La relation d’aide

La relation d’aide

Réticences et résistances au changement

Le changement implique de passer d’un état connu, familier à un état inconnu. Changer engendre de se confronter à une situation nouvelle ce qui peut provoquer de l’angoisse, de l’anxiété. C’est là, le point d’ancrage du mécanisme de réticence et de résistance.

La résistance se traduit par un comportement défensif. Elle agit contre les buts d’une évolution positive.

La réticence est un cas particulier de résistance, lorsque les personnes subissent une démarche d’accompagnement. L’action n’est pas désirée, la personne n’est pas actrice de son changement.

Il existe 3 sources de résistance :

o La personne  Résistance interne

o L’intervenant

o L’environnement

1. Résistance Interne

La résistance interne est liée au caractère de la personne, à son comportement défensif et à la vision qu’elle se fait de son conseiller.

Il y a plusieurs motifs de résistances : la peur de l’inconnu, la difficulté à accepter que l’on a besoin d’aide, la difficulté à prendre conscience du problème, la démotivation, l’introspection.

2. Résistance externe

Les résistances externes sont liées au cadre mis en place par l’intervenant et son territoire d’action : manque de moyens, manque d’implication, pas de positionnement sur les objectifs, manque de dispositifs, etc.

Les manifestations des résistances internes et externes vont de l’hostilité marquée à de l’hésitation et de la passivité.

Pour pallier à la résistance le CIP doit prendre la personne dans sa globalité (identification du contexte, clarification, approche systémique) dans le but d’identifier la nature du problème.

Pour cela nous pouvons nous appuyer sur la méthodologie de Conrad Lecomte.

Si la résistance est inscrite dans des problématiques dépassant le cadre du CIP il faut alors orienter la personne vers des partenaires compétents.

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