EXERCICE DE RÉFLEXION ET D’INTROSPECTION SUR MES CONCEPTIONS DE LA RELATION D’AIDE AUPRÈS DES ENFANTS DES ADOLESCENTS ET DE LEURS PROCHES
Dissertation : EXERCICE DE RÉFLEXION ET D’INTROSPECTION SUR MES CONCEPTIONS DE LA RELATION D’AIDE AUPRÈS DES ENFANTS DES ADOLESCENTS ET DE LEURS PROCHES. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Iza Rose • 16 Décembre 2019 • Dissertation • 1 783 Mots (8 Pages) • 1 156 Vues
Dans toute relation d’aide, l’aidant exerce ses compétences de savoir, savoir-être et savoir-faire, qu’elles soient verbales ou non dans le but d’aider l’autre en l’acceptant avec tout son passé pour ainsi établir des liens avec son présent et au finale, rendre simpliste la compréhension. L’aidé a besoin d’évacuer ce qui l’habite de manière à se sentir moins lourd de l’intérieur et au final, arriver à s’appréhender lui-même dans ce qu’il vit. Comme l’affirme Suzanne Blanchet le rapport à notre souffrance est important. Durant l’entretien d’aide, qu’elle se fasse en milieux professionnels ou dans la vie de tous les jours, il est important de respecter le cycle normal de certaines phases, mais selon moi, il ne faut pas imposer ces phases ; elles se mettront en place en suivant un processus fluide. Les cours passés depuis le début du trimestre m’ont appris beaucoup de choses. D’abord, il est important dans la relation d’aide de définir les besoins qui sont enjeux et trouver un moyen de répondre à ceux-ci mais que pour y arriver il faut également établir une relation thérapeutique de qualité de manière à ce qu’entre le client et le thérapeute, il y ait une sorte d’« alliance thérapeutique ». Je dois avouer que j’ai été surprise par le fait que les techniques en soi, ne sont pas ce qu’il y ait de plus important en relation d’aide. À y repenser, c’est très logique, car tout doit partir d’abord de la volonté du client à vouloir s’ouvrir au thérapeute et pour ce faire il faut établir cette forme d’« alliance thérapeutique ». Cependant, avant même de pouvoir exercer de la relation d’aide, il est important de s’écouter soi-même et d’avoir de l’empathie pour soi-même avant d’en avoir pour les autres. Sinon, tout cela devient de la sympathie – sympathie faisant référence à « partager et vivre les sentiments d’une personne qui nous touche » par le fait d’être affecté par ce que l’autre vit et sentir le besoin d’ « agir » afin d’apaiser la souffrance. Depuis que j’ai appris cela, je fais davantage attention à moi. Par exemple, j’adore écouter des films et j’ai appris que même en période d’examen affluente il est important de penser à soi-même et de faire ce qu’on aime. Alors, j’écoute des films régulièrement, peu importe les circonstances.
Bien qu’elle soit importante, il est crucial de savoir ce qui compose en soi la relation thérapeutique. Non seulement les cours ont été en mesure d’expliquer les composantes de l’ « alliance thérapeutique », mais également Dominique Coté, psychologue clinicienne, dans son article L'alliance thérapeutique avec les enfants. Elle mentionne qu’il est important d’établir un « consensus » avec l’enfant ainsi qu’avec les parents pour établir les buts du suivi qui eux sont mise en place en lien avec les difficultés de l’enfant et de la famille elle-même. La prochaine étape est décisive et consiste à prendre conscience des moyens qui devraient être utilisés pour atteindre les buts précédemment fixés. Le lien de confiance doit également émerger par la suite de manière naturelle sans forcer les choses. Lorsqu’il est difficile pour le thérapeute de construire le lien de confiance, Dominique Côté nous propose des rencontres conjointes avec l’enfant et un adulte avec qui ce dernier à un bon lien de confiance. L’une des assises théoriques sur laquelle repose la conception de la relation d’aide est la perspective systémique. La perspective système signifie qu’il devrait y avoir une
« alliance partagée » en thérapie. En d’autres mots, parents, enseignants ou autre devrait faire partie intégrante de la relation d’aide, car « c’est souvent ceux-ci qui consolide et généralise les interventions ».
Un des éléments importants à la relation d’aide est l’empathie. La vidéo qui a été projetée sur la toile blanche en classe voulait démontrer que les animaux auraient davantage d’empathie que l’être humain. Je suis d’accord à cent pourcent avec cette affirmation. Cependant, sans entrer dans les détails, je trouve important de préciser que les animaux eux, cohabitent dans des sociétés dont le fonctionnement est à la base sur les commandes de l’entraide entre les membres qui la compose. Et nous, notre société est individualiste – et présentement j’ai l’image de l’autruche avec la tête dans le sol du cours de psychologie de la dépendance que j’ai suivi à l’automne dernier. Pour bien la définir, l’empathie est un ensemble d’éléments que je pourrais écrire à elle seule en deux pages complètes. D’abord, c’est la compréhension. La compréhension des sentiments, des émotions, de la réalité de l’autre. C’est la compréhension de ce l’autre peut vivre à ce moment précis qui est exprimé de manière verbale ou non verbale. C’est savoir déchiffrer l’émotion camouflée dernière le message du client. C’est « mettre en
veilleuse » sa propre réalité actuelle et se submerger dans l’état d’esprit de l’autre. L’empathie se fait de manière intuitive. Précisons que ce n’est pas tout le monde qui a la capacité d’éprouver de l’empathie envers autrui. Selon moi, certains n’ont de l’empathie que pour les ressentis (maux, état d’âme, malaise, douleurs, etc.) qu’ils éprouvent eux-mêmes. Une personne aidante doit avoir certaines attitudes et habiletés, dont le respect, l’authenticité, la confrontation, la spécificité, l’ouverture de soi, etc. En effet, ces attitudes et habiletés aidantes se définit par la capacité à accepter soi-même d’abord et accepter l’autre. Le respect augmente l’estime du client. L’opinion qu’il a de lui-même est donc bonifiée. Il est important que l’aidant soit cohérent sinon la remise en question sur l’empathie véritable s’installe. Quelqu’un d’empathique sera donc naturel, simpliste, authentique.
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