Economie : les fonctions de la monnaie
Fiche : Economie : les fonctions de la monnaie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar moke49 • 29 Octobre 2018 • Fiche • 13 498 Mots (54 Pages) • 708 Vues
Page 1 sur 54
CHAPITRE 1/ La monnaie : concept et généralités
Qu’est-ce que la monnaie ?
Monnaie (en économie) = la monnaie est l’ensemble des actifs de l’économie que les individus utilisent régulièrement pour acheter des biens et des services auprès d’autres individus.
Les fonctions de la monnaie
La monnaie : unité de compte : référentiel que les individus utilisent pour afficher les prix et enregistrer la dette.
- Unité de compte : (lorsqu’elle existe) est dans une économie, l’étalon servant à mesurer les prix (donc à « compter »).
- Dans les éco monétaires modernes : monnaie qui joue ce rôle (sert de numéraire -> permet de nombrer les biens).
- Pour faire des échanges il faut pvr apprécier la valeur de chaque marchandise → nécessité d’exprimer la valeur de tous les biens, en fonction d’un seul, qui est la monnaie = biens commensurables.
- Intérêt UdC : simplifie considérablement le système de prix en vigueur.
- En l’absence d’étalon commun, il faut déterminer autant de prix relatifs qu’il y a de paires de biens : prix. [pic 1]
La monnaie : instrument de paiement/ d’échange
- Comparer nos économies monétaires avec des économies de troc (pas de monnaie).
- Eco de troc : transaction difficiles donc coûteuses (ex avec bien A et B=double coïncidence) → coûts de transaction et coûts d’attente, stockage de biens parfois.
- Intermédiaire des échanges (=monnaie), universellement accepté par les agents éco facilite les transactions et réduit les coûts. (Voir effet sur A et B)
- Monnaie = caractérisée par la liquidité, « liquidité par excellence », pas besoin d’être transformée (acceptée telle quelle dans les paiements→ tient au pouvoir libératoire (on ne peut pas légalement refuser d’être payé en monnaie)= pouvoir politique).
- Actif liquide : peut être rapidement transformé en moyen de paiement sans perdre de la valeur.
La monnaie : réserve de valeur
- Dissocier montant vente d’un bien de l’achat d’un autre.
- Réserve de valeur (ou réserve de pouvoir d’achat) : argent qui nous reste entre la vente et l’achat.
- Supports pouvant conserver la valeur : objets précieux, terrains, actions, obligations… (mieux que la monnaie car procurent une rémunération ou peuvent fortement s’apprécier)
- Fonction de réserve de valeur : limitée aujourd’hui car monnaies susceptibles de connaitre une érosion de leur pouvoir d’achat (inflation, dévaluation, dépréciation)
Les conceptions de la monnaie (institution, bien, phénomène social ou actif)
La monnaie en tant qu’institution
- Le besoin de monnaie n’existe que dans une économie d’échange (même là on peut ne pas recourir à la monnaie->peuvent faire troc)
- Monnaie comme institution : son existence suppose qu’elle soit toujours et partout acceptée en paiement, et supposent une certaine confiance des agents dans l’organisation des paiements.
La monnaie, un phénomène social ?
- Eco de troc = cout transac° élevés. S’ils s’accordent sur le choix d’1bien présentant des qualités intrinsèques, telles que chacun d’eux accepterait comme contrepartie dans sa transaction alors → réduction des coûts. Donc la monnaie/bien (il faut que les agents aient confiance en lui, il peut même n’avoir aucune valeur intrinsèque) choisi deviendrait le moyen d’échange utilise dans toute transaction et simplifierait le système des prix.
- Le bien choisi ne sera plus désiré pour son utilité propre, mais pour l’utilité que représenterait sa fonction aux yeux de ses utilisateurs.
- Déf° institutionnelle de la monnaie : la monnaie est le moyen d’échange grâce auquel l’achat immédiat de tous les biens, services, titres est possible sans coût de transaction ni coût de recherche. La monnaie est phénomène social parce qu’elle repose sur la confiance des agents dans les systèmes qui la produisent.
Formes monétaires
La monnaie métallique (elles tirent leur valeur du métal qu’elles contiennent)
Pourquoi la monnaie métallique ?
