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La trajectoire économique du Brésil

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Par   •  3 Mai 2022  •  Cours  •  768 Mots (4 Pages)  •  391 Vues

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La trajectoire économique du Brésil

À partir du plan Real de 1994, l’inflation a été stoppée et le pays, jusque-là très fermé, a commencé à se libéraliser pour gagner en compétitivité.
L’accroissement des exportations est même devenu l’objectif économique prioritaire du président Lula qui, par ailleurs, n’a pas remis en question les réformes de l’État de son prédécesseur.

Le commerce extérieur a doublé et atteint 138 milliards de dollars en 2005 ce qui est bon pour une économie longtemps centrée sur son marché intérieur.
Le Brésil a donc attirer un flux conséquent d’investissements directs étrangers, qui a atteint jusqu’à 30 milliards de dollars annuels.

Cardoso et Lula qui se sont succédé à la présidence depuis 1995 ont eu une approche très similaire de la politique extérieure. Tous deux s’élèvent contre les inégalités entre les États.

Le plus grand des pays du sous-continent (près de quatre fois l’Argentine) possède des frontières communes avec tous les États d’Amérique du Sud, à l’exception du Chili et de l’Équateur. Le Brésil a donc tout d’abord noué une « alliance stratégique » avec son rival historique, l’Argentine. En 1988, ils ont signé un traité de libre-échange, premier pas vers la création, avec l’Uruguay et le Paraguay, du Mercosur par le traité d’Asunción en 1991. Le processus d’intégration régionale est dans un premier temps apparu comme un succès économique.

Entre 91 et 98, le commerce « intrazone » progressivement libéralisé a été multiplié par 5. Le Mercosur, néanmoins, est entré en crise en 2000 à cause de la crise financière argentine (due à un mécanisme intenable de change fixe) et de la dévaluation de la monnaie brésilienne.

2 sommets ont lieu en 2000 et 2002. Ces conférences présidentielles ont au moins 3 objectifs : affirmer une identité régionale, lancer un programme d’intégration des infrastructures et obtenir la reconnaissance internationale du rôle régional du Brésil.
Tandis que le Mercosur, union douanière imparfaite et zone de libre-échange inachevée se fissurait, le Brésil a donc poursuivi sous la présidence de Lula sa stratégie continentale.

En 2004 au Pérou, a été créée la Communauté sud-américaine des nations (CAN). Mais certains chefs d’État soupçonner le Brésil de poursuivre ses seuls intérêts
La politique extérieure brésilienne se veut désormais plus affirmée et plus visible. Le Brésil a réclamé en 2003 un siège de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.

Le rôle du Brésil à l’Organisation mondiale du commerce qui a révélé au monde les ambitions de sa diplomatie. Le Brésil s’est montré très actif à l’OMC, notamment lors du lancement, en novembre 2001, à Doha d’un nouveau cycle de négociations commerciales multilatérales. C’est dans ce cadre qu’à Cancún, en 2003, le Brésil a pris la tête d’un groupe de pays émergents, le G20.

Le sommet des Amériques de Monterrey de janvier 2004 a entériné un accord minimal entre les États-Unis et le Brésil qui a rendu caduque la stratégie américaine. En novembre 2005 à Mar del Plata, le président Bush a reconnu que l’ALCA, même light, avait peu de chances d’aboutir. Sans le Brésil, il ne peut y avoir de zone de libre-échange des Amériques.

Le Brésil est le 5è pays du monde par son étendue et sa population. Mais il ne se situe qu’au 30è rang pour sa participation au commerce mondial. Il occupe la 64è place en

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