Analyse de situation stage

1. Choix de la situation.

Je suis actuellement en début de première année et j’effectue mon premier stage en service d’Orthopédie/Traumatologie dans un hôpital en Ile de France. J’ai décidé de choisir cette situation car c’est un sujet qui peut arriver fréquemment mais qui suscite un questionnement d’un soignant à l’autre.

2. Description de la situation.

C’est lors de ma troisième semaine de stage, je travaillais d’après-midi (13h45- 21h20) et j’ai été affectée pour la première fois dans le secteur septique en unité de traumatologie, ce qui fait que je ne connaissais aucun des patients.

L’équipe soignante arrive à 13h45, et nous débutons par les transmissions ; l’équipe du matin énumère chaque patient présent dans le service.

Après avoir pris les transmissions et organiser les soins prévus, je vais faire le tour des chambres me présenter et prendre les constantes. Je termine mon tour et toque à la dernière porte, celle de Monsieur B.

J’entre dans sa chambre une fois qu’il me l’autorise et je fais sa connaissance.

Monsieur B. était allongé sur son lit quand je suis entrée dans la chambre. Je lui sourit et lui dit :

- « Bonjour ! Je me présente, Margaux, étudiante infirmière. Je viens pour vous prendre

les constantes, je peux ? »

- « Bonjour. Enchanté, je m’appelle H******. Bien sur, vas-y. » me répondit t-il en me

souriant réciproquement.

Suite au fait qu’il m’ait tutoyé de sa propre initiative, sans mon accord, les questions qui me viennent à l’esprit en premier lieu sont :

- Est ce que j’accepte qu’il me tutoie ?

- Est ce que je dis quelque chose ?

- S’il me tutoie, dois-je le tutoyer ?

Finalement, je fais le choix de ne rien dire et ne pas en prendre compte. Je me suis dis que si je lui disais de me vouvoyer, cela pouvait le froisser et faire obstacle à la relation crée. En revanche, même en ayant rien dit, je prends la décision de ne pas le tutoyer.

Je décide donc de poursuivre l’échange pendant que je lui prend les constantes :

- « Comment allez vous ?

- Ca va, merci beaucoup.

- Vous avez besoin de quelque chose ? Si quelque chose ne va pas, il ne faut pas hésiter. - Non merci, ne t’inquiètes pas. Merci beaucoup Margaux.

- Avec plaisir. A toute à l’heure.

- D’accord ! »

Je sort de sa chambre et, suite à cette conversation, son tutoiement m’a interpellé.

3. Conclusion.

Suite aux questions que je me suis posées au départ, j’ai pu mener une réflexion.

J’aurais dû fixer les limites et dire directement à monsieur de ne pas me tutoyer. C’est important d’envisager assez tôt la mise en place de limites dans une relation car le soigné peut imaginer

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