Etude de cas Toyota Peugeot Citroen Automobile
Étude de cas : Etude de cas Toyota Peugeot Citroen Automobile. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar espmaster GRH • 9 Mai 2016 • Étude de cas • 1 447 Mots (6 Pages) • 1 657 Vues
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SOMMAIRE :
INTRODUCTION...................................................................................2
- LES AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE LA JOINT-VENTURE.....3
- Les avantages :................................................................................3
- Les inconvénients............................................................................4
- LES FONDEMENTS CULTURELS DES DISCOURS PRONONCES PAR LE PRESIDENT ET LE VICE PRESIDENT..........................................4
- Jean-Martin Folz, PDG de PSA Peugeot Citroën............................4
- Fujio Cho, Président de Toyota Motor Corporation........................5
- MESURES MISES EN PLACE POUR LA GESTION DES DIFFÉRENCES CULTURELLES........................................................6
- L’EQUILIBRE DES RAPPORTS DE POUVOIR ENTRE LES DEUX PARTENAIRES.................................................................................7
- CONCLUSION..................................................................................8
INTRODUCTION
Face à une concurrence de plus en plus forte découlant d’une mondialisation économique, plusieurs constructeurs automobiles, d’horizons divers, ont décidé de se rapprocher (alliances, fusions, acquisitions) afin d’obtenir une meilleure place sur le marché mondial de l’automobile.
Depuis l’avènement de la crise pétrolière des années 2000 et les études ayant démontré l’impact de l’émission du gaz carbonique des grosses voitures, sur la couche d’ozone, la demande des modèles de petites voitures a explosé.
C’est dans ce contexte que le groupe français Peugeot Citroën PSA et celui japonais Toyota Motor Corporation ont décidé de coopérer en mettant en place une joint-venture en République Tchèque.
Toutefois, pour la pérennité de ce partenariat, il a fallu surmonter les différences culturelles et organisationnelles entre les deux groupes.
- LES AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE LA JOINT-VENTURE :
- Les avantages :
Nous avons pu voir qu’il y a des avantages en commun et des avantages spécifiques.
- Les avantages en commun sont :
Les coûts liés au développement et à la production vont diminuer tandis que le nombre de petits véhicules produits va augmenter. Cette joint-venture permettra également aux deux constructeurs de pouvoir échanger leurs connaissances et compétences en matière de conception, de styles, de production et de relations avec les fournisseurs. En implantant leur usine à Kolín qui se trouve être au centre de l’Europe c'est-à-dire un point idéal pour les constructeurs automobiles visant le marché européen, ils auront enfin à bénéficier d’une place plus importante à l’échelle mondiale mais également d’une main d’œuvre qualifiée et à moindre coût. Les frais de livraison vers les autres pays européens seront également réduits grâce à la qualité des infrastructures routières et à la distance réduite.
- Les avantages spécifiques sont :
PSA Peugeot Citroën bénéficie, en plus de ses acquis, des compétences en termes de développement d’industrialisation et de production de véhicules de la part de son partenaire.
Quant à Toyota Motor Corporation, il bénéficie des 50% de la part du capital même s’il ne produit que 100.000 véhicules par rapport à PSA Peugeot Citroën qui produit le double avec ses deux marques. Il bénéficie de la connaissance du marché européen dans le domaine des petites voitures mais également du pouvoir d’achat de pièces détachées qui est le point fort de son associé.
- Les inconvénients :
Malgré tous ces avantages, il est important de préciser que la répartition paritaire du capital peut être source de blocage dans les processus de prise de décision et que les différences culturelles, de pratiques industrielles, de cultures d’entreprise et de technologies ne facilitent pas la joint-venture et peuvent être sources de conflits.
- LES FONDEMENTS CULTURELS DES DISCOURS PRONONCES PAR LE PRESIDENT ET LE VICE PRESIDENT :
- Jean-Martin Folz, PDG de PSA Peugeot Citroën :
Le discours de Folz reflète les traits caractéristiques de la culture française que nous avons scindés suivant les dimensions culturelles :
- Au niveau de la dimension culturelle de la distance hiérarchique de Hofstede, la France a un style de direction plus autocratique et un pouvoir plus centralisé avec une position importante détenue par le PDG. Ce qui est le cas de Folz. Ce dernier, étant à la base cadre, fait partie des dirigeants français issus du système des grandes écoles qui permettent d’accéder directement à des postes de responsabilité.
- Au niveau de la dimension individualisme/collectivisme, la France est considérée comme une culture individualiste. Les salariés recherchent la reconnaissance individuelle et les organisations valorisent le temps passé par les individus pour leur vie personnelle. Les relations entre individus sont indépendantes et cloisonnées. Folz, dans son discours, a souligné la volonté son groupe de renforcer son développement tout en préservant son indépendance (mot 2 fois répété). Ils veulent développer un partenariat gagnant/gagnant qui permettra de répondre à la satisfaction de la clientèle tout en gardant la spécificité des trois marques.
- Au niveau de la dimension masculinité féminité, la culture française se caractérise par des valeurs traditionnellement féminines telles que la modestie et les relations interpersonnelles. On ne distingue pas vraiment la différence entre les rôles des hommes et ceux des femmes.
- Et enfin, au niveau du contrôle de l’incertitude, il y a un fort taux traduisant une forte volonté à contrôler l’incertitude. En effet Folz a parlé de la répartition des responsabilités. Ceci reflète une structure assez formalisée et un climat sécuritaire. En faisant cette répartition, il y aura moins de risques à prendre.
- Fujio Cho, Président de Toyota Motor Corporation :
Le discours de Fujio Cho reflète les traits caractéristiques de la culture japonaise que nous avons scindée suivant les dimensions culturelles :
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