Analyses situations infirmier stage chirurgie

Analyses de situations S5

Lieu : chirurgie, hôpital privé Dijon Bourgogne

Lors de ma dernière semaine de stage, j'avais en charge une patiente de 82 ans, présente dans le service en post-opératoire pour une fracture ouverte de la malléole suite à une chute. Cette dame était prévue 4 nuits afin de pouvoir surveiller l'évolution de sa plaie car il y avait un fort risque de nécrose de sa cheville. La patiente avait une attelle plâtrée, compresses et bandages sur sa cheville.

Dans la matinée, au moment du passage de l'aide-soignante pour effectuer sa toilette, celle-ci m'a interpellé pour me prévenir que la patiente avait arraché sa bande et défait l'intégralité de son pansement.

Je me suis rendu dans la chambre, est trouvée l'attelle sur le sol, sa cheville découverte de tout pansement, la cicatrice saignait et la patiente prenait appuie dessus. Je lui ai alors demandé pour quelles raisons elle avait défait son attelle. La dame m'a répondu que ce n'était plus nécessaire, qu'il fallait qu'elle se lave le pied et qu'il fallait remettre une simple bande. Au vu de son état cutané et de l'intervention chirurgicale qu'elle avait subie, il était indispensable que sa plaie soit au propre et que sa cheville soit maintenue par l'attelle. Je lui réexplique alors la situation afin de pouvoir lui remettre en place l'attelle et la bande mais la dame était dans un positionnement tout à fait contraire et m'a exprimé de façon très clair son refu de la remettre. Je lui décris alors les risques qu'elle encourt si elle refuse de la porter mais en vain, il n'était plus question pour elle de la porter.

Face à ce refu, j'ai alors protégé la plaie de la patiente et suis allée prévenir le chirurgien de la situation. Il m'a alors répondu qu'il passerait en début d'après-midi pour revoir la patiente et décider de la suite. Au moment de son passage, il m'a dit de nettoyer correctement la plaie, de bander sa cheville et de prévenir sa famille quant à son retour précoce chez elle le jour même.

Le refus de soin de cette patiente m'a interpellé. Il était nécessaire pour elle de maintenir correctement sa cheville et d'avoir un pansement propre et stérile au vu du risque infectieux et de nécrose de sa cheville. Son refus pourrait engendrer de lourdes conséquences pour la récupération de sa cheville. Je me suis alors questionné sur le positionnement que je devais avoir. La patiente refusait le soin que je lui proposais donc je ne pouvais pas le lui imposer, cependant ne pas éffectuer ce soin allait engendrer d'autres problèmes plus grave.

Je me suis alors dit que la décision revenait au chirurgien qui l'avait opéré. En effet l'après-midi même il avait pris la décision de respecter son choix, et de la laissr retourner à domicile sans attelle et avec un pansement simple.

Je me suis questionné sur la décision à prendre face à une situation comme celle-ci. La patiente avait accepté de se faire opérér mais refusait par la suite la continuité des soins. Avait elle vraiment compris les risques qu'elle prenait ? Avait elle toutes les capacités de comprendre la situation ? Si non, devions-nous quand même respecter son choix de ne pas lui remettre cette attelle ?

J'ai donc échangé avec d'autres soignants et nous en avons conclu que dans tous les cas, si nous lui remettions, elle allait par la suite retirer ce qui était mis en place comme la première fois. Donc, malgré la frustration de ne pas éffectuer les soins nécessaires au rétablissement de sa cheville, nous étions impuissants face à son refus de soin.

Lieu : chirurgie, hôpital privé Dijon Bourgone

Un matin, j'avais à éffectuer une réfection de pansement d'une prothèse d'épaule d'un patient, 45 ans, qui devait

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