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Quasimodo

Synthèse : Quasimodo. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Juin 2024  •  Synthèse  •  574 Mots (3 Pages)  •  92 Vues

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3ème mouvement : un acte héroïque

  • L’acte de Quasimodo provoque l’admiration du public venu admirer l’exécution d’Esméralda.

En effet, on peut voir que : « les femmes riaient et pleuraient, la foule trépignait d’enthousiasme ».

  • Les GN au pluriel ou à valeur collective mettent en valeur le grand nombre des personnes présentes
  • Le caractère paradoxal de ces gens est souligné par l’antithèse « riaient et pleuraient ».
  • Le nom « enthousiasme » est ici à comprendre au sens fort du terme de délire sacré, d’inspiration divine.

  • Cette réaction de la foule proche du délire mystique est expliquée grâce à la proposition coordonnée à valeur causale « car en ce moment-là Quasimodo avait vraiment sa beauté » avec l’emploi du déterminant possessif « sa » signale toute l’originalité de cette beauté qui lui est propre.
  • Le narrateur explicite ensuite les caractéristiques de cette beauté singulière dans une phrase complexe qui va des lignes    à        et qui est composée de sept propositions.
  • Elle s’ouvre par la structure attributive : « Il était beau » suivi de l’énumération des appositions « cet orphelin, cet enfant trouvé, ce rebut » auxquels répondent de manière antithétique les attributs valorisants « auguste et fort » dans la proposition suivante.
  • Quasimodo est un homme mis à l’écart socialement : « rebut », « banni ». Il l’assume ici et entre volontairement dans une triple opposition avec ceux qui incarnent la norme : - il défie la « société » en la « regard[ant] en face »,

              -  il s’attaque à la « justice humaine » en lui « arrach[ant] sa proie »,

               - il surpasse «la force du roi » en la « bris[ant] ».

Le crescendo des verbes d’action et la métaphore désignant Esméralda comme « sa proie » soulignent sa puissance virile, presque bestiale. Le narrateur file la métaphore animale pour désigner ceux qui entravent le bossu : « tous ces tigres forcés de mâcher à vide ». Cette hyperbole suggère la violence du combat dans lequel entre Quasimodo avec une légitimité qui lui est donnée par « Dieu ».

  • La phrase s’achève par ce terme, ce qui suggère un antagonisme entre justice humaine et justice divine. Si Quasimodo est rejeté par les hommes, il est protégé de Dieu.

        4ème mouvement : la glorification des bannis

  • Le narrateur met en perspective le sort des deux protagonistes qu’il ne désigne plus par leurs noms mais par deux périphrases qui se font écho : « un être si difforme », « un être si malheureux ». Ils ne sont ainsi plus que désignés par leurs souffrances. Cet effet pathétique était annoncé par le GN « une chose touchante » et se trouve poursuivi par une autre périphrase : « une condamnée à mort ». Le parallélisme de construction permet ainsi de rapprocher deux personnages que tout semblait opposer.

  • V. Hugo clôt ce passage en faisant de Quasimodo et d’Esméralda deux symboles dans le GN enrichi « les deux misères extrêmes de la nature et de la société ». Cette allégorie finale constitue l’apothéose de ce récit qui célèbre la grandeur morale des plus faibles dans leur résistance à une oppression injuste.

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