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Analyse pestel

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Par   •  17 Décembre 2019  •  Résumé  •  1 495 Mots (6 Pages)  •  1 088 Vues

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ANALYSE PESTEL

Politique

Au fil des années les autorités prennent de nouvelles mesures pour la sécurisation des transactions bancaires et la lutte contre le blanchiment. (Voir formation CE)

La fiabilité du système bancaire français est mise à l’épreuve, étant donné que sans fiabilité, l’économie du pays s’effondrerait. La règlementation est par conséquent plus stricte. (Rechercher/notifier dans le LEGAL les différentes lois récentes qui illustrent l’effectivité de ces nouvelles mesures).

L’assurance-vie est de plus en plus... au détriment du livret A qui n’est quasi plus d’aucune utilité pour les français. La CE a d’ailleurs perdu nombre de parts sur le marché du fait de cette marginalisation croissante. (Voir la loi qui permet à toutes les banques d’attribuer des livrets A) aux clients).

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La faiblesse des taux d’intérêt plombe les banques mais fait le bonheur des emprunteurs

Alors que les taux d'intérêt sont historiquement bas, les banques s'essoufflent, les épargnants souffrent, et les emprunteurs sourient !

Les établissements bancaires de la zone euro redoutent une nouvelle baisse imminente du loyer de l'argent. La Banque Centrale Européenne décide la politique monétaire des 19 pays membres de la zone euro, en fixant notamment le niveau de taux d'intérêt dit "directeurs". Ces taux influent sur le coût du crédit pratiqué par les banques ainsi que sur le rendement de l'épargne. Depuis mars 2016, l'institution monétaire a abaissé son principal taux directeur à 0%, ce qui permet aux banques de lui emprunter gratuitement des liquidités pour une durée d'une semaine.

En outre, depuis l'été 2014, la BCE sanctionne financièrement les banques lorsque celles-ci placent à court terme des surplus de liquidité auprès d'elle. Le taux dit "de dépôts" stationne actuellement à -0,40%. Les établissements bancaires sont en effet tenus de garder en réserve auprès de la BCE des fonds afin de faire face aux retraits de leurs clients. Or, ils déposent généralement beaucoup plus que ce montant obligatoire. Ces taux d'intérêt constituent donc un outil crucial : en poussant à la baisse le coût des crédits et en faisant payer les banques qui stockent de l'argent plutôt que de le prêter, la banque centrale entend stimuler l'activité économique.

Quel impact pour les banques ?

Problème, "depuis qu'on a instauré ce taux négatif sur les dépôts, cela coûte cher aux banques", affirme à l'AFP Éric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG Management School. "On estime qu'au taux actuel sur les liquidités excédentaires, cela coûte environ 7,5 milliards d'euros par an aux banques de la zone euro", évalue M. Dor. Plus largement, cette politique affecte directement la rentabilité des banques sur leur activité de prêt en réduisant chaque fois davantage la marge entre le taux d'intérêt auquel les établissements bancaires prêtent et celui auquel ils se refinancent.

Quelles perspectives ?

Depuis fin juillet, l'horizon s'obscurcit pour le secteur bancaire européen, qui anticipe une nouvelle baisse des taux de la BCE à la mi-septembre. "En début d'année, les acteurs s'attendaient à une remontée des taux au deuxième semestre, et finalement on est sur une perspective de taux encore plus bas et pour plus longtemps", indique à l'AFP Nicolas Malaterre, directeur senior chargé du secteur bancaire en France pour l'agence de notation S&P Global Ratings.

"La rentabilité des banques de la zone euro, déjà sous pression, risque de devenir un problème plus structurel", ajoute-t-il. Conséquence : les banques doivent convaincre les investisseurs de leur capacité commerciale à faire face à des taux négatifs durables, tout en respectant les exigences réglementaires qui les obligent à mettre en réserve des capitaux supplémentaires pour parer à d'éventuels chocs financiers.

Les groupes bancaires dont les revenus dépendent essentiellement de l'activité de prêt et dépôts, comme les banques régionales allemandes, souffrent plus de cet environnement que les banques diversifiées dans les services financiers, l'assurance ou la banque d'affaires et d'investissement, comme c'est le cas des établissements français.

Quelles conséquences pour les clients et les épargnants ?

Jusqu'ici, seule la clientèle d'entreprise pouvait se voir facturer des dépôts importants auprès d'une banque, mais selon un sondage réalisé en juillet en Allemagne, une trentaine d'établissements bancaires du pays ont décidé de ponctionner leurs clients les plus fortunés dont les dépôts atteignent au moins 100.000 euros.

Néanmoins, cette pratique demeure rare dans la zone euro, où la concurrence est acharnée entre les banques, tenues de conquérir plus de clients pour compenser leur perte de marge. Le prêt immobilier à taux compétitif est ainsi devenu leur principal appât, au bénéfice des nouveaux emprunteurs qui apparaissent comme les grands gagnants de la stratégie de la BCE.

En revanche, les épargnants ayant investi dans des placements financiers font figure de perdants, le rendement de nombreux produits d'épargne ayant baissé de concert avec les taux. Un sujet particulièrement

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