DM ÉCONOMIE - DROIT
Étude de cas : DM ÉCONOMIE - DROIT. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar EnderHero • 18 Janvier 2018 • Étude de cas • 469 Mots (2 Pages) • 688 Vues
DM ÉCONOMIE - DROIT
Économie
À partir des documents ci-dessous (simple orientation), de documents collectés par vos soins et de vos connaissances personnelles, vous répondrez de manière argumentée et structurée à la question suivante :
Pourquoi combiner des politiques économiques de nature structurelle et conjoncturelle semble nécessaire pour résorber le chômage en France ?
Document 1
Le gouvernement promet toujours une baisse du chômage, mais pas durable
Jean-Marc Ayrault a admis que le chômage ne diminuerait durablement que si la croissance repartait.
Le gouvernement est-il en train de revenir sur sa promesse d'inversion de la courbe du chômage? Ce mercredi sur France Inter, Jean-Marc Ayrault a déclaré que «l'objectif, c'est que la courbe s'inverse à la fin de l'année, mais elle ne s'inversera durablement que si la croissance revient». L'exécutif ne promet donc plus un recul pérenne du chômage. À Matignon, on souligne que «le premier ministre a toujours tenu un tel discours», et qu'«il ne fait que décrire une réalité économique». Il n'empêche, il y a une semaine, Michel Sapin soulignait encore sur France 2 que l'objectif était une inversion durable. «Il faut faire reculer le chômage en France, il faut qu'il y ait moins de chômeurs pendant plusieurs mois de suite que les mois précédents, c'est cela inverser la courbe du chômage», avait-il déclaré.
De fait, le recours aux emplois aidés, s'il peut permettre de faire baisser ponctuellement le nombre de chômeurs, ne peut avoir un impact durable. Ce sont les entreprises, et elles seules, qui créent des emplois. L'effet des emplois d'avenir ─ 100.000 seront créés en 2013 ─ jouera en fin d'année mais ne pourra compenser en 2014 l'atonie du marché du travail privé. Une atonie due à une croissance économique insuffisante. Les économistes ne disent pas autre chose. L'OCDE, dans son rapport annuel publié mardi, prévoit un taux de chômage de 10,6 % en 2013, grimpant à 10,8 % en 2014 avant de décliner très légèrement à 10,7 % en 2015. L'Insee voit elle le taux de chômage seulement se stabiliser au quatrième trimestre, à 10,6 %.
Baisse des déclarations d'embauche sur un mois
Les dernières statistiques montrent d'ailleurs à quel point la reprise actuelle est fragile et n'a pas encore d'impact sur l'emploi. D'après l'Acoss, la fédération des Urssaf, le nombre de déclarations d'embauche de plus d'un mois (hors intérim) a diminué de 2,4 % en octobre. Et en septembre, les effectifs intérimaires sont en baisse de 1,2 % sur trois mois. Or, l'intérim est un indicateur avancé du marché du travail… Au troisième trimestre, la France a détruit 17.000 emplois. Fin septembre, le pays comptait 3,29 millions de personnes inscrites à Pôle emploi et sans aucune activité.
Source : Lefigaro.fr, publié le 20/11/2013 à 12:55
Document 2 : Évolution des taux directeurs de la BCE
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