Baudelaire, Hymne à la Beauté

Hymne à la Beauté

« L’art n’est pas la représentation d’une belle chose, c’est une belle représentation des choses ».

Cette citation d’Emmanuel Kant, représente bien le message que veut faire passer Baudelaire.

Charles Baudelaire est un poète du XIXème siècle qui s’affirme et se fait connaître à cette époque, grâce à une de ses œuvres. En effet, il publie un recueil de poèmes intitulé Les Fleurs du mal, en 1857, où il va exprimé son tempérament et sa mélancolie tout en aspirant au bonheur et à la beauté. Mais il ne se contentait pas d'argumenter contre ces notions, il les reliait, trouvant le bon du mauvais.

Aujourd’hui le poème que je vais vous présenter est le poème « Hymne à la beauté ». C’est un poème situé dans la partie intitulée « Spleen et Idéal » du recueil. Baudelaire y recherche les sources de la beauté, dans la laideur et les maux du monde.

Nous allons donc nous demander comment Baudelaire redéfinit la notion de beauté.

Nous allons donc parler dans un premier lieu du mystère des origines de la beauté (premier quatrain) puis de l’allégorie que Baudelaire fait de la beauté (deuxième quatrain). Nous verrons ensuite la puissance de la beauté (3ème quatrain) et enfin l’association entre le mal et cette beauté (4èmè quatrain).

1. Mystère des origines de la beauté

Dans la première strophe Baudelaire se demande d’où vient la beauté.

V1- question avec antithèse + césure entre le bien et le mal et venir/sortir + enjambement met en avant la question et le Ô beauté

parallélisme paradis ou enfer

→ le choix n’est pas fait, il n’y a pas de préférence entre les deux côtés.

V2- Ô lyrique + enjambement + B majuscule → met en avant beauté

ton regard → personnification qui amplifie allégorie + regard = reflet de l’âme → on se dmd qui est vrm la beauté

infernal et divin → oxymore + hémistiche → le choix n’est pas fait

V3- le bienfait et le crime : syllabes symétriques → pas de préférence.

Confusément → confus, complique la définition de l’origine de la beauté.

Crime, qui rime avec abîme → accentue l’image comme quoi beauté = mal

V4- comparaison de la beauté au vin = origine du plaisir, mais aussi de l’ivresse → beauté = bien ET mal

vin qui rime avec divin → montre l’ambiguïté si le beauté est bien OU mal...

1. Allégorie de la beauté

Dans la deuxième strophe il poursuit sa quête et va personnifier la beauté.

V1- « contiens dans ton œil » personnification réelle + antithèse couchant et aurore

V2- opposition avec le vers d’avant « répands» → elle est tout à la fois

parfums comparé à soir orageux, qui lui est désagréable (atmosphère lourde, électrique) → accentue mystère sur origine de la beauté

V3- Et puis elle est aussi associé à quelque chose de dangereux. Les « filtres d’amours » sont des choses mystérieuses et dangereuses

Et ici nous pouvons associer « ta bouche » à l’ivresse (amphore) et faisant écho au vin du quatrain précédent. → beauté = danger ?

V4- antithèse entre lâche et courageux, mais rôles sont inversés (héros et enfant) → la beauté inverse les normes.

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