Réparer les Vivants de Maylis de Kerangal

ORAL LIVRE D ETE FRANCAIS

Bonjour, je m’appelle Paul, et cet été j’ai lu Réparer Les Vivants de Maylis de Kerangal.

Dans un premier temps, je vais vous présenter un personnage qui me semble intéressant, puis je justifierai le titre grâce à un extrait, je vous lirai un extrait marquant et finalement j’exprimerai mon opinion sur cette œuvre.

Juste avant, je vous résume le livre en 2 3 mots : Simon Limbres, jeune surfeur de 19 ans, meurt d’une mort cérébrale dans un accident de voiture. Cependant, les parents ont l’opportunité de donner les organes de leur fils pour la survie d’une mère, Claire Méjean. Ce livre porte surtout sur la description des émotions ressenti à travers le livre chez les différents personnages.  

Dans un premier temps, je souhaite présenter mon personnage préféré : la mère. En effet, à cause de son rôle maternel, nous pouvions savoir en avance que sa réaction allait être terrible. A l’annonce de la nouvelle de l’accident, Marianne Limbres est tétanisée. « Quand relevant la tête du lavabo, elle croise son regard dans le miroir – iris glacés sous les paupières gonflées, comme pochées par un coup- saisie alors de ne pas se reconnaitre, comme si sa défiguration avait commencé, comme si elle était déjà une autre femme : un pan de sa vie, un pan massif, encore chaud, compact, se détache du présent pour chavirer dans un temps révolu, pour y chuter, et disparaitre »

Marianne est donc sous le choc, et extrêmement nerveuse en attendant d’être reçu par le docteur Revol dans le secteur réanimation.  Puis, à l’annonce du coma dépassé de son fils, elle chavire.

Cependant, le don du cœur de son fils la réconforte, cela amène un « calme profond » en elle. Cette empathie et générosité du don la rapporte à la réalité et l’aide mentalement.

J’ai choisi ce personnage car à mon avis c’est elle qui a traversé le plus d’émotions en tant que mère.

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Le titre Réparer les Vivants s’appelle ainsi pour une raison évidente selon moi, parce que les organes d’un futur mort, donc dans un coma, ont la possibilité de remettre en état de marche une vie suspendue. Le choix des parents et les organes de Simon ont permis de « réparer » la vie de Claire Méjean.

Je justifie avec cet extrait : « Que faire Nicolas ? Enterrer les morts et réparer les vivants. »

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P100

Je trouve que ce passage est très intéressant car c’est une description joyeuse du passé de Simon ainsi que de l’histoire de son tatouage, mais nous sommes très vite ramenés à la réalité avec le moment « irréversible ».  Apres avoir lu ce passage pour la première fois, j’ai pensé au fait que la vie peut basculer extrêmement rapidement : dans cet extrait la famille était inquiète et une légère dispute s’était mise en place à propos de son tatouage, mais qui aurait imaginé qu’un évènement « irréversible » apparaitrait de nulle part. Ainsi, ce passage reflète pour moi la fragilité de la vie.

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En conclusion, j’ai moyennement aimé cette œuvre notamment à cause du style d’écriture particulier de Maylis de Kerangal. Ses phrases sont extrêmement longues, comme vous avez pu voir dans l’extrait, et l’histoire était un petit peu longue à mon gout. Cependant, j’ai apprécié la description des émotions extrêmes ressentis par la mère, qui me fait de la peine.

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