Analyse de situation, stage S3 eb obstétrique
Étude de cas : Analyse de situation, stage S3 eb obstétrique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar K.infi3 • 4 Mars 2023 • Étude de cas • 760 Mots (4 Pages) • 335 Vues
ANALYSE DE SITUATION STAGE S3 EN OBSTETRIQUE
Ma situation se passe dans le service d’obstétrique qui se situe au 2 ème étage du bâtiment de la maternité. C’est un service qui accueil les mamans et leurs bébés en post partum directement après leurs passages en salle de réveil pour les patientes ayant accouchés par césarienne ou ayant eu des difficultés au moment de la délivrance ; mais aussi directement après la salle de naissance pour celles ayant accouchés sans difficultés par voie basse.
Dans ce service la population rencontrée est souvent étrangère et non francophone avec une situation sociale précaire et un mode de vie correspondant à leurs cultures initiales.
Voici la situation que j’ai rencontré lors de ce stage dans la 3 ème semaine de présence. Dans l’unité sont présente ce jour-là, l’infirmière, l’aide-soignante, l’auxiliaire de puériculture, les puéricultrices et la sage-femme et moi-même. L’action se déroule au moment de servir le petit déjeuné vers 09h00. J’ai la prise en charge de Mme qui est une patiente en post partum diabétique insulinodépendant dont elle a connaissance depuis l’âge de 18 ans (mais insuline arrêté après l’accouchement) elle est ivoirienne et est en France depuis 2 ans ; juste avant de lui servir le petit déjeuné, je vais la voir pour lui faire sa glycémie capillaire et l’informe que je reviendrais dans deux heures lui reprendre la glycémie après son repas chose qu’elle accepte. C’est une patiente dont j’ai la notion que ses glycémies ne sont pas équilibrées et qui a laissé son hémoglucotest à son domicile.
Deux heures après selon le protocole du service, je me rends dans la chambre de Mme pour lui faire sa glycémie post prandiale et je la vois encore allongé dans son lit et le petit déjeuné non pris. Je la questionne en essayant de comprendre pour quelle raison elle n’a pas mangé et l’impact que cela va avoir sur le suivi de son diabète. Elle me dit donc qu’elle est fatiguée à cause du bébé et qu’elle s’est endormie par mégarde. Je lui ai dit de manger et que je ferais le test plus tard. Elle me dit aussi que les repas de l’hôpital ne lui conviennent pas et qu’elle préfère manger les plats que son mari lui apporte car ce sont les plats de son pays qu’elle a pour habitude de manger malgré son diabète.
J’informe l’infirmière qui me dit de la laisser prendre son petit déjeuné et qu’en ce qui concerne ses repas apportés par le mari on ne peut rien y faire et que la patiente vie avec son diabète depuis plusieurs années. Quand je suis retourné la voir pour faire sa glycémie post prandiale, elle me dit de lui chauffer son plat et je me rends compte qu’il n’a rien de diététique pour son diabète.
Mon questionnement vient du fait de comprendre pourquoi cette patiente qui a connaissance de son diabète de type 2 insulino dépendant depuis plusieurs années qui a eu un impact sur la formation de son bébé (il y a une augmentation des malformations fœtales environ 4% soit environ 4 fois plus que la normale dû au diabète)(1) se trouve dans cette impression de déni de sa maladie et du coup dans la non-observance des règles hygiéno-diététique que cela requière ? J’ai donc demandé à l’infirmière si Mme avait eu un suivi de la part de la diététicienne et pour quelle raison
...