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Roberto Begnini, La vie est belle

Résumé : Roberto Begnini, La vie est belle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Mars 2023  •  Résumé  •  851 Mots (4 Pages)  •  420 Vues

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Présentation & contexte :

« La vie est belle » est une comédie dramatique italienne, réalisée et jouée par Roberto Begnini en 1997. Elle reprend l’évènement le plus tragique du XXème siècle, le génocide juif, et le transforme en une fable dénuée de toute réalité historique, mais très poétique.

Le film met en scène un jeune italien juif dans les années 1930, Guido, assez excentrique. Il tombe fou amoureux d’une femme et réussit à l’épouser au bout de 40 minutes de film environ. Ils ont un enfant ensemble, Giosué. Mais le jour des 5 ans de Giosué, toute la famille est embarquée dans un train vers un camp de concentration. A partir de là, le film commence réellement, car Guido ne va plus avoir qu’une seule idée en tête : celle de cacher à son fils la réalité du camp.

Pour cela, Guido présente leur détention comme un immense jeu à taille réelle, mis en place pour l’anniversaire du petit garçon. Il explique à Giosué le principe du jeu, dans lequel les Allemands jouent le rôle, je cite, des « très très méchants qui crient très fort », qui sont là pour « faire respecter les règles ». Il précise à son fils qu’« on gagne des points si on se cache, si on ne pleure pas, si on ne réclame pas de goûter » et « qu’avec 1000 points on gagne un char d’assaut, un vrai ».

On peut donc se demander, suite à ce résumé, quel rôle a détenu l’éducation de Guido à son fils, dans la survie de ce dernier dans les camps.

Quel type d’éducation est porté à l’écran

D’abord, le film met en scène une éducation familiale, plus précisément une éducation père/fils.

D’après le dictionnaire le petit robert, l’éducation est la « mise en œuvre des moyens propres à assurer la formation et le développement d'un être humain ».

Ici, Guido est donc responsable de la formation et du développement de son fils. Or, on peut imaginer que le quotidien des camps de concentration n’est pas propice au bon développement d’un enfant de 5 ans : la misère, la violence, le travail forcé, les maladies, la faim et la mort sont autant de traumatismes qui risquent de détruire pour toujours son rapport au monde et à ses semblables. On ne connaît que trop bien la manière dont les traumatismes psychiques dus à la guerre marquent les hommes, pourtant adultes ; il est difficile d’imaginer, dès lors, la portée de ce même traumatisme sur un enfant de 5 ans.

Alors, dans ce film, l’éducation rime avec la protection de l’enfant innocent. Protection face à la violence du monde, des êtres humains, mais aussi face aux besoins primitifs de l’enfant. En effet, le père lui sacrifie ses repas, sa santé, et à terme sa vie, afin qu’il ne prenne jamais conscience de ce qu’il se passe autour de lui et des carences qu’il cumule de son enfermement. Là où les parents éduquent leurs enfants en leur apprenant des choses, Guido préfère lui cacher la réalité – mais sa volonté est la même que les autres parents : donner à son fils le meilleur environnement pour pouvoir évoluer de manière saine.

L’éducation montrée à l’écran est la plus tendre et la plus sensible qu’on puisse imaginer. Cette pureté permet de marquer un contraste très fort entre l’amour du père envers

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