

Accroche :

        Jacques Chirac disait : « l’état doit être un garant et non un gérant », l’idée des limites à l’intervention publiques est quelque chose de concrètement existants, tant sur le plan du raisonnable que sur le plan de la réalité économique. John Menard Keynes justifiait l’intervention de l’état par plusieurs procédés nécessaires tel que la dépense publique alors que Jean-Paul Fitoussi vient poser quelques limites à l'efficacité de l'interventionnisme public.

Historique :  

        l’interventionnisme est longtemps apparue comme la puissance publique de l’état qui au nom de la justice sociale fait peser sur les ménages et les entreprise le poids de l’impôt dans le but d’une redistribution limitant les inégalités sociales, on retrouve ici l’idée d’un état justicier. Une idée qui s’est développé lors des problématiques posées par la révolution industrielle alors que naissait un capitalisme débridé. Quelques grandes dates vont marquer cet interventionnisme : 1936, les contrats de travail ainsi que les conditions de travail sont encadrées; en 1952 la mise en place d’un salaire minimum… L’intervention de l’état s’est depuis peu à peu étendu dans de nombreux secteurs tel que la santé, la famille, les chômeurs.

Définition :

        Il convient de définir les termes du sujet afin d'appréhender au mieux le sujet. Dans un premier temps, l’interventionnisme : du latin intervenir soit se mêler de, l’interventionnisme peut-être soit politique soit économique. Concernant plutôt l'interventionnisme économique, il désigne une politique public conduisant à la participation de l’état à l’économie du pays, cela se traduit par la mise en place de règles si celles-ci sont jugées nécessaire par le pouvoir en place, elles visent bien souvent à la protection des citoyen, de l’économie et au développement ou au soutiens de certains secteurs d’activité considérés comme stratégique ou dans le besoin. Il peut prendre plusieurs formes tel que la redistribution de ressources, d’aide à l’investissement, des règles de protectionisme ou bien encore des politiques monétaires lorsque cette souveraineté appartient encore aux pays. Dans un second temps, l’état : du latin status c’est une forme de gouvernement, de régime. L’état désigne une personne morale de droit public qui représente une collectivité, un peuple, une nation, il exerce de manière interne le pouvoir suprême à savoir la souveraineté. L’état est doté d’un certain nombre de monopole tel que la violence ou la contrainte. D’état nous pouvons en déduire la notion d’état providence qui est une conception mettant l'accent sur la redistribution des richesses, régulation de l’économie dans le but d’une assistance aux plus démunis et de fourniture de bien et services collectifs ou individuels à titre gracieux ou presque. Dans un troisième temps, limite : il y a la une idée de contrainte, l’idée de borne qu’il ne faut pas dépasser. Une idée d’extreme surgit du mot limite donnant lieu à un seuil qui n’est pas acceptable de dépasser. Il y a donc la, dans les termes du sujet, l’idée que l'interventionnisme public connait des limites, un freins, un seuil.

Doctrine :

        Deux doctrine s’oppose à se sujet, une première soutenant le fait qu’une auto-régulation existe étant donnée que l’offre créerait sa propre demande, c’est en tout cas ce que soutenait Jean-Baptiste SAY. Cependant la crise de 1929 ayant d’importantes retombé, une nouvelle doctrine est nécessaire à la justification de l’intervention de l’état, John Mesnard KEYNES en à fait l’apologie dans son livre « la théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie ». Ce sont des politiques qui vont pendant plusieurs années donner lieu à la croissance comme l’a été le New Deal au états unis.

Contextualisation :

        La question de l'interventionnisme est une notion relativement moderne, comme il l’a été mentionné précédemment, la révolution industrielle en est le principale point de départ. Il s’est développé principalement dans la période post seconde guerre mondiale, la période d’analyse sera donc principalement de la fin de la guerre à nos jours.

Problématisation :

        L’intervention publique nécessite une intervention sur les marchés soit dans l’économie réelle normalement et idéalement auto-régulée par les firmes, les entreprises ainsi que par l’offre et la demande. L’idée derrière cela est de savoir dans quelle mesure l’état doit-il intervenir dans l’économie de marché ?

Annonce de plan :

        Le développement s’articulera de la manière suivant : dans un premier temps, le marché est un outil permettant d’atteindre un certain optimum économique. L’état doit donc pour certains se contenter d’être un garde fou de cet équilibre (I). Dans un second temps, il est toutefois possible d’objecter face à cette théorie du fait de certaines limites du marché rendent l’intervention économique de l’état nécéssaire (II).

  1. Le marché : un outil pour atteindre l’optimum économique. L’état doit donc se contenter d’être un gendarme.

        Cette première partie prendra la forme qui suit : une première partie sur la théorie annonçant qu’il y aurait un retour automatique à la l’équilibre grâce à la concurrence pure et parfaite (A). Une seconde partie relatant les inconvénients de l’état providence (B).

  1. La théorie : retour automatique à l’équilibre en concurrence pure et parfaite stigmatisant ainsi les politiques publiques.

  1. La concurrence pure et parfaite est un facteur d'efficacité

        C’est un model idéal de fonctionnement des marchés qui permet le respect des conditions d’atomicité, d’homogénéité, de libre entrée des entreprises sur le marché, de mobilité des facteurs de production ainsi pur finir que la transparence de l’information.

La concurrence permet la baisse des prix qui entraine une incitation à produire plus ou moins. La concurrence pure et parfaire incite les entreprises à innover et remet en permanence en jeu les avantages acquis par certaines entreprise. Ainsi la concurrence pure et parfaite permet l’accroissement de la productivité et la pratique de la division du travail mise en avant par Emile Durkheim.

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