Analyse De Situation De Stage Infirmier: prélèvement sanguin
Dissertation : Analyse De Situation De Stage Infirmier: prélèvement sanguin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 23 Octobre 2013 • 1 587 Mots (7 Pages) • 30 930 Vues
I DESCRIPTIF
Je suis étudiante en première année de soins infirmiers. J’effectue mon premier stage du semestre 1 en EPAHD dans la marne.
Ce matin j’arrive à 8h, j’assiste aux transmissions orales du service, entre l’équipe de jour et de nuit avec les infirmières, les auxiliaires de vie et aide soignantes. Elles durent une 20ene de minutes.
Ensuite chacun intègre son poste. Personnellement, je suis l’infirmière référente. Le travail pour la matinée est listé sur le chariot de soins.
Je regarde la liste avec elle. Cette liste provient d’une planification informatisée ou est inscrit le plan de soins journalier. Je note sur mon carnet les personnes nécessitant un pansement, une injection, ou une prise de sang.
Je reprends le dossier de soins de chaque personne à qui je devrais pratiquer un soin. Il y est inscrit la pathologie, les antécédents du résident.
L’infirmière me désigne madame B, une personne âgée de 80 ans, qui se déplace avec un déambulateur. Je devrais lui prélever du sang pour un contrôle d’INR (International Normalised Ratio). Car elle est porteuse d’une prothèse valve aortique depuis l’an 2000.
Ce geste me stresse, beaucoup de questionnement me vient en tête.
Est-ce que me B acceptera de se faire prélever par une étudiante infirmière première année ?
Et si je fais des erreurs d’asepsie et que je lui transmette une infection associée aux soins, si je lui fais mal, si je ne trouve pas la veine, si je traverse la veine, si je lui fais un hématome ? J’ai des aprioris en pensant qu’il me sera plus difficile à bilanter une personne âgée, car avec le vieillissement le système veineux le geste va etre plus délicat. Les veines sont fragiles et éclatent facilement.
Je fais un lavage simple des mains. Je prépare mon chariot qui est nettoyé et désinfecté:
En haut :
Un kit bilan sanguin (Aiguille, un corps de vacutainer, un garrot et 2 tubes, 1bleu réservé au prélèvement de l’INR et un Tube rouge pour faire le vide d’air, compresses alcoolisées pour l’asepsie de la peau et, 1pansement) posé sur un plateau
Solution hydro alcoolique.
Des gants à usage unique
En bas :
Un réniforme
Un container OCPT.
Détergent désinfectant et chiffonnette.
Je descends au rez de chaussé et je me rends à la chambre de Madame B. je toque 3 fois à la porte de sa chambre. J’attends qu’elle me dise d’entrer. J’entre avec mon chariot.
Elle est au lit. Je m’approche d’elle en lui disant bonjour me B. je me présente à elle en tant qu’étudiante infirmière 1ere année. Je lui demande si elle a passé une bonne nuit. Elle me répond oui. Je lui demande si je peux ouvrir ses rideaux. Elle est tout à fait d’accord.
Je m’approche d’elle, en lui expliquant que je vais lui pratiquer un prélèvement sanguin. Un INR pour évaluer son taux de fluidité de son sang en rapport avec sa prise de Previscan (comprimé). Me B est très coopérative pour ce prélèvement. Elle a l’habitude car cela fait 12 ans qu’elle a ce traitement.
Je m’installe sur une chaise, il est conseillé de bien s’installer pour pratiquer un soin correctement.
Je me passe les mains à la SHA. Je prépare mon plateau avec l’aiguille, le corps de vacutainer, 2 tubes (bleu avec du citrate= héparine), (rouge tube sec).
Le garrot les compresses alcoolisées et le pansement.
Je place le garrot au bras gauche de Me B, c’est sa préférence et je le respecte. Et je lui demande de serrer son poing.
J’examine son système veineux et me B en fait de même et me montre une très belle veine qui apparait de plus en plus avec la pression. Je lui demande si habituellement elle est piquée à cet endroit et elle me répond que non. Je touche à mon tour cette veine qui répondit et que je trouve parfaite pour ce prélèvement. Elle est superficielle, je ne devrais pas piquer en profondeur.
J’enlève le garrot, je repasse mes mains à la SHA. Je passe les gants à usage unique.
Je replace le garrot
Je désinfecte la peau afin d’aseptiser la surface qui va subir l’acte invasif.
Je prends l’aiguille avec le corps de vacutainer adapté et le tube rouge je suis le parcours de la veine que Me B m’avait indiqué auparavant.
Je pique, l’infirmière regarde consciencieusement. Elle me guide en me disant de ne pas enfoncer trop l’aiguille. Car la veine est superficielle.
Quelle joie pour moi lorsque je vois apparaitre le sang dans le tube. Je place le tube pour l’INR, il se rempli aussi facilement. Je dessers le garrot, je prépare un petite compresse, je retire l’aiguille, que je dépose dans le container OCPT. L’infirmière me signale de ne jamais appuyer avec la compresse sur le point d’injection car la résidente pourrait avoir très mal. Car j’aurais eu tendance à le faire. J’étais très reconnaissante envers
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