Analyse linéaire olympe de Gouges sur la dénonciation de l'esclavage
Fiche de lecture : Analyse linéaire olympe de Gouges sur la dénonciation de l'esclavage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar victor.scarset • 21 Février 2024 • Fiche de lecture • 751 Mots (4 Pages) • 382 Vues
Objet d’étude n°1
Olympe de Gouges s’indigner contre l’esclavage
Introduction :
Olympe de gouges est une femme de lettre du XVIIIème siècle très célèbre qui consacra sa vie à rétablir l’ordre des sexes. Elle appartient au mouvement des Lumières qui cherche à rétablir l’égalité et à tendre vers une harmonie en condamnant l’oppression, l’intolérance envers qui que ce soit. Ce mouvement cherche aussi à mettre en avant les valeurs morales et humaines. L’œuvre grâce à laquelle Olympe de Gouges est devenue si célèbre se nomme la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Elle fut écrite en 1791 et reprend de nombreux aspects de la DDHC comme le découpage en article et l’organisation générale tout en corrigeant ses manquements. Ce texte commence par le préambule visant à capter le lecteur et se termine par le Postambule et entre les deux il y a évidemment la « DDFC ». Le texte que je vous présente ici en fait partie et il a pour but de défendre la cause des esclaves en montrant le caractère inhumain de leur traitement orchestré par les colons qui n’est cependant pas remis en cause par l’Assemblée nationale qui se devrait de respecter les droits de l’homme.
- Ainsi comment Olympe de Gouges ouvre-t-elle une dénonciation pathétique de l’esclavage pour démontrer la nécessaire égalité des pouvoirs dans ce réquisitoire ?
- Mouvement 1 : Dans le premier mouvement de « il était bien nécessaire » à « l’Amérique ». Olympe de gouges émet une dénonciation virulente des responsables de l’esclavage
-périphrase « hommes de couleur » Visent à atténuer l’appellation des noirs.
- Mouvement 2 : Dans le Second mouvement de « les colons » à « l’Amérique » Olympe de Gouges montre aux lecteurs l’hypocrisie et la cruauté des colons
-L’apostrophe à « Colons ». Elle ne vise pas un colon en particulier ou un groupe qui veillerait sur une seule colonie. Masi l’intégralité des colons français voire même étrangers
-Description péjorative des colons « régner » « despostes » L.7. qui s’oppose à proposition coordonnée « dont ils sont les pères et les frères » complétant le COI « sur des hommes
-participe présent « méconnaissant » ; les colons continuent d’agir ainsi
-le superlatif : « la plus petite teinte de leur sang ». Montre que les colons ne s’arrête pas comme on pourrait le croire à une couleur de peau mais ils vont jusqu’à leurs gênes. Ce qui est assez étonnant quand on sait que beaucoup d’habitants de ces colonies ont été engendrés avec l’union des colons et des « indigènes »
-Discours direct : « notre sang circule dans leurs veines, mais nous le répandrons tout, s’il le faut, pour assouvir notre cupidité, notre aveugle ambition » = à nouveau une description très péjorative de ces derniers. De plus ce passage est ironique car aucun colon n’a ouvertement dit cela en tout cas il n’aurait jamais voulu que sa pensée soit connue de tous. Elle dit tout haut ce qu’ils pensent et disent tout bas.
Parallèlisme l.13 🡪 La seule solution est d’arrêter l’eslcavage car il n’y a aucun moyen de les utiliser comme des bêtes sans aucune conscience en les enchaînant et en les forçant à réaliser des tâches dégradentes. Et de l’autre côté les réprimer pourrait qu’empêcher la situation car ils pourraient répondre de la même façon
- Mouvement 3 : Dans le dernier mouvement de « d’une main » à « plus effroyable ». Elle véhicule une lueur d’espoir par la réorganisation de la loi
-Olympe de gouges personnifie la loi « la loi … a le pouvoir ». Elle lui permet de montrer que la loi humaine doit surpasser la loi d’une entité divine. Cela nous montre qu’elle croit en la loi et qu’elle pense qu’elle peut rétablir l’égalité. Cela est appuyé par le présent de vérité générale/ certitude « a ». Elle est sûre d’elle
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