Olympe de Gouges - Postambule explication linéaire

Olympe de Gouges – Postambule

Introduction :

        Durant la Révolution, un courant de pensée envahie la société. Ce nouveau mouvement littéraire s’appelle les Lumières. Il est diffusé durant la monarchie absolue et prône la venue de la connaissance, la vulgarisation du savoir (notamment par l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert). Ces artistes veulent donner le savoir au peuple et se questionnent sur une société où il y aurait plus de liberté.

        Parmi ces écrivains des Lumières, nous retrouvons O. de Gouges. Lorsqu’elle monte sur Paris à 20 ans, elle fréquente des salons qu’ils l’amèneront à lutter pour de nombreuse cause et notamment celle de sa vie : le féminisme.

        Elle se fait connaitre notamment grâce à sa principale œuvre : La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne. Elle est publiée en 1991 après la publication de la DDHC que Olympe de Gouges considérer comme imparfaite. Elle reprend donc la DDHC en la modifiant pour prôner les valeurs de la femme et l’égalité homme/femme. Cette œuvre marque le début du féminisme.

        La DDFC se finit par un texte, un postambule. Il conclue l’œuvre en alertant la femme et en l’invitant à prendre conscience de ce combat, le féminisme.

        En quoi Olympe de Gouges lance-t-elle, grâce à ce postambule, un appel à la révolte et à la revendication des droits de la femme ?

        De la ligne 1 à 6, O. de Gouges appelle toutes les femmes à une prise de conscience. Ensuite, de la ligne 6 à 14, elle fait le constat de l’inégalité entre les femmes et les hommes. Puis dernièrement, de la ligne 15 à 20 elle démontre les revendications de son œuvre qu’elle considère comme ceux de la raison.  

LECTURE

Conclusion :

        Dans ce préambule, Olympe de Gouges cherche à faire réagir les femmes sur leurs droits, à leur faire prendre conscience de la situation. Par ce texte argumenté, elle fait appel à la raison pour promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes.

        Malgré le combat d’Olympe de Gouges, en 1793, le député Amer déclare que les femmes n’ont pas leur place dans la politique française. Mais grâce à l’énergie et la volonté fourni par les femmes dans ce combat qui est le féminisme, en 1944, elles obtiendront le droit de vote.

DDFC Postambule :

Femme1, réveille-toi2 ; le toscin de la raison3 se fait entendre dans tout l'univers4 5 ; reconnais tes droits6. Le puissant empire de la nature n'est plus environné de préjugés7, de fanatisme7, de superstition7 et de mensonges7. Le flambeau de la vérité8 a dissipé tous les nuages8 de la sottise7 et de l'usurpation7. L'homme esclave9 a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers9. Devenu libre, il est devenu injuste10 envers sa compagne. Ô femmes ! femmes11, quand cesserez-vous d'être aveugles12 ? Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la Révolution13 ? Un mépris plus marqué14, un dédain plus signalé. Dans les siècles de corruption vous n'avez régné que sur la faiblesse des hommes15. Votre empire est détruit. Que vous reste-t-il donc ? La conviction des injustices de l'homme. La réclamation de votre patrimoine, fondée sur les sages décrets de la nature. Qu'auriez-vous à redouter pour une si belle entreprise ? Le bon mot du législateur des noces de Cana16 ? Craignez-vous que nos législateurs français, correcteurs de cette morale longtemps accrochée aux branches de la politique17, mais qui n'est plus de saison, ne nous répètent :

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