Chapitre 5 Les comptes financiers
Cours : Chapitre 5 Les comptes financiers. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emma Marrec • 6 Février 2020 • Cours • 2 859 Mots (12 Pages) • 443 Vues
Chapitre 5 : Les comptes financiers
Les comptes financiers servent à retracer les opérations financières effectués par les unités institutionnelles.
Table des matières
1 La nomenclature des sociétés financières 2
2 Les opérations financières 5
2.1 La nomenclature des opérations financières 5
2.2 L’enregistrement des opérations 6
3 Les comptes financiers 7
4 La synthèse des comptes financiers : le TOF exemple 9
La nomenclature des sociétés financières
Les rôles des sociétés financières : l’intermédiation financière.
Certains agents économiques disposent d’une capacité de financement et d’autres agents économiques sont en besoin de financement. Le rôle du banquier est d’être entre les agents en capacité de financement et des agents en besoin de financement. Pour prêter l’argent … Il facture le service vendu + les intérêts et redonnent les intérêts à celui qui prête son argent.
Les premiers doivent accroître plus leurs créances que leurs dettes et les seconds doivent faire le contraire. Pour résoudre leurs problèmes, les agents à capacité de financement peuvent acheter des titres (actions, obligations) qui sont émis par des agents a besoin de financement. Cela augmente les créances des premiers et les dettes des seconds et ils peuvent aussi leur consentir directement des prêts.
Toutes fois, ces méthodes sont des applications limitées, car tout le monde ne peut pas émettre des titres (les ménages par exemple).
Les sociétés financières regroupent les unités dont la fonction principale est de financer (c’est-à-dire des collecter, transformer et répartir des moyens de financement) ou de gérer ces moyens de financement. Cette société s’endette pour pouvoir ensuite être créancière. Elle exerce une activité d’intermédiation financière. L’intermédiation financière consiste à canaliser des fonds provenant d’unité institutionnelle disposant des moyens excédentaire, pour les mettre à la disposition d’unité qui sont à la recherche de fonds.
On oppose traditionnellement, la finance direct (de marché) et la finance indirect (intermédiée).
Finance directe : Dans la finance directe, l’agent qui a besoin de financement le satisfait en créant un titre (on dit qu’il l’émet) et en le vendant directement à un agent qui dispose d’une capacité de financement. Le titre peut être par exemple une obligation ou une action.
Une obligation est un titre représentatif d’un morceau d’emprunt dont la durée est longue. L’émetteur doit verser des intérêts chaque année et rembourser l’obligation à l’échéance.
Une action est un titre représentatif d’un droit de propriété sur la société émettrice, qui donne notamment le droit de voter à l’assemblée générale des actionnaires et de recevoir un dividende c’est-à-dire une partie du bénéficie distribué par l’entreprise. L’émetteur de l’action ne doit pas la rembourser car ce n’est pas juridiquement une dette. Mais la comptabilité considère l’action comme une créance pour le détenteur et une dette (passif financier) pour l’émetteur. Ces titres peuvent être ou non négociable sur des marchés secondaires (la bourse), ce qui offre une grande souplesse à leurs détenteurs mais rend les prix de ces titres (les cours) incertains.
Finance intermédiée : Dans la finance intermédiée, les agents qui ont des capacités de financements effectuent des dépôts auprès des banques, lesquelles consentent des crédits (et achètent des titres) aux agents qui ont un besoin de financement. La finance indirecte évite les risques.
La nomenclature des actifs financiers sur lesquelles portent des opérations financières permet de distinguer différents instruments financiers de la finance direct et de la finance intermédiée. Elle concerne aussi les moyens de paiements.
Les actifs financiers sont classés par ordre de liquidité décroissante et dont la liquidité d’un actif est la capacité à convertir un moyen de paiement sans délais, sans coûts, … Seul la monnaie est parfaitement liquide (dans la zone où elle est acceptée).
Le secteur des sociétés financières est divisé en 9 sous-secteurs dans le SEC 2010 :
- La banque centrale (S.121)
- Les institutions de dépôts, à l’exclusion de la banque centrale (ou établissement de crédit et assimilés) (S.122)
- Fonds d’investissements monétaires (ou OPC monétaires) (S.123)
- Fonds d’investissements non monétaires (ou OPC non monétaires) (S.124)
- Autres intermédiaires financiers à l’exclusion des sociétés d’assurances et des fonds de pension (S.125)
- Les auxiliaire financiers (S.126)
- Les institutions financières captives et les préteurs non institutionnels (S.127)
- Les sociétés d’assurances (S.128)
- Les fonds de pension (S.129)
En France, les 5 premiers secteurs sont les intermédiaires financiers.
La banque centrale (S.121) regroupe les sociétés dont la fonction principale consiste à émettre la monnaie, à maintenir sa valeur interne et externe et à gérer les réserves de change d’un pays.
Les institutions de dépôts, à l’exclusion de la banque centrale (ou établissement de crédit et assimilés) (S.122) qui comprennent toutes les sociétés dont l’activité principale consiste à recevoir des dépôts (ou de proches substituts), et à octroyer des crédits ou à effectuer des placements en valeurs mobilières pour leur propre compte. (Banque commerciale, mutualisme, établissement de monnaie électronique)
Les fonds d’investissements monétaires (ou OPC monétaire) (S.123) regroupent les sociétés hors du champ des S.121 et S.122, dont l’activité consiste à émettre des parts de fonds d’investissements constituant de proches substituts aux dépôts et à effectuer, pour leur propre compte, des placements. Il s’agit en France des SICAV et des FCP monétaires.
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