Mémoire sur la gestion du risque opérationnel dans l'activité bancaire ivoirienne, cas de la SGBI
Étude de cas : Mémoire sur la gestion du risque opérationnel dans l'activité bancaire ivoirienne, cas de la SGBI. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Xullivane • 2 Septembre 2019 • Étude de cas • 12 244 Mots (49 Pages) • 4 898 Vues
GESTION DU RISQUE OPERATIONNEL DANS L’ACTIVITE BANCAIRE IVOIRIENNE
CAS DE LA SGBCI
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
1ere PARTIE: APPROCHE THEORIQUE DU RISQUE OPERATIONNEL
INTRODUCTION PREMIERE PARTIE
CHAPITRE 1 : GESTION DU RISQUE OPERATIONNEL
I/ PRESENTATION DU RISQUE ET DU RISQUE OPERATIONNEL
1- Notion du risque
2- Définition et typologie du risque opérationnel
II/ POLITIQUES DE GESTION DU RISQUE OPERATIONNEL
1- Identification et évaluation des risques opérationnels
2- Réglementation du risque opérationnel
CHAPITRE 2 : SECTEUR BANCAIRE IVOIRIEN
I/ HISTORIQUE DU SECTEUR BANCAIRE ET PAYSAGE BANCAIRE IVOIRIEN
1- Historique du secteur bancaire ivoirien
2- Paysage bancaire ivoirien
II/ EVOLUTION ET LIMITE DU SECTEUR BANCAIRE IVOIRIEN
1- Evolution du secteur bancaire ivoirien
2- Limite du secteur bancaire ivoirien
CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
I/ MODELE THEORIQUE D’ANALYSE
II/ OUTILS DE COLLECTE ET D’ANALYSE DES DONNEES
CONCLUSION PREMIERE PARTIE
2e PARTIE: DEVELOPPEMENT PRATIQUE DE L’ETUDE
INTRODUCTION DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA SGBCI
I/ HISTORIQUE
II/ EVOLUTION ET REPARTITION DU RESEAU
1- Les Agences
2- Le siège
III/ ORGANES DE DECISION DE LA SGBCI
1- La Direction Générale (DG)
2- Les Autres Directions
IV/ LES PRODUITS
1- Les produits de banque à distance et les produits monétiques
2- Les placements et l’épargne
3- Assurance et prévoyance
V/ LES CREDITS
1- Les crédits aux particuliers
2- Les crédits aux entreprises
VI/ LES FILIALES
1- SOGESPAR
2- SOGEBOURSE
CHAPITRE 2 : GESTION DU RISQUE OPERATIONNEL DANS L’ACTIVITE BANCAIRE DE LA SGBCI
I/ GESTION DES RISQUES OPÉRATIONNELS : ORGANISATION ET GOUVERNANCE
1- Le Département des risques opérationnels
2- La filière « Risques opérationnels »
II/ MESURE DES RISQUES OPÉRATIONNELS
III/ DISPOSITIFS DE SUIVI DES RISQUES OPÉRATIONNELS
1- Collecte des pertes internes
2- Auto-évaluation des risques et des contrôles
3- Indicateurs clés de risque
4- Analyses de scenarii
5- Analyse des pertes externes
6- Le contrôle permanent de niveau 2
7- Gestion de crise et continuité d’activité
8- Lutte contre la fraude
CONCLUSION DEUXIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Les guerres (1ére et 2e guerre mondiale, guerre du golfe), les catastrophes naturelles (tsunami, tremblement de terre, tempête), les accidents issus de l’activité humaine (le naufrage du Titanic ou celui du Prestige, l'explosion de la navette spatiale Challenger, la catastrophe de Tchernobyl, la faillite de la Barings); autant d’évènements imprévisibles impactant l’humanité tout entière. Leurs conséquences auraient pu être limitées ou évitées grâce à des politiques basées sur les expériences tirées de ceux déjà réalisés.
La forte libéralisation a conduit à une importante volatilité des services bancaires et à l’apparition de nouvelles menaces pour les banques. Ainsi, l'environnement économique et financier est devenu de plus en plus source de risques, voire dangereux pour les banques qui vivent, mais qui peuvent aussi mourir des risques qu'elles ont pris. Du fait de ces mutations, les banques ont relevé des défis exceptionnels afin de se doter d'avantages concurrentiels déterminants. La banque, en effet, ressemble de plus en plus à une « machine à risque » : elle prend des risques, les transforme et les incorpore au service et aux produits bancaires qu'elle offre. Mais comment mesurer et améliorer l'efficacité d'une telle machine. Sachant que le risque opérationnel est un risque important pour l'activité bancaire, bien qu'il soit parfois difficile à appréhender et à quantifier il peut être à l'origine de pertes significatives voir de faillites. À cela, des difficultés ne tiennent pas seulement à la nature des risques pris, ceux-ci pour la plupart ne sont pas en effet d'une nature nouvelle (risque de crédit, de marché, solvabilité, risque de liquidité). Ils sont bien connus dans leur principe.
La nouveauté tient plutôt à la diversité des risques auxquels les banques doivent faire face à leur ampleur particulière de certaines pertes, à leur soudaineté et au fait que les dirigeants soient parfois surpris ou dépassés. De telles pertes sont dues généralement à une inadéquation ou une défaillance des procédures, des personnels, des systèmes internes ou à des événements extérieurs et plus précisément au risque opérationnel. Ce risque n'est pas un sujet nouveau, c'est le premier risque que les banques ont à gérer (avant de faire un prêt ou d'exécuter un contrat). Par contre l'idée nouvelle est que la gestion des risques opérationnels devient une discipline autonome avec ses propres outils de mesure et ses propres procédures de contrôle, tout comme pour les risques de crédit ou les risques de marché. Les risques opérationnels existent dans toute entreprise du fait de la réalisation des opérations qui rentreront dans l'objet social.
La question qui se pose est donc de savoir comment est effectuée la gestion du risque opérationnel par les établissements bancaires en Côte D’Ivoire?
Autrement dit :
- Quel est la démarche à adopter pour une politique de gestion des risques opérationnels?
- Quelles sont les dispositions prisent par la SGBCI dans sa gestion des risques opérationnels ?
Le thème choisi est donc : « la gestion du risque opérationnel dans l’activité bancaire ivoirienne: cas de la SGBCI »
L’objectif de ce travail est d’identifier les politiques de gestion du risque opérationnel utilisées par les banques ivoiriennes pour voir si elles sont conforment aux normes internationaux.
L’intérêt de l’étude est de permettre à la banque de savoir si ses politiques de gestion du risque opérationnel sont adaptées aux difficultés qu’impose l’environnement bancaire international actuel.
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