Economie, devoir

Economie

1. Expliquez les conséquences des pratiques anticoncurrentielles sur le marché du transport aérien pour les différents agents économiques concernés, puis analysez le rôle des organismes qui sont intervenus.

Les pratiques anticoncurrentielles se définissent par des actions mises en place pour limiter la concurrence sur le marché et améliorer la situation de certaines entreprises.

Pour les consommateurs, ces pratiques ont un effet sur la hausse des prix et ont moins de choix de produits, car moins de concurrence.

Pour les entreprises concurrentes, ces pratiques ont un effet sur a perte de clients, la baisse du chiffre d’affaires, des difficultés à accéder au marché, et moins, voire plus du tout d’incitation à innover, à investir.

Quant aux entreprises concernées, ces pratiques anticoncurrentielles peuvent entraîner de fortes amendes et des condamnations importantes.

C’est pour cela que la Commission européenne, chargée de faire respecter les lois d’égalité au niveau supranational, a infligé 800 millions d’€ d’amende à près de 11 compagnies aériennes alors que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), chargée de protéger le consommateur au niveau national, a demandé des clarifications sur ces pratiques scrupuleuses.

1. Le marché du transport aérien a des effets néfastes pour la planète. Définissez ce phénomène en économie et montrez que l’Etat peut y remédier.

Le marché des droits à polluer fonctionne de la façon suivante : Pour polluer, une entreprise doit posséder des droits en quantité suffisante.  Si elle n’en a pas assez, elle doit en acheter auprès d’autres entreprises qui ne les ont pas utilisés en totalité. L’intérêt de ce marché est de limiter la pollution et d’inciter les entreprises les plus polluantes à réaliser des investissements afin d’être moins polluant.

L’Etat, pour remédier aux effets néfastes pour la planète, a mis en place des quotas, c’est-à-dire un permis d’émission de carbone de 15%

Pour contraindre les agents économiques à intégrer les externalités négatives qu’ils génèrent, il faut faire en sorte qu’un coût soit affecté aux conséquences de leurs externalités. On peut donc imaginer des taxes, des amendes, des lois afin de limiter les externalités négatives.

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1. Justifiez que l’innovation en matière d’aviation pourrait générer des effets positifs.

Sachant qu’un avion consomme 106 kilos de carbone pour 100 km et une voiture 70 kilos pour la même distance, et sachant qu’un avion a en moyenne 180 places et une voiture maximum 5, on peut donc comparer les deux consommations :

Un trajet en voiture pour 180 personnes émettrait 2 520 kg de carbone alors qu’un trajet en avion n’émettrait pas plus de 106kg. C’est donc un effet positif sur la pollution, surtout lorsque l’on sait que les avions de nouvelle génération ont un nouvel aérodynamisme, de nouveaux réacteurs, une électrification poussée, des matériaux composites légers […] L’aéronautique explore plusieurs voies, comme les carburants verts, les piles à combustible, les avions tout électriques, des moteurs hybrides… Mais aussi en confiant le suivi des vols au satellites, pour éviter les embouteillages au-dessus des aéroports.

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