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Management interculturel

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Par   •  23 Février 2018  •  Cours  •  3 741 Mots (15 Pages)  •  624 Vues

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I-

  • La culture d’entreprise : ensemble des manières de penser, de sentir et d’agir qui sont communes aux membres d’un même organisation.

Que partage t-on dans l’entreprise ? Rites,codes,croyances,valeurs,mythes,tabous

  • Sources de la culture d’e/se : La culture nationale et la culture régionale, la personnalité des fondateurs, la culture professionnelle des salariés, les évènements vécus par l’e/se et ayant marqué son histoire

Finalités de la culture d’e/se : Assurer la cohérence et le suivi du groupe – Améliorer la communication entre les membres qui ont une vision différente.

La culture nationale : construit social qui attribue à une nation, « un pays » un caractère distinctif.

  • La culture d'une entreprise ne peut être appréhendée sans référence à la culture du ou des pays où elle opère ni à la culture de son pays d'origine. En effet, même si chaque entreprise présente des valeurs culturelles spécifiques, elle reste fortement influencée par l'environnement de son pays d'origine ou d'accueil .
  • Limites de la culture d’e/se : trop pesante et freine certains changements de pratique professionnelle devenus indispensables, du fait d'une évolution technologique par exemple.
  • C'est aussi le cas d'une culture d'entreprise forte qui viendrait en contradiction avec certaines évolutions stratégiques décidées par les dirigeants, comme une fusion ou une internationalisation ou même une diversification.

Pour remédier à ces limites, il faut mettre en place un management interculturel (un ensemble de modes de gestion des hommes ou des marchés qui prennent en compte les cultures nationales des collaborateurs, partenaires et interlocuteurs)

II-Styles de management et culture nationale :

Le modèle de Hofstede :

  1. L’existence ou non de distance hiérarchique (faible ou élevée).
  2. L’individualisme contre le communautarisme : c’est la dimension selon laquelle le « je » prime avant le « nous » dans certaines sociétés (individualistes), et où dans d’autres sociétés les intérêts du groupe passent avant les intérêts personnels de ses membres (communautaires).
  3. Attitudes face à l’incertitude : la façon dont une société gère les situations inconnues, les évènements inattendus et l’anxiété face au changement.
  4. L’orientation masculine ou féminine des valeurs : Il s’agit de savoir si une société est plus sensible à des facteurs émotionnels (féminin) ou factuels (masculin) et organisée avec une séparation marquée ou non des rôles des deux sexes.
  5. L’approche long terme/court terme : long terme (sociétés attachées aux questions d’avenir et vise la réalisation d’objectifs. Court terme (valeurs liées au passé et au présent, comme le respect des traditions et la stabilité.
  6. Plaisir contre modération : la capacité d’une culture à satisfaire les besoins immédiats et les désirs personnels de ses membres.

Les valeurs d’orientation de Kluckhohn & Strodtbeck :

L’homme et la nature :

  • Subjugation : la nature oriente et structure ses choix, obéissance à la nature. (Pays Africains)
  • Domination: sentiment de puissance qui pousse l’individu à maitriser la nature. (l'Allemagne)
  • Harmonie: relation d’osmose avec la nature orientée vers l’épanouissement personnel (l'Asie).
  • Le temps : (Orientée vers le passé – vers le présent – vers le futur)

Attention accordée aux personnes /taches : (la relation existe quand un travail est réalisé en commun et nécessite une confiance entre les membres)

Relation à l’autre :

  • Soumission : relation asymétrique entre dominant et dominé qui n’a pas d’autres choix que se soumettre==> domination
  • Dépendance mutuelle (interdépendance) : des liens d’interdépendance entre des individus liés par des intérêts communs. ==> coopération
  • Indépendance : chaque individu est libre de ses actes et se doit d’assumer seul son développement. ==>compétition

Contexte riche et pauvre en communication de HALL :

  • Dans une culture à haut contexte, la communication  est informelle, subjective, souvent floue et non verbale comme en Asie, en Afrique ou au Moyen-Orient
  • Culture à bas contexte de communication comme aux États-Unis (l’information est objective et formelle à travers une communication abondante précise et écrite)

Les styles de management régionaux :

Le modèle nord-américain : l’initiative et la prise de risque sont fortement encouragées.

Le modèle asiatique : Repose sur des valeurs culturelles ancrées dans l'histoire des peuples. Prédominance du respect de la hiérarchie et l'orientation vers le groupe plutôt que l'individu.

Le modèle africain : La religion, la tradition et forte distance hiérarchique.

Le modèle européen : Centralisation des décisions, instauration d’une unicité de commandement et maintien d’ordres et de discipline.

III- La diversité interculturelle

*La diversité culturelle est synonyme de dialogue et de valeurs partagées

*Le management interculturel est un acte essentiel pour reconnaître et valoriser les avantages de la diversité.

Origines de la diversité culturelle :

  • L’accroissement de la mobilité des hommes et les facilités de communication.
  • La dynamique enclenchée par un environnement concurrentiel (internationalisation)

Ha lmouhim : -L’internationalisation nécessite une adaptation de la culture et l’organisation en fonction des spécificités locales.

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