Economie Devoir BTS: Analyse de la conjoncture économique
Mémoire : Economie Devoir BTS: Analyse de la conjoncture économique. Recherche parmi 301 000+ dissertationsPar Lascox38 • 26 Décembre 2014 • 2 377 Mots (10 Pages) • 1 423 Vues
Première partie : économie générale (20 points)
Analyse d’une situation économique : Analyse de la conjoncture économique
française
La présente note de synthèse permet de répondre à certaines questions des membres du comité
d’entreprise, quant à l’évolution de la conjoncture économique française. Seront successivement abordés
dans ce document, les facteurs exogènes ayant eu un impact défavorable sur la zone euro en 2011 ainsi
que les indicateurs conjoncturels signifiant un retournement de la conjoncture à cette même période. La
dernière partie de la note s’attardera sur la nature des anticipations des entrepreneurs quant à la croissance
dans la zone euro, et le lien avec l’état des différents moteurs de la croissance à la fin de l’année 2011. En
conclusion, l’impact de la conjoncture sur la situation de l’entreprise sera brièvement évoqué.
1. Les facteurs exogènes (en provenance de l’extérieur) ayant eu un impact défavorable sur la
conjoncture dans la zone euro au premier semestre 2011 :
– faible demande émanant du japon (conséquence du séisme et de l’accident nucléaire de Fukushima) ;
– hausse de prix des matières premières et notamment du pétrole ;
– politiques économiques plus restrictives dans les pays émergents (moindre demande adressée aux pays
occiden-taux) ;
– ralentissement de la croissance et de la consommation dans l’ensemble des pays occidentaux, dont les
États-Unis.
2. Les indicateurs conjoncturels signifiant un retournement de la conjoncture :
– la croissance au 4e trimestre 2011 et au premier trimestre 2012 devrait être négative. (deux trimestres
consécutifs de croissance négative sont requis pour confirmer un scénario « dit de récession ») ;
– progression du taux de chômage, lequel devrait atteindre début 2012, 10 % de la population active
(donnée France entière) ;
– très faible progression de la consommation et maintien à un niveau très élevé du taux d’épargne des
ménages (près de 17 %) ;
– chute de la production manufacturière au dernier trimestre 2011 et au premier trimestre 2012,
respectivement de 1,1 et de 0,7 % ;
– net recul du taux d’inflation, lequel prouve que l’offre est excédentaire par rapport à la demande sur la
quasi-totalité des marchés ;
– contraction des échanges internationaux (–0,6 % au second trimestre 2011).
3. L’impact des anticipations des entrepreneurs, sur le comportement des entreprises et sur la
conjoncture économique en 2012 :
Les anticipations des entrepreneurs à la fin 2011 sont très pessimistes. Ces dernières sont en adéquation
avec le fait que la France soit entrée fin 2011 dans une nouvelle phase de récession (certes moins forte
qu’en 2008-2009). Les anticipations sont fondées sur la perception subjective de la situation économique par
les chefs d’entreprise mais également sur l’analyse de leurs carnets de commande.
Si ces derniers sont peu remplis, l’entreprise devra, dans un premier temps, reporter certains
investissements. Elle devra également s’attacher à limiter ses coûts de production, en supprimant toutes les
dépenses qui ne sont pas indispensables à court terme. Il s’agit de procéder, dans un premier temps, à une
rationalisation des achats puis, si besoin est, d’adapter sa combinaison productive, en fonction de l’évolution
de la demande. Il est, dans ce cadre, possible que certaines entreprises soient dans l’obligation de
supprimer certains postes de travail, voire de licencier.
La moindre demande adressée aux entreprises a nécessairement un impact sur la conjoncture
macroéconomique. Le report des investissements, la rationalisation des achats et des charges de personnel
a une incidence négative sur les chiffres de la croissance, de l’emploi, ainsi que sur le volume des échanges
internationaux. La baisse ou la stagnation des revenus du travail distribués, alliés à une stabilité des salaires
dans un contexte de progression du chômage, a un effet dépressif sur le volume de consommation des
ménages. Ces derniers épargnent alors une part plus importante de leur revenu disponible, donnée
confirmée par le niveau historique atteint par le taux d’épargne des ménages début 2012.
Conclusion : incidence de la conjoncture sur l’activité de l’entreprise Batitout
En principe, le ralentissement des investissements (des ménages, des entreprises ainsi que des
administrations publiques) aura une incidence négative sur l’activité de l’entreprise Batitout. Deux nuances
peuvent toutefois être apportées. D’une part, l’entreprise d’après le paragraphe introductif est en phase de
croissance forte. D’autre part, elle est innovante et performante. Pour ces deux raisons, il est possible qu’elle
puisse plus aisément faire face au ralentissement de la demande que ses concurrents. Enfin, et à titre
subsidiaire, la baisse de l’activité n’est pas
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