Analyse préambule DDFC Olympe de Gouges

GRACIAN LEROUDIER VICTOR

1°E

BAC : Français

TEXTE XIII : Olympe de Gouges, « DDFC », 1791

Introduction :

Olympe de Gouges est née en mai 1748 et est morte en 1793. C'est une femme de lettre devenue une femme politique, elle sera considérée comme une des pionnières du féminisme français. Elle rédige la DDFC en 1791, le préambule introduit la DDFC en elle-même. C'est un texte argumentatif, Gouges introduit les articles de sa déclaration.

Nous verrons par quels moyen argumentatifs, Gouges défend-elle la légitimité de sa déclaration ?

I/Un texte juridique solennel

II/Exposé des causes et des buts de la déclaration

III/L'éloge des femmes

Développement :

L1/L2 = paratexte et exorde ( la première partie d'un discours) posent la requête dans un contexte énonciatif clair.

Paratexte :

Titre = DDFC

Destinataire = Assemble nationale

Section = Préambule

Ce paratexte sert à qualifier la nature juridique du texte notamaent par le pastiche du titre féminisé de la DDHC (pastiche : imitation littéraire ou artistique). Avant le texte de lois, Gouges rédige un préambule (qui marche en avant) : introduction pour préparer le lecteur à ce qui suit. Le pluriel des substantifs pour mettre en avant le nombre de femmes (la moitié de la nation). Elles sont en fonction de sujet, c'est-à-dire actrices de leur demande donc de leur vie. Ce trio fait référence au trio masculin : Père, fils, frère qui a autorité sur la femme. Elle sont qualifiés de « représentantes de la nation » : groupe mis en apposition entre deux virgules (les virgules étant des pauses, l'expression est donc mise en valeur). Gouges affirme que les femmes font parties intégrantes de la nation.

L2/L9 = Gouges va maintenant justifier sa déclaration, phrase très longue, en réthorique, une telle phrase se nomme une période. Cette phrase s'articule logiquement en 3 temps :

1. « considérant (…) gouvernements » = première partie, c'est la PROTASE (qui est tendu vers l'avant) lorsque la voix monte, il s'agit d'une propostion subordonnée partcipiale.
2. « ont (…) Femme » = cette partie se nomme l'ACMÉ (apogée), et il s'agi d'une proposition principale. Cette partie de la période est la plus importante, enjeu du texte : présentation de la DDFC.
3. Le reste de la phrase = cette dernière partie se nomme l'APODOSE (action de rendre, le moment où la voix basse), résolution de la tension de la protase. Il y a un triple but de la déclaration à valeur de but introduite par « afin que ». Gouges par ce long développement indique les raisons de son gestes politique.

Étude la microstructure de cette période :

1. la prostase = énumeration de 3 substentifs : « ignorance », « oubli » et « mépris », trois termes négatifs, dévalorisant présentés en crescendo. Les droits de la femme sont bafoués et cela à des conséquences graves. L'adjectif épithètes « seules » qualifie « causes » et met en valeur les répercussions de ce seul fait. Le négatif entraîne le négatif : il y a une corrélation entre le mépris des femmes et des malheurs qui touchent tout le monde.
2. L'acmé = La consequence logique à ce mépris et donc à tous ces malheurs : les femmes sont résolues à declarer leurs droits. « Femmes »: Sujet // « les droits naturels, inaliénables et sacrés de la femme » : COD Rythmes ternaires avec trois adjectifs : Naturels : vient du substantif « nature » (cf texte 1 : homme.) : droits FONDAMENTAUX Inaliénables : qui ne peuvent être changés : droits ETERNELS et INVIOLABLES Sacrés : Vocabulaire religieux : comme s'ils venaient d'un ORDRE DIVIN indiscutable
3. L'apodose = 3 remarques

Periphrase: « membres du corps social »: hommes et temmes: Ils sont egalitaires. Tournure neutre

« droits » et « devoirs » : volonté de fixer un CADRE équitable a tous. 2° but : Ce texte est garant de JUSTICE,  Reprise des mêmes termes « actes du pouvoir des femmes et ceux du pouvoir des hommes » Ce parallelisme accentue l'égalité juridique des droits des deux sexes. 3° but : Ces nouveaux droits dont elle répète le caractère nécessaire par les ADJ « simples et incontestables » doivent aboutir à la paix publique. La paix publique est développée par l'énumération « Maintien de la constitution » : domaine juridique Bonnes mœurs » : domaine moral « Bonheur de tous » : enjeu de civilisation. Elle cherche un équilibre favorable à tous. Son objectif est donc fédérateur, elle recherche une harmonie entre les sexes.

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