Le cas la Soulterie
Étude de cas : Le cas la Soulterie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar onspyhc • 21 Mars 2019 • Étude de cas • 1 758 Mots (8 Pages) • 602 Vues
Le cas la Soulterie
Analyse de la situation de l’entreprise
Question 1
La Soulterie est une librairie de vente aux particuliers. Elle se situe dans le Val de Marne à la périphérie de Paris. Les patrons de cette entreprise sont Alain et Conception PRÉVALMA.
La Soulterie relève d’une logique entrepreneuriale de part les qualités d’entrepreneurs des deux dirigeants. Une logique entrepreneuriale implique une capacité pour l’entrepreneur à anticiper, à se projeter et à innover.
Elle suppose également la mise en oeuvre d’un projet collectif cohérent tenant compte des compétences, des ressources, et des contraintes de l’entreprise.
L’entrepreneur à une dimension de création et de proposition de projet au sein d’une structure donnée. Un entrepreneur est à la fois celui qui à l’idée de création et celui qui est propriétaire car il apporte les capitaux qu’il risque dans son entreprise. La logique entrepreneuriale est donc fondée sur la prise de risques.
Tout d’abord, on remarque que Alain et Conception prennent des risques en reprenant la librairie car ils n’avaient aucune expérience dans ce domaine et chacun a du quitter son emploi afin de :« gagner en autonomie dans leur vie professionnelle ». Les deux entrepreneurs : « reconnaissent avoir choisi de se lancer dans une librairie « un peu au hasard, par un concours de circonstances opportunes » ; ils ne sont donc pas des passionnés de littérature qui ont trouvé dans cette activité le moyen de concilier une passion du livre et une activité professionnelle : loin de là.» Ici ils font encore preuve de prise de risque.
Selon l’approche de J. SCHUMPETER l’entreprise relève effectivement d’une logique entrepreneuriale puisque Alain et Conception PREVALMA sont partis à la conquête d’un nouveau marché la vente aux collectivités. Ils ont développé de nouvelles méthodes de travail : « Alain quant à lui s’investissait dans le développement de projet locaux en partenariat avec d’autre commerçants qu’il avait fédérés dans une association. Grâce à ses idées d’animation(à Noël par exemple), ou de promotions du commerce local (par une carte de fidélité inter-commerçant) » et ils ont également agrandit leurs entrepôts puis délocalisés pour optimiser les coûts. Puis ils ont introduit de nouvelles formes d’organisation par le recrutement d’un commercial ainsi que la constitution d’une équipe de manutention.
De plus Alain et Conception se sont investis personnellement dans cette reprise d’entreprise en prenant des risques afin de mener leur projet à terme avec determination.
Ils ont atteint leur but en développant leur chiffre d’affaire et en améliorant la rentabilité de l’entreprise, ce qu’il leur a procuré des profits; pour Schumpeter c’est la récompense des risques pris par l’entrepreneur.
Question 2
La finalité se définit comme une orientation à long terme pour l’ensemble de l’activité de l’entreprise, elle se définit aussi en termes de services rendus à la clientèle.
Selon P.DRUKER la finalité d’une entreprise est influencée par les valeurs personnelles des dirigeants, par les aspirations des actionnaires, par la culture de l’organisation, les contraintes imposées par l’environnement, les attentes du personnel. La Soulterie cherche a atteindre une finalité économique et financière.
D’un point de vue économique et financier l’entreprise a créée des richesses en créant de la valeur ajoutée puisqu’au delà du maintien de son activité elle a développé un volume supérieur aux objectifs fixés : « chiffres d’affaires, nombre de clients, rentabilité multipliée par 10 entre la 1ère et la 13ème année… ».
Sur le plan de la finalité sociale ils ont augmenté l’effectif salarié de l’entreprise.
La Soulterie a créée de nombreux emplois divers et variés comme un chauffeur-livreur, un commercial, des manutentionnaires, et des Contrats Durée Déterminée (CDD) pendant les périodes de fortes activité.
Cependant, la question de l’épanouissement au travail n’est pas encore garantit par l’entreprise d’Alain et Conception PREVALMA.
Pour finir, la finalité sociétale se remarque dans l’audace qu’Alain et Conception ont eu de créer l’association « Prim’livre ». Elle permet à l’entreprise d’atteindre des objectifs environnementaux en recyclant des livres qui sont redistribués dans les bibliothèques. Cela vise à améliorer la qualité de vie des citoyens et cela permet également l’accès à la culture pour tous. Cette association a aussi un objectif de développement puisqu’elle finance de jeunes auteurs.
La Soulterie à travers son association s’inscrit dans une démarche de développement durable et donc de responsabilité sociétale.
Question 3
Une entreprise est performante lorsqu’elle a atteint voir dépassé tous les objectifs fixés et qu’elle ne soit pas rattrapée par ses concurrents principaux. Ce qui intègre la notion de compétition. La performance d’une entreprise dépend de son efficacité mais aussi de son efficience c’est-à-dire de sa capacité à maximiser la quantité de produits et de services en optimisant les moyens mis en oeuvre pour les réaliser.
En ce qui concerne la Soulterie au cours des treize premières années elle a été performante car elle a su maintenir sa logique entrepreneuriale dans un contexte d’entreprise familiale.
Cependant on constate qu’à partir de la quinzième année en raison du développement rapide de l’entreprise et du manque de logique managériale la Soulterie est devenu moins performante.
Identification du problème de management et proposition de solutions `
Question 4
Pour identifier les principaux problèmes de management de la Soulterie il faut tout d’abord définir les objectifs généraux du management.
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