Milton Friedman vs Edward Freeman
Synthèse : Milton Friedman vs Edward Freeman. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Medzz • 3 Novembre 2023 • Synthèse • 620 Mots (3 Pages) • 337 Vues
Milton Friedman vs Edward Freeman : avant de commencer à comparer leurs deux modèles, Milton Friedman est un économiste et statisticien américain réputé en particulier pour ses recherches sur l’analyse de la consommation, l’histoire et la théorie monétaires et la complexité de la politique de stabilisation. Quant à Edward Freeman, c’est un philosophe et universitaire américain qui est particulièrement connu justement pour sa théorie des parties prenantes dont on va parler. Pour commencer, Le modèle économique de Milton Friedman, souvent résumé par l’expression « l’unique responsabilité sociale de l’entreprise est d’augmenter ses profits », met l’accent sur la maximisation des profits pour les actionnaires (shareholders en anglais). Selon cette perspective, les entreprises ont pour mission principale de générer des bénéfices pour leurs propriétaires et actionnaires. Les autres considérations telles que l’impact social ou environnemental, ne sont pas considérées comme faisant partie du rôle des fondamentales de l’entreprise. Ce modèle émis par Friedman présente des limites pour l’adaptation de l’entreprise dans son environnement qu’il soit microéconomique, ou macroéconomique. C’est pour cela qu’Edward Freeman arrive avec un tout autre modèle, le modèle de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Selon ce modèle, la responsabilité des entreprises est bien plus large que le profit, l’entreprise détient un rôle important en société. Selon Freeman, les entreprises sont des acteurs sociaux qui doivent répondre aux attentes de multiples parties prenantes qui peuvent être liées à l’environnement global ou encore au secteur d’activités, ces parties prenantes peuvent aller des clients aux gouvernements aux concurrents aux associations, et plus encore. Le modèle de Freeman encourage les entreprises à intégrer des pratiques durables, à promouvoir des relations éthiques avec toutes les parties prenantes et à prendre en compte les effets sociaux et environnementaux de leurs activités, tout en poursuivant des objectifs économiques. Et toutes ces actions promises envers les parties prenantes généreront par la suite du revenu pour l’entreprise. Les deux modèles qu’on vient de présenter, c’est-à-dire le modèle classique de Friedman et le modèle de RSE de Freeman sont complètement opposés de par le fait premièrement que leur objectif principal est complètement différent, en effet, le modèle de Friedman met l’accent sur la maximisation des profits pour les actionnaires, tandis que le modèle de Freeman met l’accent sur le développement durable de l’entreprise à travers ses actions sociales envers les différentes parties prenantes. De plus, la responsabilité change d’un modèle à l’autre, le modèle classique limite la responsabilité de l’entreprise à ses actionnaires, tandis que le RSE l’élargis à l’intégralité des parties prenantes. Le modèle classique est donc beaucoup trop limité, et on ne retrouve plus d’entreprises à succès suivant ce modèle. Le modèle dominant est désormais celui de Freeman, car de plus en plus de nos jours, les entreprises dépendent des parties prenantes, en particulier en termes de réputation, comme l’introduit le Harvard Business Review : « les décideurs connaissent l’importance de la réputation de leur entreprise. Celles qui ont une très bonne réputation attirent les
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