Cours de comptabilité sur les stocks.

 Sommaire

séquence 03 Les stocks

Mise en situation        2

I. Le suivi et le contrôle des stocks        2

A. L’inventaire        2

B. Intérêts des stocks        2

C. Les limites des stocks        3

D. Objectifs du suivi des stocks        3

II. Les différents stocks        3

A. Le stock final (théorique)        3

B. Le stock moyen        4

C. Le stock minimum        4

D. Le stock de sécurité        5

E. Le stock d’alerte        5

III. Le coût du stock        5

A. La rotation des stocks        5

B. La couverture du stock        6

C. Intérêts et limites d’une rotation élevée        6

IV. Le coût de la gestion des stocks        6

A. Le coût de possession du stock        6

B. Le coût de passation des commandes        7

C. Le coût de pénurie (ou coût de rupture) du stock        7

D. La valorisation des stocks        7

V. Les méthodes de gestion des stocks        10

A. La méthode de Wilson        10

B. Gestion des stocks par exception        12

séquence 03

Les stocks

 Mise en situation

CARREFOUR, spécialiste de la grande distribution, dispose d’hypermarchés dans lesquels les articles de tous les rayons sont soumis à un contrôle strict des stocks.

La valeur des stocks détenus par l’entreprise représente un besoin de financement qui pèse sur la trésorerie. Cependant, l’existence de stocks permet à l’entreprise d’assurer son activité et de satisfaire ses clients (avec des délais de livraison raccourcis). Malgré des impératifs de rigueur budgétaire, il n’est pas pensable de les supprimer. Il convient de mettre en place une politique rationnelle d’approvisionnement afin d’éviter le surstockage, qui entraîne des coûts inutiles, et la rupture de stock, qui nuira au développement du chiffre d’affaires de l’entreprise.

I.         Le suivi et le contrôle des stocks

A.         L’inventaire

D’après l’article 8 du code de commerce : «  tout commerçant, personne physique ou morale, contrôle l’existence et la valeur des éléments actifs et passifs du patrimoine par inventaire au moins tous les 12 mois et établit des comptes annuels au vu de l’inventaire »

La réalisation d’un inventaire physique, une fois par an se réalise généralement à la clôture de chaque exercice comptable. Cependant, certaines activités peuvent nécessiter que l’on réalise plusieurs inventaires au cours d’une même année.

L’inventaire permet de contrôler, de recenser le niveau réel des stocks de l’entreprise avec le niveau qui est donné par le logiciel de gestion commerciale.

B.         Intérêts des stocks

Ils permettent de réguler les flux physiques de matières, de fournitures, de marchandises, de produits finis et de répondre à la demande des clients entre 2 périodes de réapprovisionnement.

Ils sont nécessaires :

• pour présenter aux clients un assortiment attractif, suffisamment large et profond (ex : concessionnaire voitures, produits d’électroménagers dans les GSS...)
• lorsque les produits sont soumis à une forte saisonnalité des ventes (ex : équipement de la personne :

habillement, chaussures... ; équipement de la maison : du jardin (parasols, salons de jardins...), de la maison (linge de maison..) ; équipements sportifs et de loisirs (randonnée, ski, plage...))

• Pour faire face à l’augmentation des ventes lorsqu’une opération de promotion des ventes est planifiée (confirmée par l’utilisation des outils mathématiques de prévision : ajustement, probabilités..)
• Pour anticiper une hausse des prix (ex : énergie de chauffage), et/ou obtenir des réductions quantitatives avantageuses liées aux quantités commandées (ex : réduction accordée en fonction de quantités importantes)

C.         Les limites des stocks

En quoi, les stocks détenus par l’unité commerciale (en rayon, en réserve) peuvent -ils être une contrainte ?

Détenir du stock pour une unité commerciale, comme on vient de le voir, présente de nombreux atouts, en revanche :

Il est coûteux : en effet, il va dégrader la trésorerie de l’unité commerciale et le besoin en fonds de roulement car il doit être financé. Il constitue une avance de trésorerie.

Il représente une source de coûts supplémentaires pour l’unité commerciale :

• des coûts liés au stockage (frais d’entretien des locaux, loyer, assurance, impôts locaux...),
• des coûts liés aux frais de personnel de magasinage (temps passé à l’approvisionnement : chargement, déchargement, mise en rayon, aménagement de la réserve ; temps passé aux passations des  commandes, à la négociation des retours...)
• des coûts liés à la nature des produits et à leur durée de stockage pour les produits périssables : ex :

denrées alimentaires et leur Date Limite de Consommation (DLC)) : où les coûts sont liés à l’évaluation des pertes et avaries.

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