Analyse Micro-économique Brésil
Cours : Analyse Micro-économique Brésil. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Denis Thao • 12 Septembre 2017 • Cours • 1 388 Mots (6 Pages) • 820 Vues
Analyse Micro-économique Brésil
- Secteur Energétique
Le secteur de l'énergie au Brésil est dominé par le pétrole : 45,9 % de la production d'énergie primaire et 41,7 % de la consommation d'énergie primaire du pays en 2014.
L'hydroélectricité couvre 10,6 % de la consommation d'énergie primaire ; le Brésil était en 2016, le 2e producteur mondial d'hydroélectricité avec 10 % de la production mondiale ; en 2013 et 2014 il est passé du 2e au 3e rang derrière le Canada à cause d'une baisse des précipitations.
Les centrales hydroélectriques produisaient 63,2 % de l'électricité du pays en 2014. Le Brésil était le 8e producteur mondial d'électricité en 2014 ; il en était également le 3e importateur mondial, du fait des accords avec le Paraguay sur le partage de la production du barrage d'Itaipu.
La centrale est aujourd'hui la seconde au monde en puissance installée et reste la première en quantité cumulée d'énergie produite.
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Figure 1. Centrale hydroélectrique d'Itaipu à la frontière entre le Brésil et le Paraguay
Du point de vue économique, l’exploitation de l’énergie de centaines de cours d’eau de son territoire est d’une importance stratégique pour le développement du Brésil.
En 2015, 64 % de l’électricité produite dans le pays provenait de cette source gratuite et renouvelable. Une bénédiction dont le plus grand pays d’Amérique du Sud aurait tort de se priver, avec une des plus grandes réserves d’eau douce de la planète grâce à l’Amazone, fleuve géant.
- Secteur hydrolien
A l’image de sa population diversifiée, le Brésil dispose d’une palette de ressources naturelles. Le régime hydrique et le relief du territoire donnent au pays un des plus grands potentiels hydroélectriques du monde, estimé par l’entreprise publique d’électricité à 243 GW.
Mais une grande partie de cette ressource se trouvant en Amazonie dans le Nord-Ouest du pays, loin des centres de consommation, elle impose de longues lignes de transport de l’électricité. Les barrages et lacs associés pour exploiter cette énergie sont aussi souvent localisés dans des zones protégées ou dans des réserves indigènes. Et donc malgré son très grand potentiel, cette énergie rencontre quelques difficultés qui peuvent limiter son utilisation.
Les importations concernant l’hydroélectricité provenant majoritairement du barrage d’Itaipu coréalisé avec le Paraguay, le gaz issu de Bolivie à hauteur de 36% et encore le charbon pour 80%.
La production électrique est par contre dominée par l’hydraulique à hauteur de 85% (y compris les imports) en 2009 pour une capacité installée de 106 GW.
- Clients
Acteurs Français :
- ENGIE – Premier producteur d’énergie indépendante (sa filiale Solairdirect a remporté 200 MW en décembre dernier).
- VOLTALIA
- ALBIOMA
- GREEN YELLOW
Autres Clients :
- SUNEDISON (Total de 138 MW)
- Compagnies électriques chinoises - State Power Investment Corporation (Participation à des projets existants cumulant 1.35 GW)
- OPENHYDRO
- Concurrence
- ALSTOM HYDRO
- Menaces
Les ressources hydroélectriques du Brésil sont immenses. Mais la construction de barrages a des impacts énormes sur l’environnement : indigènes et écologistes s’opposent aux nouveaux projets, comme celui de Tapajós.
Au Brésil, les groupes indigènes et Greenpeace se sont alliés pour protester contre la construction de plusieurs barrages. Si la construction de barrages n’est pas la principale cause de la déforestation, elle n’en a pas moins un coût environnemental et social irréversible.
Selon le dernier rapport du WWF, Living Amazon, pas moins de 250 barrages sont en projet en Amazonie brésilienne.
Rien que sur le fleuve Tapajós, une quarantaine de projets sont à l’étude. Le plus important d’entre eux, l’usine hydroélectrique de São-Luiz-de-Tapajós, devrait submerger 729 km², soit sept fois la superficie de la ville de Paris.
[pic 2]
La particularité des barrages hydroélectriques, c’est qu’ils dépendent de décisions politiques, et permettent donc une déforestation sur un fondement légal. C’est pourquoi les ONG de protection de l’environnement, et en premier lieu Greenpeace, se sont lancées dans des campagnes de sensibilisation de l’opinion aux menaces que représentent ces grands travaux et font pression sur les décideurs politiques.
- Période de sécheresse
- Taxes à l’importation
- Barrières douanières
- Douane
L'importation d'un grand nombre de produits est soumise à une demande de licence préalable auprès du SECEX (Secrétariat au Commerce Extérieur), qui est seul habilité à délivrer cette licence.
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