COACHER UNE PERSONNE
Étude de cas : COACHER UNE PERSONNE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mao04 • 11 Avril 2020 • Étude de cas • 1 167 Mots (5 Pages) • 578 Vues
Etude de cas :
Jean-Pierre vient vous voir pour vous exposer ses difficultés : il a 52 ans, est responsable informatique dans un Ministère mais il doit prochainement passer un concours (épreuves orales uniquement), auquel il a déjà échoué deux fois, et auquel il ne pourra plus se présenter. Ce concours ne lui apportera aucune progression réelle puisqu’il est en fin de carrière, qu’il est à l’échelon maximal, mais il veut à tout prix être reçu : il considère cela comme un enjeu personnel, et alors qu’il révise assidûment depuis des mois, il ne se sent pas prêt, il « panique » à l’idée de se trouver, à l’oral, face aux mêmes examinateurs….
- lors du premier entretien, répertorier l’histoire qu’il a racontée, s’il a connu des échecs avant de passer le concours mais aussi des réussites,
- adopter une posture du coach (écoute active, accueil, mettre en confiance, etc.),
- préparer vos questions (un coach doit poser des questions),
- une fois ce premier bilan établi, lui expliquer d’où viennent ses peurs, ses angoisses, cette panique…,
- proposer des outils pour l’aider,
- lui proposer un premier plan de travail avec des objectifs précis (renforcer l’estime de soi, transformer l’échec en expérience…).
Je reçoit Mr Jean-Pierre pour la première fois, je fais en sorte qu’il se sente à l’aise, dans de bonne dispositions pour se livrer sur son besoin d’être coaché.
Je lui ai expliqué les principes de base du coaching et je me suis assuré que le client n’a pas besoin d’un suivi psychologique mais bien d’un coaching personnalisé.
J’écoute attentivement son histoire (une étude de cas écrite me prive de mon ressenti) et je défini le but de sa visite qui est le souhait de réussir un concours auquel il a échoué à deux reprises, une troisième et dernière occasion de le réussir s’offre à lui et malgré des mois de travail personnel il ne se sent pas suffisamment préparé et doute fortement de sa capacité à réussir.
Il va devoir s’exprimer oralement face aux mêmes examinateurs qui l’ont recalé par le passé et cela crée en lui un sentiment de panique.
Il attend de ce coaching la réussite à ce concours et viens solliciter mon accompagnement. Après avoir pris le temps de l’écouter, je l’interroge sur sa motivation quand au fait de se présenter à ce concours puisque professionnellement il ne peut en attendre aucun changement, étant déjà à l’échelon maximal et en fin de carrière. C’est pour lui un challenge personnel et d’une grande importance, il ne veut pas s’y soustraire mais les deux défaites qui ont précédées le laissent sur un sentiment d’échec. Sa deuxième déconvenue a créé chez lui cette peur panique de ne pouvoir accéder à ce concours qui ne semble pas si difficile.
La première chose étant de savoir s’il place cet enjeu sur un plan personnel ou sur un plan professionnel. Même si les faits se déroulent sur son lieu de travail, il se peut que l’enjeu qui l’anime soit uniquement personnel, un besoin profond de se prouver qu’il est capable de réussir ; un besoin de se comparer, car sa femme ou son meilleur ami vient de réussir un concours similaire ; peut-être ressent t-il une pression à tord ou à raison venant de son entourage proche il croit alors que les autres ne le pensent pas capable ou tout autre raison …
Mais cette angoisse est peut-être animé par des raisons professionnelles, ses collègues de travail bien plus jeunes que lui ont eux peut-être
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