La prospérité du vice (fiche introduction et 1er chapitre)

Préface :

L’auteur explique qu’il va explorer à travers ce livre le processus par lequel les pays émergents (Inde et Chine) pourraient suivre le même destin que l’Occident (apocalypse). Il va étudier les nombreux parallélismes entre ces deux processus. « L'histoire européenne mérite d'être examinée en détail, dans la mesure où elle permet de déceler les causes et les conséquences possibles des risques qui s'associent à l'industrialisation d'une société donnée ». Il explique également que le 21ème siècle sera marqué par d’autres défis (écologie, technologies…).

Introduction :

L’auteur remontre le lien entre les différents processus Orient-Occident et se pose la question suivante : « Qui peut jurer que l'Asie échappera aujourd'hui à ce destin tragique ? ». Question inquiète dont dépend le siècle qui s'ouvre.

Des lois cachées dès l’origine du monde :

L’auteur explique une règle de société : lorsque qu’une société commence à prospérer grâce à une nouvelle technologie, le revenu moyen des habitants augmente. La croissance économique entraîne la croissance démographique : la richesse augmente la natalité et réduit la mortalité. Mais la hausse de la population fait baisser progressivement le revenu par tête. On parle de la Malthus. Exemple d'un règne de la prospérité du vice : l'européen est en moyenne plus riche que le chinois au début du 18e siècle c'est parce qu'il est plus sale point à son plus grand profit, l'européen ne se lave pas virgule alors que le chinois et le japonais se baigne chaque fois que possible. Les japonais sont en comparaison des modèles absolus de propreté. Ce qui explique qu'il soit plus nombreux et plus pauvre.

Aux origines de la suprématie européenne :

L’auteur nous apprend que l’humanité doit à l’Europe, d'avoir découvert une croissance perpétuelle non pas seulement de la population mais du revenu moyen de ses habitants. « A partir du 19ème siècle dans les pays industrialisés, c'est la croissance du revenu par tête qui devient la marque d'une société prospère ». Il nous explique que la Chine semblait mieux partie que l'Occident mais elle a voulu se concentrer sur son territoire et a détruit tout ces bateaux d'exploration car il l’empereur trouvait ces voyages inutiles et coûteux. Mais, en Europe il explique qu’il y a une rivalité forte dès qu’une puissance tend à dominer, elle déclenche une coalition pour l’abattre.

L’addiction à la croissance :

L’auteur nous explique la transformation des sociétés par l’industrialisation et cite Joseph Schumpeter : « destruction créatrice révolutionnant incessamment de l'Intérieur la structure économique, en détruisant ces éléments vieillis et en créant continuellement des éléments neufs ». Les nouvelles sociétés alternent prospérité et dépression. Il explique que le ralentissement de la croissance dans les pays occidentaux frappera également les pays émergents. La France était plus heureuse durant les 30 glorieuses qu'elle ne l'est aujourd'hui alors qu'elle est devenue 2 fois plus riche.

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