LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Cours de Politique, Emploi, Travail

Cours : Cours de Politique, Emploi, Travail. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Septembre 2015  •  Cours  •  5 306 Mots (22 Pages)  •  1 212 Vues

Page 1 sur 22

Politique, emploi, travail

Il faut comprendre comment se sont mises en place les politiques publiques par rapport au marché du travail. On va s’intéresser aux évolutions sociales et économiques qui peuvent avoir impact sur le marché du travail.

On va comparer la situation actuelle à la situation dite des 30 glorieuses, cela permet de repérer les spécificités actuelles et d’autre part certaines politiques publiques ont vu le jour pendant les 30 glorieuses.

Le fordisme est révélateur d’une période ou l’on va poursuivre des économies d’échelle, essayer d’engendrer la consommation de masse (ex : la manufacture d’épingles d’Adam Smith, si chacun d’entre eux est spécialisé sur plusieurs opérations on arrive alors à une production beaucoup plus grande). Le principal problème qui se pose est la contrainte de débouchés, trouver suffisamment d’acheteurs solvables pour récupérer cette production. Il va donc falloir inventer la consommation de masse.

A cette époque la plupart des agents économiques croient en la planification, l’idée que l’on doit planifier le développement économique et social. Dans ce contexte, on considère que l’on doit se projeter dans l’avenir, pousser plus loin la production de masse, celle-ci engendra sa consommation.

Le modèle de croissance fordiste :

[pic 1]

[pic 2][pic 3][pic 4][pic 5]

[pic 6][pic 7]

[pic 8][pic 9][pic 10][pic 11]

[pic 12][pic 13]

[pic 14]

[pic 15]

[pic 16][pic 17][pic 18][pic 19]

[pic 20]

[pic 21]

[pic 22][pic 23]

[pic 24][pic 25]

[pic 26][pic 27]

[pic 28]

[pic 29]

Le fait d’être salarié apporte une relative certitude sur l’avenir, ce statut propose un salaire constant sur une période donnée, c’est une sécurité. Cela incite à consommer une part plus grande du revenu. Par contre pour l’artisan l’argent qui lui reste n’est pas nécessairement prédictif sur l’avenir.

Une économie où le salariat se développe est une économie ou la consommation augmente fortement.

Le crédit va du côté de la demande, dopé la consommation, même les grandes entreprises vont se tourner vers le crédit pour financer leur investissements. Ce système de crédit va irriguer l’ensemble du système d’entreprise, il bénéficie aux investisseurs.

Le fait que l’on développe l’emploi a un effet réel sur la consommation mais aussi sur le salaire réel (= salaire que l’on touche moins les inflations), on voit apparaître un cercle vertueux qui pousse à la création de la consommation de masse.

Les négociations collectives vont porter soit sur l’ensemble de l’économie nationale, et on va reconnaitre qu’il existe des spécificités productives qui vont être négociées dans les branches (= lieux de régulation entre les partenaires sociaux  concernant les conditions d’emploi, de travail, de formation et de rémunération). Un accord d’entreprise est valable que s’il est plus avantageux pour les salariés qu’un accord de branche. On a eu la volonté en France de mettre en avant les branches au détriment de territoires.

Au niveau macro économique il y a 2 types d’agents, ceux qui apportent les fonds, et ceux qui apportent leur forces de travail.

 A cette époque le partage des richesses se fait en faveur des salariés, car les ressources humaines se font rares donc le prix augmente. Les salariés sont mieux organisés que les patrons, dans le conflit celui qui est le plus structuré gagne.

Le contexte géo stratégique amène les entreprises et l’Etat à lâcher du lest.

Représentation du partage des richesses pendant les 30 glorieuses :

 

[pic 30][pic 31]

[pic 32][pic 33][pic 34][pic 35][pic 36][pic 37][pic 38][pic 39][pic 40][pic 41]

        

Ce qui est important est de savoir remodeler les besoins managériaux, c’est le manager qui a la compétence la plus recherchée. Les apporteurs de fonds sont mal organisés.

Entre manager et actionnaires, les managers l’emportent.

L’objectif premier d’un actionnaire est de faire le plus de profits et si possibles à court terme alors que les objectifs du manager est de garder son emploi, avoir la rémunération la plus importante, établir une stratégie de croissance et chercher un profit satisfaisant.

La variable essentielle de ce schéma est la productivité du travail.

On va faire en sorte qu’un plus grand nombre de jeunes puisse accéder à la formation initiale et puissent obtenir un diplôme, on investit en argent et en RH dans l’éducation, on tend vers une situation ou le Bac deviendra plus fréquent = investissement massif qui bénéficie aux entreprises. On va également investir au niveau collectif dans la recherche, et on envisage de créer ou de reprendre des entreprises existantes dans le cadre d’un investissement public.

Il y a une convergence entre les acteurs privés et publics pour réaliser des investissements. Ces investissements auront un aspect favorable sur la productivité du travail.

Durant cette période s’est forgée la norme du « bon emploi » (= l’emploi à temps complet, la non limitation dans le temps de la relation salariale, rémunérations correctes et en progression, la reconnaissance de l’expérience et de l’ancienneté). La norme de l’emploi renvoi aussi à un système de retraite qui accorde une pension qui n’est pas trop éloigné des salaires touchés auparavant. Cette norme se cristallise durant cette période car  c’était l’intérêt des entreprises, les conflits sociaux ont facilité la chose.

...

Télécharger au format  txt (34.2 Kb)   pdf (561.5 Kb)   docx (346.8 Kb)  
Voir 21 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com