Exemple de grand oral en SES terminale générale
Commentaire de texte : Exemple de grand oral en SES terminale générale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chimamandalabest • 26 Septembre 2023 • Commentaire de texte • 943 Mots (4 Pages) • 298 Vues
Grand Oral sur le véganisme
Problématique : Comment le véganisme s'inscrit-il comme une forme d’engagement politique ?
Le véganisme est un mode de vie qui refuse l'exploitation des animaux, excluant donc la consommation de produits d'origine animale.
Ainsi, des valeurs individuelles
- éthiques: tel que le respect de toute vie sans supériorité de l’une par rapport à l’autre.
- politiques: comme la priorisation absolue de l'écologie et de la lutte contre le réchauffement climatique.
🡺entraînent une orientation des choix individuels à travers une consommation engagée.
Or, un engagement politique regroupe l’ensemble des activités, ici non électorales, qui impliquent de participer de manière active et durable aux affaires de la cité (défense et promotion d’une cause) en espérant pouvoir influer sur le cours de la vie politique.
C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui de nous demander: comment le véganisme s’inscrit-il comme une forme d’engagement politique ? Tout d’abord, nous démontrerons que le véganisme est une forme d’engagement politique en tant qu’acte individuel, puis en tant qu’action collective.
I/ Le véganisme est un engagement politique individuel, par une consommation engagée
La consommation est dite « engagée » quand le consommateur décide d’exprimer par ses choix marchands, ses achats ou ses refus d’achat, des positions politiques, des valeurs, et se détourne ainsi des choix habituels de son groupe social.
En effet, l’individu utilise des biens et services afin de satisfaire ses besoins, en fonction de son revenu et des prix des produits, ce qui revient souvent à traduire son appartenance à un groupe social: dans le cas de la viande, masculinité lié au barbecue, achat de qualité liée à des chaussures et en cuir véritable… Or, le véganisme s’inscrit en rupture. Les consommateurs sont parfois prêts à payer plus cher au nom de valeurs individuelles, ce qui n’est pas si évident dans le cas du véganisme (les produits d’origine animale étant parmi les plus onéreux): ce qui est sûr c’est que les personnes véganes sont plus guidées par les valeurs individuelles que j’ai cité. Ils envoient des signaux de contestation ou de soutien en effectuant :
- un boycott des produits issus des animaux, (refus systématique de l’achat d’un produit ou de l’ensemble des produits d’une firme ou d’une Nation afin de manifester son opposition)
- et un “buycott” de produits végétaux (achats alternatifs aux produits refusés) tels que les laitages d’origine végétale, le cuir végétal.
Ce mode de consommation délivre un message d’alerte politique.
Néanmoins, le véganisme reste vu comme une marginalité, forme de déviance (mais pas de délinquance) càd un écart aux normes non sanctionnable (juridiquement) mais objet de réprobation sociale et de stigmatisation. Cette marginalité se retrouve dans une étude de l’IFOP (institut français d’opinion politique) de 2020 sur plus de 15000 francais évalue à 2.2 %la proportion ayant exclut la viande (0.8% végétariens et 1.1% de pescétariens) dont seulement 0.3% végan.
Le véganisme semble donc anecdotique comme engagement politique.
Bien que toutes les personnes véganes ne se définissent pas comme militantes pour les droits des animaux et que la plupart d’entre elles deviennent véganes par objection de conscience, certaines décident de s’unir et de faire entendre leur voix dans l’espace public. De cette façon, la personne végane ne se limite pas à l’adhésion à un mouvement de consommation engagée, elle s’inscrit et légitime aussi par son positionnement les actions collectives des militants revendiquant le véganisme.
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