- Adam Smith, 1776 : « recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations » : avantages procurés par les métaux : « avantage de pouvoir se garder avec aussi peu de déchets que quelque autre denrée que ce soit, aucune n’était moins périssable qu’eux, (…) Ils peuvent se diviser en autant de parties qu’on veut, et ces parties, avec la fusion peuvent être de nouveau réunis en masse. + instruments les plus propres au commerce et à la circulation.
- Métaux précieux : valeur élevée avec un faible volume.
- Léon Walras : MP existe en quantité limitée : recherchés et donc propices à l’échange.
- Servent de numéraire et de monnaie car qualité uniformes, indestructibles, divisibles et facilement transportables.
- Pièces d’or et d’argent acceptées en monnaie métallique car ont une valeur intrinsèque. Leur valeur nominale = celle du métal contenu dans la pièce et lorsque la frappe est libre.
- Dissociat° entre valeur intrinsèque pièce et valeur qui lui est conférée par le pvr public → émission de la plupart des pièces. Elles sont frappées dans un métal de faible valeur et l’État leur donne une valeur légal (ok pr paiements). C’est en fait monnaie divisionnaire (petits paiements, rôle d’appoint pr gros paiements).
Le bimétallisme
- Déf° : système monétaire reconnaissant deux parités métalliques légales, combinant ainsi deux étalons.
- Lois des 7 et 17 germinal an XI (1803) : sys bimé en France, 3 conditions nécessaires pr un tel sys :
- Rapport légal fixe entre les 2 métaux (or 15,5 fois > argent)
- Attribution à chacun des 2 métaux du pvr libératoire illimité
- La frappe par l’État à la demande des particuliers
- Inconvénient : éventuelle discordance entre le rapport légal fixe et le rapport commercial résultant des cours libres de l’or et de l’argent. Le rapport commercial peut différer du rapport légal entre les 2 métaux. → accroissement de la circulation de l’argent et une véritable disparition de l’or → Loi Gresham : « quand dans un pays deux monnaies légales sont en circulation, la mauvaise monnaie (monnaie en métal déprécié) chasse la bonne ».
- Bimétallisme boiteux → en pratique : monométallisme or de fait. En 1865 (pr remédier à la pénurie relative d’argent) : l’Union monétaire latine réduit le titre des pièces d’argent pr abaisser leur valeur exprimée en or et de limiter le pvr libératoire et la frappe libre à la seule pièce d’argent de 5F.
- 10 ans+ tard : situation inverse → dépréciation relative de l’argent. 1878 : supp liberté de frappe de l’argent, sauf le pvr libératoire illimité de la pièce d’argent de 5F
- Début du XXème siècle, principaux pays du monde avait définitivement abandonné le bimétallisme
Le monométallisme
- Déf° : Système monétaire qui ne reconnait qu’une seule monnaie légale : l’or et l’argent, généralement.
- Or > argent, du fait de la loi Gresham
- Chine avec le cuivre en métal de référence
- Monnaie divisionnaire (billon) : constituées d’alliages divers et destinées à assurer des paiements de faibles importance
Intérêts du mono-or :
- Métal choisi pr servir de monnaie sera également utilisé comme marchandise. En laisser la + grande qtt possible comme marchandise pr ne pas nuire à son utilisat° entant que telle.
- Or + rare donc + de valeur que l’argent->donc mieux d’utiliser l’or : Walras (relire son truc)
- Veille de la 1GM : étalon-or (plus utilisé depuis 76) = monométallisme-or (valeur des # monnaies est définie par rapport à ce métal)
- Monom réussit à l’imposer, parce que le 2nd métal devient de - en - nécessaire pr constituer un stock de monnaie suffisant du fait de l’utilisation du papier dans un rôle monétaire.
- Dvlpt + usage du papier (conforte la place de l’or face à l’argent) permet d’éviter d’utiliser l’or dans ts les paiements. Le papier en vient à supplanter le métal.
Inconvénients du mono
- Or dispo en qtt limitée dans le monde et de plus en plus utilisé (dvlpt des act éco, ↗ emploi or en tt que marchandise) =====> baisse continue des prix
- Keynes : rigidité au niveau des salaires, existence de contrats à termes libellés en monnaie qui contribuent à stabiliser les prix dans le temps.
- ➔ Neutralité monétaire remise en cause
- Mono-or = pas apte à garantir la stabilité monétaire car autorise une baisse des prix susceptible de perturber l’act éco.
