Analyse IFRS du groupe la belle vie
Étude de cas : Analyse IFRS du groupe la belle vie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jowckad241 • 12 Février 2017 • Étude de cas • 1 204 Mots (5 Pages) • 1 244 Vues
Amadou Diallo MASTER ACFEI
Omboudou Dengassa Anthony
ETUDE DE CAS – IFRS
Le groupe label’ vie est la société mère et détient des parts de mlv s.a.s, hlv s.a.s, vlv s.a.s et slv s.a
[pic 1]
Carrefour Market (géré par Label’Vie S.A) : Il s’agit de l’enseigne du groupe français Carrefour portant les formats « supermarchés ». Celle-ci a été introduite au Maroc par le Groupe Label’Vie à partir de 2011 par la conversion de ses supermarchés. A fin 2015, l’enseigne totalise 47 magasins à travers le Maroc.
3) les principales différences entre comptes sociaux et compte consolidé
Les provisions internes : la consolidation impose l’élimination des opérations intragroupe, Sont ainsi éliminées, en totalité, les dotations aux comptes de provisions pour dépréciation des titres de participation constituées par l’entreprise détentrice des titres ainsi que les dotations pour dépréciation des créances en comptes courants constituées en raison des pertes subies par les entreprises contrôlées.
Les états financiers consolidés : sont établis selon la convention du coût historique à l’exception de certaines catégories d’actifs et de passifs conformément aux règles édictées par les normes IFRS.
Les actifs et passifs : dont la maturité est inférieure au cycle d’exploitation, généralement inférieur à 12 mois, sont classés en actifs ou passifs courants. Si leur échéance excède cette durée, ils sont classés en actifs ou passifs non courants sauf pour les créances d’exploitation.
L’intérêt minoritaire : est
enregistré pour correction de l’impôt net.
4) Les principaux impacts et spécificités ifrs applicables à LABEL’VIE
Les immobilisations incorporelles :
Elles se composent principalement des autres charges à répartir, des Fonds de commerce, logiciels et licences enregistrés au bilan à leur coût d’acquisition. Les logiciels et autres charges à répartir sont amortis linéairement sur une durée de 5 ans. celles acquises dans le cadre d’un regroupement d’entreprises sont comptabilisées à leur juste valeur à la date d’acquisition. Postérieurement à la comptabilisation initiale, le modèle du coût historique est appliqué aux immobilisations incorporelles qui sont amorties dès qu’elles sont prêtes à être mises en service. Un amortissement est constaté pour les actifs dont la durée d’utilité est finie. Les durées d’utilité sont revues à chaque clôture. Les durées d’utilité estimées sont comprises entre 2 et 5 ans. Par ailleurs, la norme IAS 38 ne permet pas de reconnaître les marques, bases d’abonnés et parts de marchés générées en interne en tant qu’immobilisations incorporelles.
Immobilisations corporelles :
Elles sont évaluées à leur coût d’acquisition. Les amortissements pour dépréciation sont calculés suivant le mode linéaire en fonction des durées d’utilisations usuelles au Maroc. Ainsi les constructions sont amorties sur 20 ans, les installations techniques, matériel et outillage sur 10 ans, e matériel informatique sur 5 ans et le matériel et mobilier de bureau, agencements et aménagement divers sur 10 ans. Elles sont comptabilisées à leur coût historique diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur. Le coût historique inclut le coût d’acquisition ou le coût de production ainsi que les coûts directement attribuables pour disposer de l’immobilisation dans son lieu et dans ses conditions d’exploitation. En application de la norme IAS 23, les coûts d’emprunt qui sont directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production d'un actif qualifié sont considérés comme un élément du coût de cet actif. Les autres coûts d'emprunt sont comptabilisés en charges dans la période au cours de laquelle ils sont encourus. Lorsqu’une immobilisation corporelle comprend des composants significatifs ayant des durées de vie différentes, ils sont comptabilisés et amortis de façon séparée.
...