Esméralda et Quasimodo, Victor Hugo
Commentaire de texte : Esméralda et Quasimodo, Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mathilde Devaux • 10 Mars 2024 • Commentaire de texte • 750 Mots (3 Pages) • 158 Vues
Victor Hugo, célèbre écrivain français a écrit au XIXème siècle : Notre-Dame de Paris. L’extrait que nous allons étudié montre Quasimodo qui sauve Esméralda. En fait dans ce passage, celle-ci est sur le point d’être exécutée pour un meurtre qu’elle n’a pas commis. Quasimodo la sauve en l’enlevant et en trouvant refuge dans la cathédrale Notre-Dame. Cet extrait est un texte descriptif, montrant l’héroïsme de Quasimodo.
Nous allons donc analyser le récit de Quasimodo en tant qu’héros inhabituel qui sauve Esméralda.
Comment Quasimodo apparaît comme un héros inhabituel ?
Dans un premier temps, nous verrons la difformité du bossu. Dans un second temps l’héroïsme de Quasimodo.
Quasimodo, un héros inhabituel, sauve Esméralda de la pendaison. Tout d’abord, dès la première ligne, le narrateur fait une description de Quasimodo qui fait ressortir sa laideur. Ils s’appuient sur des adjectifs :« larges pieds, grosse tête » ou il utilise une négation « pas de cou » (l.2,3,5) Quasimodo nous est décrit physiquement comme un être fort pour pouvoir insister sur sa force. Il utilise également une comparaison. En effet elle compare Quasimodo a un animal puissant qui est le roi des animaux : « comme celles des lions » (l.4). Ses membres sont grossis : « Sa grosse tête chevelue ses mains calleuses». Le narrateur exprime sa difformité avec un complément du nom : « son œil de gnome ». L’adverbe « si »: «…un être si difforme… » (l.28) augmente l’effet de difformité.
Quasimodo et Esméralda s’opposent aussi bien par leurs actions que leurs apparences. Il agit de manière héroïque « il tenait, il la portait » (l.5,6). Lui, il a les « mains calleuses » (l.6) et elle est fragile « draperie blanche, chose délicate, exquise et précieuse » (l.6, 8, 9). L’emploi du mot « chose » montre le caractère d’esméralda aux yeux de Quasimodo. Les comparaisons « bien, trésor » (l.12) montre de la part du bossu un désir de possession. Les termes « poitrine anguleuse , souffle » évoque un désir physique mais contenu car on a une évocation de crainte à la l. 10 « n’osait la toucher » on a une forme de délicatesse. Les gestes et le regard de Q. sont comparés à « une mère », il « serrait, comme eût fait la mère de cette enfant» (l.11,13). Cependant les termes « éclairs, plein » (l.15) signalent la colère de Q. à l’égard de ceux qui veulent du mal à E.
La difformité de quasimodo est rendue saisissante par la description du narrateur très enrichie. En effet, Quasimodo n’est pas un héros habituel, il ne ressemble pas aux autres héros.
Quasimodo suscite l’admiration de tous ceux qui étaient venus assistés à l’exécution de Esméralda « les femmes, la foule » (l.15). C’est par le biais du regard de la foule proche du délire comme un spectacle que la beauté de Quasimodo est mise en valeur. L’emploi du déterminant « sa » signale cette beauté particulière. Le narrateur déploie ensuite des antithèses l.17 à 20 « cet orphelin , cet enfant trouvé, ce rebut » et « auguste et fort » (l.17 à 20). Si Q. est « infirme », il montre sa beauté qui s’impose à « la force de Dieu » (l.23). Quasimodo
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