ADM1002 TN1 Initiation à la gestion

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Question 1 :

Les principes de l’organisation scientifique du travail de Taylor s’appuient sur 5 propositions. Le premier principe veut que la recherche de la détermination du temps et des modes opératoires scientifique soit la meilleure méthode pour organiser une tâche. (Bédar, 2011, p37) En permettant a ses employés de travailler d’où ils veulent et quand ils le veulent , la SEMCO contrevient a se principes. Les employés n’ont aucune horaire ou structure à respecter. « Il est également possible que certains bureaux vifs et clairs soient vides, car rien n’empêche les employés de passer un après-midi à la plage (Fisher 2005) de travailler de la maison ou dans un café. (Semler 2004) » ^[1]Selon le deuxième principe, il est important de recruter l’invidue le plus apte a accomplir la tâche ainsi que de faire une étude de son caractère, tempérament et de son rendement.(Bédar, 2011, p37). SEMCO ne fonctionne pas du tout de cette manière. Ils préfèrent les entrevues de groupes et les comités de sélection.  «Et quand les CV arrivent, la personne qui a commencé toute l’opération va en fait distribuer les différents CV par paquets, puisqu’il n’y a pas de département de ressources humaines. Tu en prends dix et moi j’en prends dix, Andrew en emporte dix à la maison et je te donne tous ceux sur lesquels j’ai marqué A+, et nous allons juste envoyer une note de remerciement aux autres.» ^[2]Le troisième principe est l’importance de la formation, le suivi et le contrôle permanent du personnel. (Bédar , 2011, p37) « Dans ce système, il est reconnu que chacun travaille à une vitesse qui lui est propre et excelle à différentes fonctions dépendamment de l’heure de la journée (Pozzebon, 2008)» ^[3]Il est difficile d’exercer un suivi et un contrôle permanent du personnel alors que les employés ne sont pas soumis au même objectif et rythme de travail.  Le système de SEMCO est basé sur la confiance de la compagnie envers ses employés , ce qui n’entre pas dans la théorie de Taylor. Le quatrième principe nous parle d’un rendement proportionnel au rendement. (Bédar, 2011, p37) Chez SEMCO , les employés ont droit de choisir la forme de leur rémunération ainsi que le montant de celle-ci. « Concrètement les travailleurs ont le choix entre onze différentes formes de rémunération (ou une combinaison de ces formes) …. Et les collaborateurs de décident pas seulement de la frme de la rémunération, mais aussi de son montant. (Gravel, 2004, p9^[4])» Le dernier principe est la séparation rigoureuse des tâches entre ceux qui les conçoivent et ceux qui les exécutent. «La mise en place d’un nouveau système signifie qu’on va démolir la pyramide, supprimer radicalement des niveaux hiérarchiques, éliminer des tas de titres, briser les chaînes de commandements établis.» ^[5]On peut alors comprendre que la structure de SEMCO est différente des autres en étant moins traditionnelle.

L’administration classique de Fayol suggère 14 principes généraux d’organisation. Par contre , Fayol lui-même , insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas de principes rigides ou absolus. Ces principes font par contre appel à un art de la mesure qui s’appuie à la fois sur l’intelligence, l’expérience et la capacité de décision. (Bédar, 2011, p40) Rapidement , il est facile de remarquer que la SEMCO ne respecte pas la plupart de ces principes. La hiérarchie est un mécanisme nécessaire au bon fonctionnement de l’entreprise. (Bédar, 2011, p41) « Moi, je serai le premier a le faire. Ça ne me dérange pas de passer une demi-heure par jour à faire le ménage des toilettes ou dans les bureaux» ^[6]Ce sont ici les paroles rapporter d’un employer qui se propose a faire de l’entretien ménager. Dans une structure organisationnelle plus standard , ce sont rarement les employés de bureau qui sont responsables du ménage des toilettes.

Un autre des principes de Fayol est l’unité de direction. Les personnes qui travaillent dans un même but doivent relever d’un seul patron, mais aussi d’un seul programme. (Bédar, 2011, p41) « L’organigramme, c’est le certificat de naissance d’une affaire , ni plus ni moins. Celui ne sert aux gens qui ne savent pas très bien quelles sont les origines d’une division ou d’un poste. Les organigrammes ont certes leur place dans l’entreprise moderne – je veux dire bien à l’abri enfermés dans un tiroir. (Semler, 1993, p216)» ^[7]Cela nous laisse croire qu’il est assez difficile pour quelqu’un de l’extérieur de comprendre exactement qui fait quoi a la SEMCO et se retrouver parmi les postes.

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