Hymne à la beauté, Baudelaire

Le poème Hymne à la Beauté de Charles Baudelaire prend place dans la section Spleen et Idéal du recueil Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire. A travers ce poème Baudelaire écrit un chan en l’honneur de la beauté qui est personnifiée à laquelle il s’adresse. Nous nous demanderons dans quelle mesure ce poème démontre-t-il la tension entre le spleen et l’idéal.

I- Une beauté ambiguë

1) « Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme »

Le poème s’ouvre sur une question qui s’adresse à la Beauté, la question porte sur l’origine de cette Beauté qui est présentée comme un mystère, le poète se demande si elle vient du « ciel profond » qui correspond d’après Baudelaire à l’idéal ou bien si elle vient de « l’abîme » qui est un gouffre donc qui est sur terre ce qui correspond au Spleen. La présence d’interjection « Ô Beauté » illustre le caractère admiratif envers la Beauté. Également il y a une description antithétique de la Beauté du vers 2 au 3 avec les termes « infernal », « divin » / « bienfait » et « crime ». L’adverbe confusément montre que ces 2 choses ne peuvent être dissocier l’un de l’autre (vers 3).

2) La deuxième strophe poursuit la description du Beauté ambiguë. La métaphore « dans ton œil le couchant et l’aurore » est antithétique puisque son œil contient à la fois la fin et le début de journée. La Beauté est personnifiée sous les traits d’une femme sensuelle, le champ lexical du corps et de la féminité « œil », « parfums », « baisers », « bouche ».

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