La Biobox de Lola

LEDRU

ANNICK

BTS CG1

LA BIOBOX DE LOLA

Dossier 1 : MANAGEMENT

1°) Pour la création de son entreprise, Lola Thessier doit tout d’abord formaliser son idée, qui est l’idée de box mensuel ici. Après l’étude des nouvelles tendances de consommation, elle souhaite développer le box par abonnement en se basant sur le modèle économique de FOODIZBOX (en plein succès).

Ensuite, elle doit effectuer une étude de marché dans le but de pouvoir tester la faisabilité de son projet. Elle pourra ainsi découvrir le marché et ses tendances, d’étudier la demande mais aussi les offres déjà existantes. Ainsi, cette étude va lui permettre d’identifier les concurrents et les stratégies à adopter. Elle est d’autant plus importante étant donné que la concurrence est rude avec les autres foodbox (cas de Foodibzbox), qui sont de plus en plus nombreuses, dans de nombreux domaines différents (box culinaire bio, box culinaire voyage, etc.…). Pour avoir un succès, la communication est très importante, notamment pour gagner en visibilité sur le web, c’est donc un facteur à ne pas négliger, avec elle la logistique et le transport (pour offrir un service de qualité aux clients).

Après, elle doit choisir le statut juridique de son entreprise. Etant donné que c’est une nouvelle entreprise, qui n’a pas encore développer, elle peut opter pour le choix d’un statut de l'entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL). Son principal avantage consiste en la possibilité de limiter la responsabilité de l'entrepreneur par la constitution d'un patrimoine d'affectation dédié à son activité professionnelle. Ainsi, en cas de difficultés ou de faillite, contrairement à l'entreprise individuelle classique, le patrimoine personnel de l'entrepreneur n'est pas engagé. Les créanciers professionnels ne peuvent se rembourser que sur le patrimoine déclaré affecté à l'EIRL.

En plus, elle doit mettre en place le « business plan », qui va lui permettre de présenter les éléments principaux de son projet, mais aussi pour vérifier sa faisabilité et sa viabilité. Comme le projet est déjà poser, elle pourra anticiper sur certaines phases de coûts. Le « business plan » est aussi un document utile pour convaincre les investisseurs, les banques et d’autres partenaires à garder une trame du projet.

Suite à l’établissement du business plan, elle peut désormais se mettre à la recherche de financement. Pour cela, elle doit effectuer une estimation des besoins financiers à la création de l’entreprise. Ces financements peuvent résulter de plusieurs sources, en plus des apports personnels. Mme Thessier peut aussi chercher auprès de la banque, le financement participatif (« Crowdfunding »), l’Etat et les collectivités territoriales.

Une fois qu’elle ait réalisé toutes ces étapes, elle peut désormais réaliser les démarches administratives.

2°) La finalité de l’entreprise est sa raison d’exister. Selon Peter Drucker, elle vise à réaliser un profit suffisant compte tenu de ses propres objectifs en ayant une vision à long terme. En créant son entreprise, Mme Thessier souhaite inscrire son projet dans une démarche globale de développement durable. Ainsi, les finalités de son projet sont :

-La finalité économique : Mme Thessier cherche à s’associer avec de grandes marques de l’alimentation biologique pour acheter à prix bas en échange d’une publicité. C’est une bonne stratégie étant donné que les « box » sont « un moyen de marketing exceptionnel » comme le souligne Michaël Maarek.

-La finalité sociale : Elle est une entrepreneuse dynamique et enthousiaste, très motivée dans la réalisation de son projet. On peut voir qu’elle se soucie de ses parties prenantes dans le choix qu’elle fait. En effet, elle s’associe avec des entreprises ayant déjà des succès dans le e-commerce et des fournisseurs ayant des produits bio pour le respect de l’environnement.

-La finalité sociétale : Elle s’engage d’effectuer son projet dans une démarche globale de développement durable. Elle souhaite proposer que des produits bio dans le respect de l’environnement et du travail humain. C’est un engagement vis-à-vis des consommateurs, des clients, des équipes, des fournisseurs, mais aussi envers l’ensemble de ses parties prenantes.

DOSSIER 2 : Economie

3°) Le marché des « box » mensuelles est le lieu entre l’offre et la demande de « box » mensuelles. L’offre correspond au « box » (colis de découverte, une sélection de 6 à 8 articles issus de l’agriculture biologique), envoyé aux clients (abonnés) tous les mois. La demande se fait via l’abonnement des consommateurs sur le site. Notre étude porte sur l’étude de ce marché de « box » mensuelles : offre, demande et mode de fixation des prix.

Le marché des « box » est en plein essor, et compte environ 110 000 clients en France en 2016, soit 20% de plus qu’en 2015. 77% de ces clients sont des femmes, c’est une clientèle plutôt jeune (entre 25 et 34 ans). Si ce marché est en augmentation c’est grâce à l’influence des youtubeuses mais aussi du prix abordable. Un abonné reste en moyenne près de 4 mois. (doc 3)

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