Analyse du film La vie est belle de Roberto Beignini

Germana Milbin

Technique de science de la nature

Sara Gaudreault-Jolin

Technique de travail social

groupe 6703

Développement d’une idée principal sur le film La vie est belle de Roberto Benigni.

Rédaction du premier paragraphe présenté à

Madame Liette Bergeron

Département de français

pour le cours

Littérature et imaginaire

Cégep de Sherbrooke

4 octobre 2017

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Tout d’abord, au cours de la première partie du film l’acteur principal utilise son humour afin de surpasser les obstacles et conserver l’espoir qu’il a de conquérir Dora. En effet, c’est en multipliant les rencontres prétendument anodines et toutes plus comique les unes que les autres que Guido fait tout pour lui plaire. D’une part, les situations engendrées par Guido sont guidées par la détermination qu’il a de séduire Dora malgré son engagement pour un autre. Il la rencontre à maintes reprises et à chacune de ces rencontres, Guido laisse place à son imagination et à son ridicule afin de la séduire. Ainsi, alors qu’il est à l’opéra assis au parterre et elle assis au balcon avec son partenaire, Guido  essaie par tous les moyens d’attirer son attention. C’est en utilisant la magie de Schopenhauer c’est-à-dire, en effectuant une multitude de gestes et en répétant sans cesse « regarde-moi », que Dora finit par le regarder. (Benigni, 1997, 27minutes.) Le comique de geste que l’on peut observer dans cette situation naît de sa façon anormale de bouger et des mimiques qu’il effectue à cet instant. En raison de ce procédé, l’acteur renforce l’idée selon laquelle les obstacles ne l’empêcheront d’avoir foi. Le simple regard suivi d’un sourire que Dora lui répondit aura suffi à alimenter l’espoir qu’entretient Guido à son égard. De plus, à quelques minutes d’intervalle dans ce film, Guido suit Dora et le fonctionnaire qui l’accompagne lors de la sortie de l’opéra. Le fonctionnaire dit à Dora qu’il klaxonnera devant la porte pour la prendre. Guido tira avantage de cette conversation. Alors qu’elle se précipita à l’intérieur de la première voiture qui klaxonna, elle se mit à maugréer contre son compagnon. C’est seulement après quelque temps, qu’elle se rendit compte qu’il s’agissait de Guido. Ce quiproquo la fit rire. (Benigni, 1997, 29 minutes.) C’est donc dans cette continuation de scène humoristique, que l’acteur continu à nourrir son espoir envers Dora. L’utilisation du comique de situation, qui implique la méprise entre le fonctionnaire et Guido, amène de l’humour dans l’histoire. Le fait que Dora ne réagisse pas mal et qu’elle en rit contribue une fois de plus à alimenter l’aspiration de Guido envers leur union. En somme, malgré le fait que Dora soit en couple, Guido continue de multiplier les situations comiques qui la font rire et qui par conséquent, nourrissent l’espoir de Guido.

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