Fiche de révision (Chapitre 2) - ÉCONOMIE
Fiche : Fiche de révision (Chapitre 2) - ÉCONOMIE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar julienpegas • 22 Février 2017 • Fiche • 1 442 Mots (6 Pages) • 1 105 Vues
FICHE 2 : QUELLES SONT LES SOURCES DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE ?
2.1. Quel est le rôle des facteurs de production ?
Quels sont les problèmes que pose la fonction de production ?
Les économistes néoclassiques ont défini une fonction de production agrégée qui relie les quantités de facteurs de production (« inputs ») et le volume produit (« output »). L’existence d’une fonction de production fait l’hypothèse qu’il y a une parfaite substituabilité entre K (capital) et L (travail). Cette fonction est caractérisée par la loi des rendements décroissants. Cette loi énonce que l’augmentation de la quantité de facteurs de production utilisés mène à une moindre efficacité de chacun des nouveaux facteurs mis en place, et qu’à terme, leur productivité additionnelle tendra vers zéro (David Ricardo, 1801) :
Q = f (K, L).
On peut définir la productivité d’une façon très générale comme un rapport entre une production et les facteurs mis en œuvre pour la réaliser. On peut alors calculer la productivité d’un salarié, d’un atelier, d’une entreprise, d’une économie. On s'intéresse souvent à la productivité du travail, il existe cependant d’autres productivités. Il y a 3 mécanismes qui permettent une hausse de la productivité :
Ce sont les systèmes économiques et leurs organisations (Taylorisme, Fordisme, Toyotisme) qui vous permettre la hausse de la productivité. |
Selon les études empiriques, cette fonction de production n’explique que partiellement la croissance. La partie non expliquée (ou « résidu ») est dénommée productivité globale des facteurs (P.G.F.). Elle est considérée comme la participation du progrès technique à la production (innovation de produit, innovation de procédé et innovation d’organisation du travail) :
Q = A f (K, L).
Croissance extensive/intensive :
Croissance interne/externe :
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La croissance du XIXème siècle est essentiellement une croissance extensive. Limité par la loi des rendements décroissants, ce type de croissance n’est pas infinie et l’investissement n’est progressivement plus un facteur de croissance. Au contraire, la croissance du XXème siècle est essentiellement une croissance intensive, car elle s’explique principalement par la hausse de la productivité globale des facteurs, c’est-à-dire l’accroissement de l’efficacité des facteurs. La mise en œuvre du progrès technique permet de surmonter la loi des rendements décroissants en rendant chaque travailleur, chaque machine plus efficaces.
Les économies d'échelle se produisent lorsqu’une entreprise atteint un certain seuil de production pour lequel le coût unitaire diminue. Elle s’explique par 3 phénomènes :
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Quelle place occupent l’investissement et le progrès technique ?
L’investissement des entreprises est un élément essentiel de la croissance économique. Du point de vue microéconomique, il se fait en fonction du degré d’obsolescence (technique, technologique, économique) de l’entreprise et de son taux d’utilisation des capacités productives. Du point de vue macroéconomique, l’investissement permet de répondre aux exigences de compétitivité. Les keynésiens considèrent que la demande de biens et services qui détermine l’offre des entreprises dépend du niveau des investissements.
FBCF : Investissement matériel + Achat de logiciels. La FBCF ne prend pas en compte les autres investissements comme la R&D, l’achat de brevets, les dépenses en formation et commercial marketing. La FBCF sous-estime donc l’effort en matière d’investissement. On distingue trois types d’investissement productif :
Ces trois investissements sont purement théoriques puisque dans la réalité il est difficile de les distinguer. En effet, un investissement peut à la fois être de capacité et de productivité. |
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