La relation d’aide pendant un prélèvement sanguin.
Rapport de stage : La relation d’aide pendant un prélèvement sanguin.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nadhj Lwazon • 31 Août 2016 • Rapport de stage • 1 159 Mots (5 Pages) • 1 202 Vues
Lieu : La situation choisie est une situation relationnelle. C’est mon premier stage du semestre 5. Elle se passe dans le service d’hôpital de jour de chirurgie cardio vasculaire dans un hôpital parisien, lors de ma 2ème semaine de stage. Ce service prend en charge le suivi des patients souffrant de pathologies cardiaques et pulmonaires en pré et post greffe.
Situations ou activités vues ou réalisées : Je m’occupais d’un patient transplanté pulmonaire Mr X, auquel je devais faire plusieurs bilans sanguins pour vérifier le dosage de son traitement. Il refusa que je lui fasse les soins et préférait que ce soit une personne expérimentée qui s’occupe de lui, et avec qui il avait plus d’affinités. Il m’expliqua qu’il ne doutait pas de mes capacités mais à chaque fois qu’une étudiante s’occupait de lui pour faire un acte invasif, il avait trop mal. J’ai tenté de le rassurer, en expliquant le soin en détail et en lui disant que j’essaye une fois et si je ne réussis pas, je laisse ma collègue le faire. Je lui demandai son accord en disant que j’allais faire attention et y aller doucement. Finalement il resta sur sa position. Il expliquait qu’il avait tellement eu de prises de sang et d’injections qu’il arrivait à saturation. C’était la piqure de trop.
Observations, étonnements : Je pensais qu’à force d’avoir des prises de sang et autres soins au fil des années, il avait l’habitude de cela. Par conséquent qu’on pourrait mieux les accepter. Je ne pensais pas qu’on puisse en être saturé ou lassé. J’ai été un peu surprise et déçue de ne pas avoir réussi à effectuer ce soin. Je me suis alors interrogée sur l’impact de la relation soignant-soigné dans les soins infirmiers. Qu’est-ce qui aurait dû être fait ce jour-là ? Aurait-on pu faire autrement ?
Difficultés et points à approfondir : D’après Manoukian A. et Masseboeuf A. la relation se définit comme « une rencontre entre deux personnes au moins, c'est-à-dire deux caractères, deux psychologies particulières et deux histoires (…)» Cela revient à dire qu’il y a eu un échange d’informations, une communication s’établit entre le patient (le récepteur) et la soignante (moi, l’émettrice). Nous nous envoyions tour à tour des messages (le feed-back) sous forme de paroles, de gestes, de mimiques, de regards, de froncements de sourcils, d’intonations de voix ou de postures. La communication constitue la base de la relation soignant/soigné.
Je pensais avoir tout mis en place pour établir une relation de confiance et prendre soin de Mr X. Comme le disait Walter HESBEEN, infirmier et docteur en Santé Publique, le concept de prendre soin correspond à l’attention que chaque soignant porte à une personne qui vit une situation particulière. Selon l’auteur, le prendre soin permet d’apporter de l’aide et du bien-être à la personne soignée.
De même, Les attitudes corporelles vont également avoir leurs importances dans la relation établie avec le patient. Par exemple, Mr. X est installé dans un fauteuil de prélèvement dans le poste de soin. Je me suis permise de prendre une chaise afin d’être à sa hauteur. Cela a facilité l’échange et a pu montrer au patient que je lui accorde du temps. Me montrer disponible, patiente et à l’écoute est important pour une mise en relation, et en confiance.
En effet, dans le soin, nous sommes le plus souvent en distance intime (de 15 à 45cm) comme celle décrite par Hall, ce qui représentait celle dans laquelle on se trouvait ce jour-là. Puis être à l’écoute de Mr X m’a permis d’être réceptive à ses dires et à pouvoir le
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