B. La monnaie de papier
Le papier-monnaie
- Repose sur la contrainte
- Légitimité venant de la monétisation de la dette publique
- Parfois l’Etat peut manquer de ressources pr assurer l’E des paiements. Il peut alors donner une valeur nominale à un papier (non remboursable en métal) et s’en servir pour payer ses créanciers. Le papier-monnaie matérialise une dette de l’État.
- Un exemple : les assignats (1791) ; en 1789 : Assemblée : emprunt de 400 millions en émettent des titres : des assignats
- => échec donc impératif de retourner à la monnaie métallique
Le billet de banque
- Repose sur la confiance de son détenteur dans la capacité de la banque à en assurer la conversion en métal.
- Émis par un établissement privé, à l’origine.
- Déf : Somme dont le porteur peut à tout instant exiger le paiement en or ou en argent auprès de l’institut d’émission. Donc monnaie fiduciaire
- Monnaie de papier remboursable en pièces dans un système métallique
- Légitimité venant de la promesse en métal
- Contrepartie du billet de banque convertible = stock d’or détenu par la banque
- Banque créer des billets pr un montant > à son encaisse métallique -> situation viable pdt que les détenteurs de billets ne présentent pas tous simultanément leur papier au remboursement.
- Créance sur l’établissement qui l’avait émis
Approches théoriques de l’émission des billets
2 écoles s’opposent :
- Currency School : si la banque met en circulation un papier sur lequel est inscrite une somme, elle doit posséder l’équivalent en métal dans ses coffres. Le billet est donc un substitut commode de l’or permettant de faciliter la circulation. Montant billets émis par banque ne doit pas excéder la valeur de sa réserve en or ou en argent
- L’école de la banque (Banking school) : remet en cause cette vision archaïque de la nature du billet. La banque peut émettre des billets pour une valeur > à son encaisse métallique (or joue certes un rôle car billet convertible). Besoins de l’éco qui entraînent la création de billets. Qd act ↗ alors + de crédits commerciaux et en contrepartie de ces crédit banque émet des billets. Pas d’excès de billets car font déjà l’objet d’une demande. Circulation monétaire se réduit automatiquement qd l’act éco se ralentit.
C. La monnaie scripturale
- Peut être transférée d’un compte à l’autre avec divers instruments
- Celui qui détient a un avoir qui est simplement matérialisé par une écriture dans les comptes d’une banque
- Se trouve dans comptes à vues dans les banques, chèques postaux, au Trésor
- Créance sur l’établissement qui gère le compte
- Dépôt à vue -> possibilité de conversion comparable à celle des billets à vue
- On peut retenir trois instruments importants qui rendent possible la circulation de la monnaie scripturale : le chèque, l’ordre de virement et la carte bancaire.
Les propriétés de la monnaie (sa nature la différencie des biens)
L’élasticité de l’offre de la monnaie est nulle
- Pas un seul mécanisme auto qui permet de produire plus de monnaie
- Tient au fait que son offre ne dépend pas de l’usage de tel ou tel facteur. En particulier, la monnaie centrale peut être considérée parfois comme totalement exogène.
L’élasticité de substitution de la monnaie est nulle
- Keynes : absence de véritables substituts de la monnaie => si la qtt de monnaie est insuffisante = aucune possibilité de substituer d’autres actifs ou biens à la monnaie.
- Idée que la monnaie a une dimension institutionnelle
La monnaie : liquidité par excellence
- Keynes = 1er à mettre en évidence cette idée → def : Aptitude d’un actif à être vendu rapidement et sans perte en capital
- Peut être cédée à tout moment à sa valeur faciale donc liquidité par excellence. On peut situer les autres actifs selon leur liquidité selon elle.
La valeur de la monnaie
- Pas de prix de marché.
- Son prix vaut nécessairement 1 quand elle sert d’unité de compte
- Lorsqu’existe une unité́ de compte abstraite, la valeur de la monnaie en termes de cette unité́ est conventionnelle : elle est régie par les autoritaires monétaires.
- Cpt valeur de monnaie évaluée par la valeur des biens qu’elle permet d’acquérir (si prix des biens augm, la monnaie perd de la valeur)
- Le taux d’inflation qui n’est rien d’autre que le taux de croissance du niveau général des prix, permet de mesurer le taux de dépréciation de la monnaie.
TD1
Vrai/Faux :
1) Dans une éco la monnaie sert systemt d’unité de compte : FAUX
...
Uniquement disponible sur LaDissertation.com