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Le cas de la Soulterie

Étude de cas : Le cas de la Soulterie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Avril 2020  •  Étude de cas  •  1 753 Mots (8 Pages)  •  501 Vues

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 DEVOIR DE MANAGEMENT N°1 :

ANALYSE DE LA SITUATION D’ENTREPRISE :

Question 1 : La logique entrepreneuriale suivie par la Soulterie :

L’étude de ce cas démontre la logique entrepreneuriale que suit la société la Soulterie. Ainsi, en rachetant cette petite librairie, en 1977, les époux Prévalma se sont placés en porteurs de projet, reprenant une entreprise existante. Ainsi, dans la conception économique générale, l’entrepreneur est à la fois celui qui a l’idée de la création et celui qui est propriétaire, apportant les capitaux qu’il risque dans son entreprise. Le manager, quant à lui, est prudent et vise à assurer une gestion optimale des ressources avec efficacité et efficience afin de garantir profit et rentabilité. En choisissant de reprendre cette activité, les deux époux, auparavant salariés de deux grands groupes industriels internationaux et aussi novices dans le domaine de la littérature et de la presse, ont pris un risque. Cette prise de risque se distingue ainsi de la logique managériale et définit la notion de logique entrepreneuriale. On peut également noter le caractère hasardeux de leur démarche, motivée par le désir de gagner en autonomie, le besoin d’accomplissement de soi ou encore la volonté de réaliser un objectif humain autant de caractéristiques propres au profil de l’entrepreneur.

Pour aller plus loin dans cette conception, la vision de Joseph Schumpeter, économiste classique américain du XIX - XXème siècle, s’offre à nous puisque selon lui, l’entrepreneuriat suppose la création d’activités nouvelles sur le marché ou le développement d’activités existantes ce qui est le cas ici. En outre, monsieur Prévalma possède une capacité d’anticipation intuitive des opportunités et est dynamique, deux caractéristiques de la figure d’entrepreneur. Par son choix de cibler une clientèle nouvelle (les collectivités) et donc de se projeter, d’investir dans les projets locaux ou encore de créer une association, il remplit la dimension de création et de proposition de projets dans son entreprise. Pour Schumpeter, l’entrepreneur incarne le pari de l’innovation qui a vocation à prendre des initiatives et à créer. Il s’investit personnellement dans son projet et en délègue peu la réalisation comme le décrit le cas d’étude qui mentionne la charge de travail conséquente d’Alain au sein des différents départements de sa société (planning, dépôt, relation clientèle, gestion administrative). Alain Prévalma se place en porteur de projet avec son talent imaginatif lorsqu’il développe ses idées d’animations ou de promotions du commerce local dynamisant ainsi une activité concurrencée Il fédère les autres commerçants et suscite leur adhésion aux valeurs qu’il défend. Il relève les défis qui se placent devant lui et cherche le maintien et le développement de son activité en ciblant la croissance de ses ventes, de ses effectifs salariés et de ses locaux et prend des risques en lançant des appels d’offres même en situation d’oligopole dans laquelle se trouve son marché.

Question 2 : Les finalités recherchées par les deux dirigeants pour leur entreprise :

La finalité se définit comme une orientation à long terme pour l’ensemble de l’activité de l’entreprise mais également en termes de bien et services rendus à la clientèle. La finalité première que cherche à atteindre une entreprise est économique : il s’agit de faire des profits et d’assurer sa pérennité en redistribuant la valeur ajoutée auprès des différents acteurs ou en l’utilisant pour financer son activité.

Pour le cas de la Soulterie, on discerne bien au travers de l’étude, les deux principales orientations souhaitées par les époux Prévalma.

La première finalité, recherchée par Alain est économique : conserver son indépendance, conserver la clientèle actuelle et en attirer une nouvelle (voire celle de ses concurrents), gagner des commandes et maintenir l’activité en vue de sa croissance (par le biais d’une nouvelle segmentation-client : les collectivités par exemple).

La seconde, initiée par Conception est sociétale et culturelle : en effet elle a créé une association « Prim’livre » promouvant la lecture dans les milieux défavorisés et qui aide également les jeunes auteurs à se lancer dans la profession.

Question 3 :  La Soulterie, une entreprise performante ?

La performance d’une entreprise détermine le degré de réalisation des objectifs fixés en comparaison avec ses concurrents directs. Son efficacité se traduit par la réalisation de ses objectifs et son efficience, par la minimisation des coûts de production.

Si l’on regarde la performance économique, à savoir la rentabilité de l’entreprise au travers d’indicateurs de performance économiques tels que les moyens, les résultats et son environnement, on remarque bien que les ventes augmentent ainsi que le nombre de clients et le chiffre d’affaire et que la qualité de la prestation de service est présente mais c’est sans compter les retards de livraison, les effectifs et ressources logistiques insuffisants, les dossiers rendus hors délais faisant perdre ainsi des contrats de renouvellement ou empêchant de gagner de nouveaux marchés, une charge de travail trop importante et des tâches chronophages, le coût conséquent de certains locaux inoccupés partiellement et l’augmentation des coûts salariaux augmentant plus vite que l’activité elle-même, des dividendes modestes, des levées d’emprunts auprès des banques s’avérant être de plus en plus difficile à obtenir, l’insatisfaction de la clientèle, las des promesses non tenues et se tournant vers la concurrence, la faiblesse des salaires dont celui du dirigeant et les bénéfices ne servant qu’à l’auto-financement. De plus, Monsieur Prévalma ne s’appuie sur aucun budget prévisionnel ni plan d’affaires selon son banquier … Autant de dysfonctionnements qui prouvent que l’entreprise n’est plus rentable économiquement quoi qu’en pleine croissance.

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