ADM1002 TN3 Initiation à la gestion

Fichier-réponse

Feuille d’identité

[pic 1]

Question #1 :

Dans le cas qui nous est présenté, soit celui de l’entreprise Maynard limitée, plusieurs situations problématiques sont à relever. D’abord notons que le président de l’entreprise, par son effacement, remet entre les mains de deux de ses cadres, soit la directrice générale adjointe, Madame Boisvert et la directice des ventes, Madame Juliette Morenz, son pouvoir décisionnel et cela affecte grandement l’administration de l’entreprise et la gestion des employés. En effet, il semble que leur confiance envers le personnel semble limitée. Il n’y a, pour les employés subordonnés, que très peu de place réservée à leur écoute il en va de même pour la place accordée à leurs idées.  Comme le rapporte Monsieur Pierre Brunet, le responsable du service d’exportation; «  Beaucoup d’employés sont insatisfaits du climat qui règne et du fait qu’il leur soit difficile d’apporter des changements dans leur poste de travail (…). ».^[1] Le salaire faible et l’absence de structure pour la formation provoque un manque de compétence et de motivation flagrant dans le personnel subordonné. L’impossibilité des employés de s’impliquer dans le commerce ainsi que dans leur propre tâche génèrent un climat d’irresponsabilité face aux problèmes lorsqu’ils surviennent. Le responsable de l’entrepôt confirme: « Moi, je fais mon travail…qu’ils s’arrangent avec leurs problèmes!(…)».^[2] 

Le climat de travail qui règne dans le service administratif est également un facteur extrèmement problématique. La directrice des ventes, Madame Morenz, semble être à l’origine d’une ambiance de travail pénible pour tous axée sur la menace et la critique.  Plusieurs exemples viennent soutenir ce fait comme losrqu’elle crie et injurie Monsieur Brunet devant les autres employés et même lorsqu’il est au téléphone avec des clients ou encore par sa fermeture sur les nombreuses idées et initiatives proposées et prises par le responsable du service d’exportation. La directrice des ventes va même jusqu’à dire à Pierre Brunet : « Mais qu’est-ce que c’est que ces idées de vouloir tout changer, fais ce qu’on te dit de faire, un point c’est tout! ».^[3] On va même jusqu’à lui donner la directive de « s’en tenir à ne rien faire », et malgré le fait que bien souvent il n’a aucune tâche à accomplir et qu’il tourne en rond son contrat est tout de même renouvelé.

Pour terminer, l’environnement physique du commerce choque par son manque d’entretien et son aspect déplorable. Plusieurs clients se sont même plaints de la situation auprès du responsable du service de l’exportation qui rapporte « qu’à cause des équipements, des comptoirs et des étagères vétustes et insalubres ainsi que l’aménagement hétéroclite et non ergonomique, l’expérience de magasinage chez Maynard limité est plutôt désagréable. »^[4] L’aire du quai de chargement est également un problème non négligeable par son aspect non pratique mais surtout pour son manque de sécurité.

 Il est évident que l’efficacité et l’efficience de la compagnie souffre de ces diverses situations qui affectent la productivité à tous les niveaux  ainsi que le service à la clientèle.

Question #2 :

Premièrement, au niveau adminitratif, la centralisation du pouvoir entre la directrice générale adjointe, Madame Boisvert, et la directrice des ventes, Madame Morenz, qui « reflète la répartition de l’autorité »^[5]  est une problématique majeure au sein de l’entreprise Maynard limitée.  Cette situation est causée principalement par l’effacement du président ainsi que par la dilution de son pouvoir décisionnel.  Par contre il ne faut pas négliger d’autres causes importantes telles que le manque de communication entre les différents niveaux hiérarchiques et une manipulation de l’information, ce qui favorise ici la centralisation des pouvoirs puisque toute l’information nécessaire pour une gestion adéquate de l’entreprise n’est pas accesible. On dénote également un manque de respect flagrant dans le service administratif en particulier de la part de la directrice des ventes. Cette situation provoque un climat d’insatisfaction généralisée au sein des employés qui n’ont aucune écoute pour leurs idées et aucune liberté d’initiative. L’atmosphère lourde de menaces et de critiques amène également les employés à se replier sur eux-même et à s’isoler.  Ces derniers ne s’impliquent plus dans l’entreprise, ne font que les tâches pour lesquelles ils sont payés comme en témoigne le responsable du service d’exportation Monsieur Brunet : « À chaque jour, (…) il ne rentre au travail que pour la paye! »^[6]. Cette situation engendre un important manque d’efficience et d’éfficacité.

...